10 « indiscrétions » sur la vie secrète des courgettes…

Qu’est-ce qui est petit, vert, tout mignon, rare, et que l’on attend si impatiemment fin mai ? La courgette !

Qu’est-ce qui est énorme, aqueux, plein de graines, envahissant, et nous exaspère en juillet ? La courgette !

Qu’est-ce qui redevient plus petit, plus mignon, plus rare, et nous fait pleurer au moment de lui dire adieu en octobre ? Toujours la courgette !

Car elle a son petit caractère la courgette. Elle aime même nous faire quelques farces (rien à voir avec la courgette farcie), est parfois un peu horripilante, mais au fond, que serait un été sans elle je vous le demande…

Branche cadette de la vaste famille des cucurbitacées, la courgette ne se conduit ni comme un concombre, ni comme un potiron. Après l’avoir côtoyée, étudiée, presque « espionnée » pendant 20 ans au potager telle une paparazzi en chapeau de paille, j’ai surpris quelques secrets de famille que je vous livre ici. La courgette ne m’en voudra pas de cette petite indiscrétion, qui n’a pour but que de lui rendre la vie encore plus douce dans vos potagers…

Les fameuses « Longues de Nice », qui sont longtemps restées mes préférées. Maintenant, mon coeur balance entre elles et les « Friulanas » 🙂

1/C’est une lève-tôt 

Contrairement à ses cousins concombres, courges et potirons, c’est dès fin avril que l’on sèmera idéalement la courgette, sans attendre les saints de glace mais en la protégeant d’un petit gel éventuel. Au jardin Chioca, les petits godets sont installés en plein soleil, sur la dalle de béton située devant la porte-fenêtre du salon. En pleine journée, il y fait très chaud ! Et la nuit, la chaleur accumulée pendant la journée dans le mur et la dalle est restituée doucement, protégeant les petits plants d’une éventuelle gelée…

Mi-mai (dès que sont apparues 4 vraies feuilles), direction le potager !

2/ Elle est gourmande

Le semis se fait dans des petits godets remplis de terreau pour semis, mais mélangé à au moins un quart d’Or Brun ou de compost bien mûr. Car à peine sortie de son berceau, le bébé courgette réclame à boire et à manger bien plus que les autres légumes !

N’ayez pas peur d’avoir la main trop lourde : la courgette aime littéralement « barboter » dans la bouffe… En pleine terre, j’installe donc mes plants dans une parcelle amendée de compost mûr, au moins 5 kg par mètre carré. Mais ça c’est vraiment le minimum syndical, et comme les courgettes ont un peu tendance à protester quand on les met à la diète, je leur sert du « rab » dans l’été…

3/ Elle aime avoir les pieds sous la couverture…

Voilà pourquoi je rajoute carrément une couche d’environ 10cm de litière de poule ou de lapin pour pailler dès juin le pieds de mes courgettes. J’ai bien dit « dès juin », pas avant, sinon un woodstock de limaces s’y organiserait aussitôt, avec au programme roupillage le jour, et fiesta toute la nuit en s’exerçant les mandibules sur nos jeunes plants de courgettes innocents…

Ce fumier va apporter de la nourriture tout de suite, quand les pluies en « lessiveront » une partie vers les racines des courgettes (ça, elles en raffolent comme nous de notre petit café du matin), puis un peu plus tard dans l’été, quand les micro-organismes du sol auront commencé à transformer cette matière organique en nutriments assimilables. Le fumier en paillage, c’est donc à la fois le « sucre rapide » (purin délayé par la pluie ou les arrosages) et le « sucre lent » de la courgette (quand les micro-organismes le décomposent en minéraux).

