Ce que l’expérience m’a appris sur les haricots…

J’espère que vous avez passé un bel été au jardin 😉

Ici, après un départ très trèèès lent à cause de la pluie et des températures si basses du début d’été, le potager déborde à nouveau de légumes estivaux, avec juste un petit mois de retard par rapport aux autres années. Nous récoltons de véritables brouettes de tomates, de courgettes, et même les aubergines et poivrons – lesquels boudaient un peu fin juillet vu la météo- nous régalent à foison.

Mais c’est d’un autre légume que je voulais vous parler aujourd’hui, puisqu’il s’agit du haricot.

Ce sont juste là quelques notes, prises au départ sur mon téléphone lors de ma dernière récolte (oui, c’est comme ça, je pense souvent à vous au jardin, en me disant « Tiens, il faudra bien que je pense à leur dire ça, et puis ça »…).

Je vous les livre un peu vrac, au moins autant en vrac que mon cerveau et mon emploi du temps en cette semaine de rentrée 😅.

Le merveilleux haricot nain mangetout « Velour », facile à récolter (car il se détache bien du feuillage vert), de production échelonnée, résistant aux maladies… seul bémol : comme tous les autres haricots mauves ou violets, il perd sa jolie couleur à la cuisson !

Les haricots, pionniers du potager

Les haricots ont été une de mes premières réussites il y a plus de 20 ans, lorsque j’ai commencé à cultiver ce jardin. La terre, pauvre, sablonneuses, compactée et envahie d’adventices, n’était pas encore aussi merveilleusement riche que maintenant, et beaucoup de légumes y végétaient désespérément … mais ces braves haricots, eux, se sont vraiment comportés en pionniers. Travaillant le sol avec leurs racines, l’enrichissant en azote (car les haricots savent capter l’azote de l’air et le libérer dans le sol grâces aux nodosités de leurs racines… à condition toutefois de bien laisser ces racines DANS le sol après culture, je vous raconte ça plus loin), puis servant de biomasse pour pailler les cultures d’après, ils m’ont bien aidée.

À mes débuts au jardin, d’autres légumes ont servi de biomasse bien malgré eux (toutes mes innombrables cultures ratées 😅) mais au moins les haricots ont-ils aussi produit de la nourriture, ce qui était très satisfaisant ;).

Le haricot mangetout « Red Swan », et sa jolie teinte un peu iridescente rose-mauve aux reflets argentés. Lui aussi facile à retrouver au milieu des feuillages, il présente des gousses charnues mais contenant très peu de fils.

« Salaire » vitaminé pour ramasseurs désignés-volontaires…

À l’époque, j’avais déjà quatre petits iroquois de 6, 5, 4 et 2 ans… donc autant dire que ces lignes de haricots, cela représentait tout de même un gros boulot pour une maman toujours ensevelie sous le linge, les jouets à ranger, les repas à préparer, les crêpages de chignon à arbitrer, etc. (c’était malgré tout la belle époque ;)).

Aussi, pour occuper cette petite troupe tout en obtenant un peu d’aide, j’avais trouvé un système machiavéliquement astucieux 😂 : le concours de haricots !

Les petits ramasseurs venaient faire peser leur récolte, et obtenaient un bonbon pour 200g de haricots ramassés ET équeutés. Or, 200g, c’est déjà beaucoup pour des tout-petits, et cela représente une bonne assiette de haricots… la leur 😅.

Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que les « bonbons » étaient en fait des vitamines naturelles en forme d’animaux (je ne sais pas si cela existe encore ?), et je faisais ainsi d’une pierre quatre coups : occupation de la petite troupe pour une bonne heure au moins 2 ou 3 fois par semaine + ramassage des haricots + équeutage + joie des enfants devant leur petit trésor de « bonbons » sans non plus trop leur ruiner les dents. La saine émulation pour gagner le premier prix (un « bonbon » en plus) permettait d’obtenir des récoltes tout à fait honorables, et tout le monde raffolait de haricots, ce si sympathique légume de « concours » 😇.