Courgettes « Friulana », moches mais vraiment délicieuses avec leur chair très ferme et leur goût génial…

4/Elle passe l’été accoudée au comptoir…

Et à chaque fois que vous passerez près d’elle lors d’une belle journée ensoleillée, la courgette vous dira « Chef, j’ai soif ! ». Puis le soir même « Tu me remets la même chose ? ». Elle essaiera même de vous apitoyer un peu en tirant la langue avec ses petites feuilles toutes flagadas au soleil mais ça c’est de la comédie : dès que vous irez vous coucher (plus ou moins en même temps que le soleil), les feuilles se redresseront comme par magie et vous les retrouverez toutes guillerettes au petit matin…

Alors ne vous laissez pas trop impressionner hein. Servez-lui juste une bonne tournée générale de flotte 2 ou 3 fois par semaine, basta.

Et d’ailleurs, savez-vous comment elle aime prendre sa petite pinte la courgette ? Par les pieds, via un tuyau microporeux planqué sous le paillage qui la désaltèrera tout son saoule sans mouiller son feuillage…

5/Elle ne court pas ! Quoi que…

Il y a le fameux adage « Un gentleman ne court jamais ». Adage adopté par la courgette, et largement sur-vendu par les semenciers. Car certes, la courgette ne prend pas la poudre d’escampette aussi loin que son cousin potiron. Mais même les variétés les plus sages de la gente courgette sauront étirer leur pied « non coureur » sur 1m voire 1m50 au milieu des allées.

Tenez-en compte, donc, au moment d’installer vos plants au potager, si vous ne voulez pas passer votre été à enjamber en bermuda des grosses feuilles qui piquent les guiboles, ou à couper du feuillage par pleines brassées pour tenter de sauver les salades du rang d’à côté…

Une affolante récolte composée de « Zephyr », « Adrielle », « Romanesca » et « Gold Rush »… en juillet, on ramassait ça tous les 3 ou 4 jours ^^

6/Elle est généreuse… voire un peu trop

Un petit lundi de juillet vous passez au potager, et vous apercevez 3 ou 4 bébés courgettes tout mignons, tout brillants, encore flanqués de leur petite fleur orangée. Pour un peu, on les entendrait presque faire « ouin ouin » d’une toute petite voix attendrissante.

Mardi vous les oubliez, mercredi vous mangez des tomates, jeudi vous n’êtes pas chez vous et vendredi vous vous régalez d’une sensationnelle poêlée de poivrons. Samedi vous vous dites « Ah, je vais me faire une petite ratatouille de derrière les fagots ». Vos enfants vous voient partir en sifflotant vers le potager, un panier à la main.

Un quart d’heure plus tard ils vous voient revenir rouge brique, limite furax, ployant sous le poids de cinq courgettes pesant au moins sept livres chacune et aplatissant au fond du panier les trois malheureux poivrons, aubergines et tomates de feue la ratatouille (avec, en prime, une courgette de 45cm de long coincée sous chaque aisselle). Adieu, la ratatouille. Ce midi ce sera courgette, ce soir aussi, belote et rebelote pour le lendemain et le surlendemain. Et quand vous en serez enfin venus à bout, les bébés courgettes nés entre temps se seront eux aussi métamorphosés en gros crocodiles verts ricanant d’un ait narquois au milieu du potager. Sans même parler du retour de vacances, où les brouettes de courgettes rapportées du jardin pèsent vite plus lourd que les bagages à ranger…

Stoooooop !!!

Pour éviter ce scénario, je donne aussitôt mon surplus de juillet, afin de pouvoir continuer à me régaler de jeunes courgettes toutes tendres et toutes sucrées.

La bonne nouvelle, c’est que les courgettes se calment un peu début août…

7/Elle fait partie d’une grande famille

Et comme dans toute famille, il y en a des plus ou moins beaux, des plus ou moins doués, mais tout le monde a sa place… et les plus loufoques sont parfois même les plus sympathiques ^^.

Après avoir testé beaucoup de variétés je raffole pour ma part de la « Longue de Nice » (attention, c’est une coureuse celle-là, et même une alpiniste !), de la « Romanesca » (joliment côtelée), de la « Non Coureuse d’Italie » (striée) et de la « Friulana » (ultra moche !). Je sème aussi trois variétés F1 : la « Zephyr » (sublime courgette jaune à bout vert), la « Adrielle » et la « Loréa » (toutes deux très pâles, un peu comme la « Blanche de Virginie » mais en plus productives). Toutes ces courgettes ont des propriétés organoleptiques exceptionnelles : elles sont belles, sucrées, à chair épaisse et peu aqueuse. Chacune présentant un goût différent, dans les poêlées c’est un régal ! J’adopte aussi chaque année un pied de courgette jaune « Gold Rush » : côté saveur je les trouve moins géniales, mais le reste de ma famille en raffole…

8/L’abeille est son petit cupidon…

Car sans abeilles, pas de bébés courgettes ! Sur chaque plant vous trouverez en effet des fleurs mâles, des fleurs femelles, et si le pollen de l’une ne va pas sur l’autre c’est fichu. Voilà pourquoi il est si important d’installer des fleurs au potager, éventuellement une mare, et de prendre grand soin des abeilles.

Si un jour les abeilles nous faisaient défaut, il ne nous resterait plus qu’à aller de fleur en fleur du matin jusqu’au soir en faisant bzzz bzzz pour mieux décrocher le pollen et croyez-moi, ce serait vite épuisant. Je propose que pour commencer, nous affublions d’un costume noir à rayures jaunes tous les cou*llons qui nous arrosent de leur saleté de Gauch* depuis des décennies, et qu’ils se prennent 15 ans de travaux d’intérêts généraux à remplacer les abeilles pour que le reste de l’humanité puisse continuer de manger. Ça leur mettrait, peut-être, une toute petite étincelle d’intelligence dans le crâne et de moralité dans l’âme… (Votez pour moi, j’ai de bonnes idées ! ^^)

9/L’oïdium est son ennemi…

… Mais un ennemi plutôt du genre cool. Donc pas de quoi trop paniquer, en vrai.

Contre l’oïdium, j’ai testé le soufre (ça empeste l’œuf pourri dans tout le potager), le lait et le petit lait (ça marche un peu mais il me semble que ça attire les vipères…), et les huiles essentielles (pas anodin sur l’écosystème, je préfère donc les réserver pour lutter contre le mildiou de la tomate), et enfin la teinture mère de propolis (qui coûte la peau des f*sses). Mais pour finir, rien n’est vraiment miraculeux. Alors cela vaut-il vraiment le coup de passer tout l’été à ployer en plein cagnard sous un énorme pulvérisateur de 10l qui nous cisaille les épaules, nous ruine les reins, et nous souffle à la figure sa pestilentielle haleine « souffre/huile essentielle d’ail/lait caillé » à chaque retour de vent ?

En effet, l’oïdium ne touche généralement que les feuilles sénescentes… Alors au final, je me contente de couper tout simplement le feuillage ancien au fur et à mesure qu’il est touché, en prenant garde de toujours laisser suffisamment de feuillage neuf pour que la photosynthèse puisse se faire. C’est tout bête, mais ça marche…

Une brouette remplie des courgettes de l’été dernier, avec mesdemoiselles « Non Coureuse d’Italie », « Ronde de Nice », « Mutabile » et « Gold Rush ». Cette année, je n’ai plus planté de « Ronde de Nice » ni de « Mutabile » car chez moi, je les trouve moins productives que d’autres variétés tout aussi bonnes.

10/Un traitement de choc en août la fera « repartir comme en 40 » !

Les bons ouvrages de jardin vous conseillent souvent de planter une 2ème vague de courgettes en juillet, histoire qu’elle prenne le relais quand les courgettes d’avril n’en peuvent plus.

C’est ce que j’ai fait l’an dernier. J’avais donc, fin août, une planche de vieilles courgettes au bout de leur vie, et un magnifique rang de petites jeunettes pleines d’avenir.

Et puis une de mes filles a voulu gentiment m’aider au jardin. Appelée au téléphone, j’ai juste eu le temps de lui lancer par-dessus l’épaule « Arrache déjà les pieds de courgettes, je reviens ». Et quand je suis revenue, elle avait soigneusement arraché toute la promo de juillet…

Après quelques instants de découragement (j’ai beau faire semblant de râler un peu quand il y en a trop, c’est que les aime moi, les courgettes !) je suis retournée voir les vieux pépés courgettes. Ils avaient les cheveux tout blancs d’oïdium, ils faisaient un peu rââââh au soleil, mais c’est tout ce qu’il me restait !