Une belle récolte de « Red Sawn », « Velour », et haricots nains « Pratiques en mélange » (ces derniers produisent leurs gousses au dessus du feuillage, c’est sympa au moment du ramassage !).

La fin des haricots ?

Malgré tout, j’ai abandonné ces pauvres haricots pour de nombreuses années… car avec le temps, les iroquois-ramasseurs et moi-même avons été bien occupés par ailleurs (ils ont toujours aimé m’aider au jardin ou pour le soin aux animaux -même sans bonbons 😅-, mais avec l’extension du potager et un début de quête d’autonomie j’avais opté pour des cultures moins chronophages au moment des récoltes).

J’ai toutefois toujours cultivé des pois gourmands, car ils ont l’avantage d’arriver tôt au printemps, quand il n’y a pas encore grand-chose. Les haricots, eux, craignent le gel (contrairement aux pois gourmands qui peuvent être semés dès février !) et débarquent donc toujours en été, quand bien d’autres légumes leur font concurrence.

Était-ce la fin des haricots ?

Lorsque j’ai rédigé le livre « Mon fabuleux jardin en permaculture » il y a tout juste 4 ans, j’ai écrit « je ne cultive pas de haricots, préférant garder la place pour d’autres cultures moins chronophages à récolter ».  Et pus je m’y suis remise l’année d’après, en me disant que j’allais probablement avoir un peu de mal à tout cueillir à temps mais qu’après tout, on se régalerait déjà de quelques belles assiettes.

Là, j’ai à nouveau été séduite par leur facilité de culture, la générosité de la production et même… la beauté de la plante. Car tout est beau dans le haricot : son feuillage très sain, ses belles fleurs blanches ou roses, ses longues gousses brillantes et colorées.

Mes deux recettes préférées avec des haricots : 1/La salade tiède de haricots, pommes de terre, tomates et oignons rouges, avec plein d’herbes (persil, basilic, ciboulette) et une bonne vinaigrette… 2/ Les haricots verts bouillis 20min à l’eau salée puis sautés dans une poêle en fonte avec un peu d’huile d’olive et d’ail, en ajoutant une lichette de beurre cru hors du feu (oui, en plus de l’huile d’olive, vous avez bien lu 😂).

Faites péter les haricots !

Et depuis 3 étés, on se ré-ga-le à nouveau de pleins paniers de haricots. Les ramasseurs en culotte courte ont été remplacés par de grandes jeunes filles attentionnées, et forcément qu’avec une telle main d’œuvre la récolte n’est plus un souci ;).

-Petite astuce Numéro 1 (pour les fainéants) : lorsque vous cueillez vos haricots, cassez la tige d’un petit coup d’ongle plutôt que de tirer dessus. Ainsi, le haricot sera déjà équeuté (vu que la petite « pointe » du dessous n’a pas du tout besoin d’être coupée, sauf si le haricot a été ramassé un peu tard : dans ce cas seulement, le fait de l’équeuter aux deux bouts permet de mieux « tirer le fil »).

-Petite astuce numéro 2 (pour les bigleux dans mon genre, ceux qui sont capables de passer 3 fois devant un haricot vert sans le voir)… cultivez des variétés à gousses mauves ou blanches 😉 !

-Petite astuce numéro 3 (pour les petits jardins et/ou les fainéants 😅) : bien qu’ils soient forcément un peu moins productifs, cultivez de préférence des haricots nains car ils s’insèrent vraiment facilement entre deux cultures, sans leur faire d’ombre ni les étouffer. Cela permet aussi d’économiser le temps d’installation de tipis ou de structures en bambous de 2 ou 3m de haut, activité tout aussi chronophage que la récolte mais absolument incontournable dès lors qu’on cultive des haricots grimpants…

Autre intérêt des haricots nains : ils produisent plus vite que les grimpants (moins de 60 jours après le semis, et la récolte s’échelonne sur presque deux mois !).

Là c’est une photo alors j’ai conservé les queues pour que ce soit plus joli mais dans la « vraie vie » je les laisse sur le plan…

Quand poivrons et laitues nous courent sur les haricots

Au potager j’aime associer, sur le même rang, poivrons et haricots ou laitues et haricots.