Alors j’ai coupé, coupé, jusqu’à ne laisser qu’un toupet de jeunes feuilles bien vertes. Je les ai aspergés de souffre. Je les ai dopés chacun d’une pelle de fumier de poule et d’Or Brun (oui, les deux mon capitaine !), puis je les ai pintés de 2 arrosoirs de 10l par pied. Mes pieds de courgette du 3ème âge ont été propulsés dans une nouvelle jeunesse avec coupe punk, parfum sulfureux, substances dopantes et abus de boisson… et là, miracle ! Ce traitement de choc a relancé la floraison, puis la production. On s’est régalés de courgettes jusqu’en octobre…

La « Non Coureuse d’Italie »… (Pour plein d’idées recettes, tapez « courgette » dans le moteur de recherche de mon blog de cuisine « Saines Gourmandises », vous ne serez pas déçus ^^)

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73 réflexions au sujet de “10 « indiscrétions » sur la vie secrète des courgettes…”

  1. Toujours de bons conseils. Merci Marie. J’adore le bébé courgette qui fait ouin. Je vais tendre l’oreille quand j’irai au potager🤣

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  2. Bonjour Marie, merci pour ce bel article imagé et humoristique qui comme à ton habitude est aussi très instructif. J’ai bon nombre de tes livres de cuisine mais il me manque celui sur le jardinage. Je pense qu’il va bientôt venir compléter ma collection 😉

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  3. Je les trouve bien jolies moi c’est courgettes Frioulana, en tous cas elles ont une chouette bouille 😊 merci pour toutes ces informations!

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  4. Je retiens toutes ces variétés de courgettes pour l’an prochain. Chez moi c’est toujours les mêmes tous les ans, celle bien verte et lisse qu’on voit partout….. dimanche j’ai visité un jardin remarquable et le propriétaire qui a une collection incroyable de calebasses séchées a aussi des pâtissons et tes courgettes à grosses verrues qu’il a fait sécher C’est magnifique. Bonne soirée et merci pour cet article très humoristique. Nicole

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  5. Merci pour cet article très intéressant.
    En ce qui me concerne, petit jardin de région parisienne oblige, je n’ai qu’une variété, la non-coureuse de Nice.
    L’oidium a attaqué fin juillet. Elles ont eu droit à la coupe punk mais les jeunes feuilles, bien que moins atteintes, étaient toutes piquetées de blanc. Il y a 2j, j’ai pulvérisé une solution de bicarbonate de potassium, elles ont retrouvé leur belle couleur verte, meme si le vert n’est pas aussi homogène qu’avant l’ oidium. J’espère que ça va durer! Pour la nourriture, compost très jeune et beaucoup de paillage avec les dechets du jerdin et du BRF, c’est tout, je n’ai rien d’autre.

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    • Oui, le bicarbonate de potassium ce n’est pas mal du tout, je l’ai aussi utilisé parfois. Au moins il ne sent pas mauvais ^^

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  6. une belle page de vie du jardin
    chez moi pas de jardin mais j avoue que voir pousser manque
    le cri de la carotte aussi mais la vie fait que..
    j’aime beaucoup l idée des petits punks dans le jardin
    au vus de toutes mes petites bêtes dans le jardin elles adorerait
    mon fils pensait même que mes fraises des bois sauvages étaient fausses!
    moins de gouts c est l été sinon ce soir belle nuit pour les étoiles allongé dans le jardin joli cinéma merci Marie bisous bonne soirée

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    • Merci pour ton gentil message Bluetit… je partage avec toi cet amour du « cinéma » en plein air, le soir au jardin 🙂

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  7. Merci c’est toujours un délice de vous lire et d’admirer les photos !
    Vous donnez de très bons conseils.
    Gardez-vous des graines pour faire vos semis l’année suivante?
    Merci beaucoup

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    • Et non hélas, je ne garde pas mes graines car les différentes variétés s’hybrideraient entre elles.
      Merci en tout cas pour ce gentil message 🙂

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  8. Mille mercis Marie pour cet article, et pour le livre « Permaculture familiale « que j’ai acheté en 5 exemplaires car je l’offre à mes amis jardiniers.
    Je ne me lasse pas de vous lire et relire et d’admirer vos photos. Et surtout de pratiquer dès la lecture, les lasagnes et d’y planter illico salades, cèleri et choux qui ont l’air très contents, le compost à courges qui semble plaire aux courgettes 2ème vague et aux potimarrons, et merci pour le « truc » des rubans de graines ! Je n’avais jamais réussi les carottes et là, ça semble bien parti.
    Coté cuisine, les gaufres aux courgettes quel régal ! J’en fais à tous mes invités et leur file les références de votre livre.
    Pour en revenir à votre article sur les courgettes, le ton m’a bien amusée, mais il tombe à pic car mes courgettes et autres cucurbitacées commencent à avoir l’oïdium. Je viens de les asperger de moitié lait demi écrémé moitié eau, et votre expérience des vieux plants me console un peu.
    Je n’ose pas mettre du soufre car j’ai l’impression que c’est « chimique » et ça me répugne.
    Bravo aussi pour vos livres de cuisine notamment « 19h25… »
    Un seul regret : ne pas vous avoir connue plus tôt.
    Bien amicalement et bonne continuation.

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    • Merci pour ce si gentil message qui me touche beaucoup Anne-Marie…
      Pour te rassurer : le souffre n’est pas du tout dangereux, c’est au contraire un élément plutôt favorable à la fertilité du sol, contrairement au cuivre dont il ne faut pas abuser.
      Bien amicalement aussi 🙂

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  9. Bonjour Marie,

    Grand merci pour toutes les précisions (et l’humour!) 😃
    Mais je suis aussi très intéressée par les nombreuses recettes que tu nous proposes en fin d’article et là … rien ! (je suis allée à plusieurs reprises sur Saines Gourmandises, j’ai cliqué sur recettes et demandé « courgette » : rien ne se passe 🥲😂 c’est le grand vide (ou alors je suis plus que nulle quoique …)

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  10. Merci pour cet article toujours aussi plaisant à lire que les autres !
    Je vais aller booster mes courgettes qui commencent à montrer des signes d’oidium et l’an prochain, je testerai le 2ème semis.

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  11. Cc Marie ,avez vous lu  » Un jardin dans les Appalaches » de Barbara Kingsolver ? Il y a un chapitre consacré à ses récoltes de courgettes qui m’a bien fait rire !

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  12. Joli article plein d’humour et de poésie. Je ne connaissais pas la courgette « pustuleuse » je vais la tenter l’an prochain merci pour cette découverte. cette année je n’ai fais que de la gold rush et blanche de virginie et je suis moyennement satisfaite, la production n’est pas au top comme l’an dernier, la météo y est sûrement pour quelque chose dans mes hautes montagnes d’ariège

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    • Peut-être le début de l’été a-t-il été un peu trop frais pour vos courgettes Lisa 🙂
      Mais elles peuvent se rattraper d’ici octobre !

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  13. Coucou Marie
    Trop bien ton article sur cette star : la courgette.
    Tu l’as bien résumée cette courgette trop bonne trop généreuse mais on l’aime à toutes les sauces.
    Et toujours avec ton humour qui te caractérise.
    Belle fin de semaine
    Je t’embrasse fort.
    Jacqueline

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  14. merci pour cet article, je les lis avec attention, et j utilise votre livre tout le temps !
    question : les longues de nices, vous les cueillez a quel stade pour les manger en courgette ? ( petite avec encore la fleurs d accroché, moyenne sans fleur ou énorme encore verte),? car j ai eu la surprise qu’une grosse soit filandreuse alors qu une autre était bien comme il faut ???? merci 😊