Pour information, mes rangs font 80cm de large, et sur un rang je peux combiner : soit une ligne de poivrons + une ligne de haricots nains, soit une ligne de haricots nains (au centre) flanquée de 2 lignes de laitues.

Après chaque culture, généralement fin août ou début septembre, je coupe les plants au niveau du collet, laissant soigneusement les racines dans la terre afin qu’en se décomposant, les nodosités restituent l’azote emmagasiné (ce qui n’est pas tout à fait aussi efficace si l’on arrache les plants, laissant les racines à l’air libre sur le sol). J’attends que cette biomasse magnifique se flétrisse 2 ou 3 jours, puis je la réunis en andain étroit, bien au centre : il se décomposera tranquillement au cours des semaines, mais le rang est déjà fin prêt pour recevoir des plants de laitues d’hiver, de divers choux chinois ou encore un semis en ligne d’épinards ou de mâche de chaque côté de l’andain ;).

Rien à voir avec les haricots mais avant que vous ne me le demandiez : les pommes de terre colorées que l’on aperçoit sur la photo précédente sont un mélange de variétés « Amandine » (blanche), « Rosabelle » (peau rose, chair blanche), « Mulberry Beauty » (peau rouge cerise, chair rose vif), « Vitelotte » (peau noire, chair bleue-violette) et « Ulysse » (peau et chair bleues). Je les ai toutes cultivées cette année au potager, elles sont sublimes… mais la meilleure, gustativement parlant, reste à mon goût la modeste petite « Amandine » 🙂

Autres petites infos utiles (encore plus en vrac 😇) sur le haricot :

-Si vous voulez décorer rapidement et à peu de frais un grillage ou une clôture disgracieuse, plantez quelques graines de haricots d’Espagne : il pousse à vitesse grand V, formant de longues lianes de plus de 3m, de très belles fleurs rouges, et même des gousses comestibles (environ 100 jours après le semis). Le haricot d’Espagne est réputé moins sensible aux maladies que les autres variétés mais attention, les limaces en raffolent tout spécialement…

-Il est important de ne pas semer le haricot plusieurs années au même endroit car il est sensible à certaines maladies (graisse du haricot, rouille, anthrachnose…). Je ne peux toutefois pas vous en dire plus à ce sujet, car chez moi ils n’ont jamais été malades.

-Les fameuses nodosités (petites « boules ») pourvoyeuses d’azote sont en fait une sorte de symbiose entre de sympathiques bactéries présentes naturellement dans le sol et la racine des haricots. La nature est mystérieuse…

-Le haricot nécessite donc peu de fertilisation azotée, et dans tous les cas mieux vaut éviter le fumier frais, qui peut lui nuire ! Si votre sol est déjà bien riche en humus, inutile de l’amender avant de semer le haricot, véritable engrais vert à lui tout seul. À la rigueur, un peu d’engrais organique spécial « fleurs et rosiers » ou « arbres fruitiers » peut améliorer les récoltes avec un ratio azote/potasse/phosphore convenant mieux aux haricots qu’un simple engrais « pour potager ».

-Attention à ne pas semer le haricot trop tôt au printemps, car une toute petite gelée à 0 ou -1 peut lui être fatale…

-Ne le semez pas trop profondément : comme pour l’ail, un vieux proverbe dit que le haricot doit « voir partir le jardinier » ;). Profondeur idéale : 2 à 3cm, soit juste le bout mobile de l’index.

-Attention ! Cette information est trop peu connue, mais le haricot cru ou mal cuit peut présenter une certaine toxicité… j’ai souvent entendu dire que cela concernait uniquement les haricots nains, ou les haricots rouges, mais sans avoir la moindre confirmation de ces restrictions. Alors mieux vaut rester prudents, car les intoxications par haricots mal cuits (nausées, maux de ventre, etc.) sont assez courantes !

Dans le doute, faites-les toujours bien cuire : 20min, c’est le top !

Récolte de haricots nains extra fins mangetout « sans fils », en mélange de variétés « Calypso » (vert), « Velour » (violets) et « Voltage » (jaunes)… très bien aussi, avec vraiment peu de fils et une production hyper abondante !

Toc ! Toc ! Voilà les news...

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50 réflexions au sujet de “Ce que l’expérience m’a appris sur les haricots…”

  1. Coucou Marie
    J’espère que tu as passé un bel été avec toute ta famille. Très intéressant l’article sur les haricots. Nous en faisons au jardin et aimons bien. Nous faisons des haricots nains et ils ont bien donné sauf les premiers qu’on a fait…. c’est pas grave. Et merci pour toutes les astuces que tu donnes.
    C’est toujours un plaisir de te lire.
    Je t’embrasse très fort.
    Jacqueline

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  2. Quel merveilleux jardin vous avez là ! Cette année j’ai réussi mes haricots verts j’en ai ramassé une fois puis par manque de temps ils sont encore à attendre que je les cueille ! Merci pour vos bons conseils.

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  3. Bonjour , mon haricot grimpant adoré Neckarkonigin, il reste tendre même gros et il a déjà le goût du beurre, contrairement à Neckargold qui est jabmune mais peu intéressant. J ai essayé cette année cor des Alpes très réputé mais finalement pas aussi concluant. En nain j adore Améthyst violet. C’est vrai que les violets sont excellents

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  4. Merci pour ces bons conseils Marie, l’an prochain j’aurai plus de place, je vais tester les haricots. Par contre, pour la cuisson, je ne partage pas vos craintes, je les cuits 8 à 10 min selon l’épaisseur, pour les garder al dente et personne ici n’a jamais eu de problèmes digestifs avec les haricots.

    Puis je me permettre de vous suggérer un sujet : dans votre livre vous parlez d’un seau « magique » contenant tout un petit matériel de jardinnage, même une fourchette :). Est-ce que vous avez un système de rangement dans ce seau ? J’ai essayé mais la ficelle s’emberlificote autour de la pelle, je perd mon marqueur…..

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  5. Bonjour Marie,
    Je cultive toujours de haricots, c’est une culture que je trouve facile et en effet, généreuse ! J’ai un faible pour la variété Pongo, mais tu me donne envie d’en essayer d’autres… Tout comme toi j’équeute à la cueillette et je laisse la pointe. Je sème dès avril sous serre, au pied des tomates, cela me permet d’en récolter assez tôt. Les semis suivants se font dans le jardin.
    Au plaisir de te lire !

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  6. Chaque année un tipi de haricots bleus qu’on ne peut pas rater ( une mélange 3 couleurs cette année) Se mangent très bien même un peu gros. Sans prendre le fil. Je cueille aussi de cette façon depuis longtemps car je déteste équeuter
    Je prends même une paire de ciseaux avec la hauteur
    Je sème toujours en godets en ville pour limiter la perte due aux limaces. Cette année c’est en effet tardif c’est la 3 semaine de récolte
    C’est tellement bon un haricot. Les prochains seront en grain ..sont beaux tes haricots !

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  7. Trop beau ces variétés violettes! Ici on est fan des haricots Vigneronne, magnifiquement bigarré jaune et violet. Et encore une astuce, pour la conservation, les haricots se congèlent bien crus!

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  8. Merci pour ces belles photos et toutes ces astuces. J’ai semé 2 rangs de haricots nains fin juillet sous ma serre (je suis en montagne) en me disant que j’en aurais en début d’automne : les graines ont eu du mal à germer, et un des rangs a carrément eu les feuilles sorties disparaître alors que l’autre en face se porte bien. Bizarre. Au jardin, même en échelonnant, on a du mal à avoir des récoltes en continu. Ils donnent plein pot pendant 15 jours en juillet et des fois se remettent à fleurir début septembre.