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  15. coucou Marie,

    Merci pour cette fabuleuse histoire et petits secrets de nos fameuses courgettes.
    Ici, les courgettes sont un peu plus difficile que dans ton fabuleux potager. Obligée de les polliniser à la main, pourtant mon potager a beaucoup d’abeilles, mais elles ignorent mes bb courgettes qui font ouin ouin! et je ne sais pas pourquoi! Cette année je les ai planté dans une planche de culture remplie de déchets verts ou légumes depuis l’automne dernier et aussi de fumier. et bien malgré cela, elles ne m’en ont pas donné tant que ça. :/
    elles sont vraiment difficiles ces coquines!
    Le petit lait leur a donné un petit coup de booste il y a peu, mais pour le moment, elles ne me redonnent que des fleurs mâles. On verra ce que les prochaines semaines me réservent à ces demoiselles!
    Je vais noter précieusement les différentes variétés de courgettes que tu cites pour l’an prochain.
    Pour ta grande famille, tu as planté combien de pieds de courgettes, stp? cela me donnera une idée pour la mienne aussi 😉
    et génial pour ton livre/agenda 2024. Hâte de le recevoir et le feuilleter!

    merci encore Marie et bonne fin de semaines
    bises

    Répondre
    • J’ai planté 8 pieds en avril, et 4 de plus en juillet 🙂
      Bon week-end ma chère Cendrillon, et merci pour ton si gentil message.

      Répondre
  16. Bonjour Marie !
    Merci pour cet article au sujet des courgettes. Petite question : nos plants donnent bien, pas de mildiou ni rien de suspect. Cependant, il arrive régulièrement que des bébés courgettes deviennent jaunes, ne grossissent pas et finissent par tomber. Que se passe-t-il ? Il n’y a pas de trace de champignon ni rien… Sur un même plant, certains bébé meurent de cette façon, alors que d’autres se mettent à pousser. Merci pour votre aide !

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    • Chère Cécile, le mildiou ne touche pas les courgettes à ma connaissance, juste l’oïdium.
      Quant aux jeunes courgettes qui « avortent », c’est parce qu’elles n’ont pas été pollinisées hélas…

      Répondre
  17. Merci Marie pour cet article car au retour de vacances,je me suis demandé que faire devant ces feuilles atteintes d’oidium!!!!j’ai taillé…à suivre…j’y ai mis au pied du purin de banane,j’espère ne pas avoir fait de bêtises !!!!

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    • Je n’utilise jamais de purin de banane donc je ne peux pas te dire, mais à priori ça ne peux pas leur faire de mal à tes courgettes. C’est juste que c’est beaucoup moins riche que le fumier par exemple…
      Bonne week-end Anne-Lise 🙂

      Répondre
  18. Merci pour vos bons conseils concernant la culture des courgettes. Merci de nous faire partager votre longue expérience, c’est bien utile… Bon courage !
    Moi je croule sous les courgettes et les tomates : les miennes et celles que l’on me donne. Je n’avais cette année que 3 pieds de courgettes et 12 de tomates, mais pour nous deux, c’est encore bcp. J’ai fait bcp de conserves et le congélateur est bien plein. J’en ai un peu marre (un peu est un euphémisme)… Je suis à cours de recettes innovantes utilisant ces légumes ! Pensez vous faire un livre sur ce thème.

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    • Un livre uniquement avec des recettes de courgettes et de tomates je ne pense pas, désolée… mais quelque chose d’approchant, oui 🙂
      Bon week-end Cricri !

      Répondre
    • Bonjour Cricri (c’est le surnom de ma sœur 🥰)
      Si je peux me permettre une des meilleures recettes pour passer des courgettes un peu grosses c’est la soupe froide de courgettes, un peu peu d’ail, un peu de menthe, du bouillon de poule ou de légumes, 20 min. de cuisson et quelques coups de mixeur girafe après cuisson, délicieux et très rafraîchissant par temps de canicule 👍

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  19. Cette année je n’en ai pas encore récolté une seule, elle ne font que des fleurs males. Je n’ai pas encore compris pourquoi.
    Je les ai traitées « comme d’habitude », ici pas de fumier mais du compost . Ici mai a été inhabituellement froid et juin inhabituellement chaud et sec (mais je les ai arrosées régulièrement)
    Si tu as une idée…..ça m’intéresse.

    Répondre
    • J’ai beaucoup entendu parler de ce problème par d’autres jardiniers mais cela ne m’est jamais arrivé et du coup, je ne saurais vraiment pas quoi te conseiller ma pauvre Cassiope…
      Bon courage !

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  20. Bonjour Marie,
    Merci pour ce bel article, comme d’habitude, des sourires et de la joie mais aussi de chouettes astuces !!
    Au potager j’ai la Tromba d’Albenga, maman de la longue de Nice, mais en tant que niçoise tu dois la connaître (réputée meilleure ?!?) tellement productive et généreuse, elle envahit un olivier, j’ai d’ailleurs arrêté la récolte avant l’overdose pour les laisser devenir courges. Sinon cette année j’ai semé la petite grise d’Alger, très productive, délicieuse et parfaite pour les petits farcis 😋 Petite question, j’envisage d’essayer la Friulana l’an prochain, lui trouves-tu un goût de fond d’artichaut comme cela est parfois mentionné chez les semenciers ??
    Merci encore pour tes charmantes et si enrichissantes publications.
    Bel fin d’été à toi, à toute ta famille et à ton magnifique potager 😉

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    • Quel gentil message, merci Nathalie…
      Est-ce que la Tromba a aussi une chair ferme comme la Longue de Nice? Si c’est le cas, il faut que je la teste l’an prochain 🙂

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      • De rien, merci à toi pour ces beaux partages.
        Et pour la chair de la Tromba d’Albenga : oui tout à fait, c’est une cucurbita moschata elle aussi et non pas C. pepo comme les autres courgettes « classiques », d’où cette chair plus ferme et moins fibreuse, en tout cas au stade courgette. Juste pour info à Albenga (après Sans Remo) ils ont 3 légumes avec IGP, la fameuse Trompette + un artichaut épineux, un délice cru en salade + une tomate dite coeur de boeuf Liguria très belle et très bonne, bien productive. Passer plus de 20 ans à Nice ça laisse des traces, n’est-ce pas 😂.
        Bien bon dimanche

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  21. Félicitations, je viens de voir que tu signes cette année l’agenda du jardinier chez Terre Vivante, moi qui ne voulait pas en acheter cette année, et bien voilà c’est raté 😂

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  22. Encore moi pour une dernière question sans vraiment de rapport avec l’article, tu as écrit 2 livres sur la cuisine niçoise, « Carnets de cuisine… » et aussi « Cuisine du Pays,… » Est-ce une réédition, y trouve-t-on les mêmes recettes, sinon lequel me conseilles-tu ? Merci d’avance

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    • Oui, ce sont les deux mêmes ouvrages, le second étant une réédition hélas abrégée par l’éditeur pour des raisons économiques… le premier est beaucoup mieux !

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  23. Merci pour ton article si bien rédigé et plein d humour ! J’ai appris bcp de choses et… j espère réussir à chouchouter mes vieux Pépés de courgettes pour les faire redemarrer ! Nous raffollons tellement de la courgette ! Belle fin d été et au passage tu croiseras certainement dans les prochains jours mes grds et leur grd père !

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    • Oui, je les attends avec plaisir Sophie 🙂
      Je t’embrasse bien amicalement, et te souhaite aussi une très belle fin d’été !

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  24. Merci pour tous ces conseils,Marie, sur la culture des courgettes. Je suivrais tout cela pour la saison prochaine, cette année mes 2 pieds n’ont rien donné….le sol doit être trop pauvre. Et je n’ai pas de poule… je tenterai une plus grosse dose de fumier en granulés, qu’en dites vous?
    Je reste très surprise par le délai des plants: semer fin avril en godets et repiqués en pleine terre mi mai … ça me paraît cours 15 /18 j pour obtenir 4 feuilles, non?
    En tous cas bravo pour vos récoltes et vos solutions à tous les problèmes ☺️

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    • Les plants de courgette se développe vraiment très vite dès qu’il fait chaud, et sur ma dalle de béton il fait très chaud 🙂
      Oui, pour l’an prochain un peu plus de fumier fera plaisir à vos courgettes 😉
      Bon week-end Béatrice !

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  25. bonjour

    quelques reflétions a propos de cette article. la longue de Nice n’est pas une courgette. pour être courgette il faut être « cucurbita pepo » et la longue de Nice est une « cucurbita mochata » mais comme la courgette, la courge musquée peut se consommer immature.
    la trompe d’Albenga a la chair aussi ferme que la longue de Nice. ce sont toutes les deux des « cucurbita mochata ». cette année je les ai cultiver en suspension; elles devrais être presque droite, plus fine et plus longue. de plus les fruits auront la même maturité de partout. (personnellement je préfère la trompe d’Albenga)
    pour conserver les graines il est facile de faire de la pollinisation manuelle que ce soit pour conserver la variété ou pour tester une hybridation. pour éviter l’avortement, il ne faut pas laisser d’autres fruits grossir. si la plante réussi a faire ses graines la plante aura fait sont cycle et donc va se concentrer pour que la maturité de ses graines soit au mieux. si le plant fait beaucoup de fleur males, c’est souvent du a un excès de chaleur. pour essayer de compenser, il faut bien pailler et bien arroser (mais ce n’est pas toujours suffisant)

    bonne journée
    yves

    Répondre
    • Bonsoir Yves,
      Merci pour ces précisions !
      Cependant, étant Niçoise, je peut vous dire qu’à Nice on les appelle bien « courgettes » quand elles sont vertes, et « courges » quand elles sont grosses et oranges à maturité. Comme quoi y a la théorie, et la pratique 🙂
      Très belle soirée à vous,
      Marie

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  26. Oh que cet article tombe bien à point… maintenant je comprends pourquoi mes plants de courgettes produisent si peu: ils ont faim. Je pensais que mon compost maison, mes petites poignées de granulés de fumier et de poudre os/sang/poisson étaient suffisantes. Grave erreur, les courgettes sont visiblement des morfales. Merci pour ces formidables informations toujours présentées avec tant d’humour.

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  27. bonsoir

    d’abord une question : pourquoi depuis la reprise du blog après les problèmes qui ont durée quelques semaines, l’ordinateur affiche systématiquement : « votre commentaire est en attente de validation ». qui valide ? Pourquoi ce message ? comment faire pour qu’il ne s’affiche plus ?

    vous voulez essayer la tromba d’Albenga l’année prochaine, pourquoi ne pas la goutez cet automne. si la canicule ne persiste pas trop, je pourrais vous offrir un fruit de cette variété

    bonne soirée
    Yves

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  28. Ah j’ai bien ri encore une fois chère Marie! Mais je ne suis pas d’accord cette courgette granuleuse est magnifique (ou alors tu l’as trop bien photographiée). Pour ma part je ne croule pas sous les courgettes qui font beaucoup de fleurs mâles comme l’an dernier alors que nous avons eu un été plutôt frais et pluvieux et pas de canicule, ce qui ne m’empêche pas de tester les bonnes recettes de ton livre. En revanche je croule sous le chou kale dont j’ai secoué les gousses dans mes plates bandes, et après avoir grainé, mes choux de l’an dernier sont repartis comme en 40. Je vais voir combien d’années je les garde… bises chère Marie et bonne rentrée !

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  29. Bonjour, je suis journaliste et je souhaiterais vous interviewer. Auriez-vous la gentillesse de me contacter pour que je vous en dise plus ? Bonne journée.

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  30. Merci Marie pour ce délicieux et pratique article.
    J’ai déjà utilisé le Soufre (1 seul f 😉) sur l’oïdium des courgettes : efficace et sans danger.
    C’est même excellent pour la peau et pour renforcer l’immunité respiratoire.

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