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  9. Très intéressant cet article (comme toujours). Depuis des années, je sème la même variété de haricots nains : des « Rudy ». Ils sont prolifiques, pas malades, ne font pas trop vite de fils, mais je crois que la raison principale c’est en mémoire de mon beau-père qui ne faisait que cette variété, que nous passions un certain temps à récolter et mettre en conserve. A chaque fois que je les sème, c’est comme s’il était à côté de moi. Et c’est une des rares variétés de graines que je consens à acheter en non bio. Mais l’année prochaine je vais suivre ton conseil et semer des rouges grimpants (en plus des mes précieux « Rudy ».
    En revanche, tu m’apprends que les haricots crus sont toxiques !! mes petits-enfants adorent en manger crus … Je vais leur expliquer…
    je t’embrasse bien fort.

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  10. Bonjour Marie
    Merci pour ce bel article.
    Cette année après 2 semis qui n’ont pas voulu montrer le bout de leur germe, j’ai laissé tombé…
    Je ressayerai l’année prochaine en tentant les superbes Red Swan.
    Bonnes récoltes !

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  11. Bonjour Marie,

    Merci pour vos bons conseils et vos toujours si jolies photos !
    Où achetez vous vos graines de haricots ?
    Merci pout tous vos partages !
    Belle journée ,
    Isabelle

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  12. Merci mille fois pour vos partages. Ils me font rire, me font rêver et sont à la source de belles réussites au potager.
    Grâce à vous, j’ai découvert la tomate Honey Moon, la tomate Orange Queen et la courgette Zéphyr. Je me disais justement, c’est dommage que Marie Chiocca n’écrit pas à propos des haricots. Et voilà, bingo; un superbe article. Merci:)

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  13. Je suis très fan de haricots et j’ai opté pour l’améthyste à rame et le haricot beurre à rame aussi pour leur belle couleur au départ puis pour leur productivité et j’ai construit avec les moyens du bord un tunnel où ils ont grimpé allègrement formant ainsi un tunnel à haricots. Pour ne pas toujours produire les mêmes variétés je tenterai les tiennes l’an prochain. Changer me fait toujours un peu peur car certains haricots sont bourrés de fils si on se loupe au ramassage 😲. Rien ne vaut l’expérience d’une ou d’un autre
    jardinier pour tester😁. As tu essayé les variétés pour congélation ?merci pour tes supers blogs🥰

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    • Et non, je n’ai pas testé car j’avoue ne pas congeler beaucoup de légumes, cela prendrait trop de place… et notre congélateur est toujours plein 🙂

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  14. Bonjour Marie,
    Quelles photos sublimes, comme toujours ! 🤩
    J’aime bien cultiver des haricots que je rate beaucoup moins que les légumes racines ; je sème des violets grimpants du biocoop, que je trouve bons, pas autant que les talismans de biaugerme mais je les trouve si beaux ❤️ avec leurs fleurs roses. Je plante un grand piquet au milieu de mes courges et 8 graines autour et ils grimpent tout seuls. Je ne les fais cuire que 10 min et ils sont très fondants? D’ailleurs nos amis thaïs les saisissent juste au wok et je suis surprise de cette réputation de toxicité ? Tu m’as bien fait rire avec tes méthodes machiavéliques pour faire cueillir les enfants 😂.
    Bonne rentrée chère Marie!!! C’est toujours un plaisir de te lire. 😘

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    • Je ne suis pas médecin, mais j’ai vu qu’ils en parlaient même sur le site du centre anti-poisons… du coup je ne sais pas 🙂

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  15. Merci beaucoup Marie, pour toutes ces précieuses informations nées de ton expérience. J’espère en planter l’année prochaine, cela me rappelle des souvenirs d’enfance . Par contre, je me souviens que nous vivions l equeutage comme une punition, ta technique avait du bon.
    Maintenant que nos enfants sont grands, nous equeutons en amoureux 😍

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  16. Bonsoir Marie,
    Après plusieurs années de délicieux haricots Blauhilde grimpants mais avec autant de galères à installer les treilles en bambou 😅, j’ai opté cette année pour de délicieux haricots beurre nains, et je compte bien découvrir les variétés que tu conseilles l’an prochain!
    Par contre, pour ma part, je blanchis toujours les haricots 10 minutes seulement « al dente », puis sautés à la poêle, et personne n’a jamais été malade 😊
    Bonne soirée, et merci pour tous tes conseils!

    Répondre
  17. Un article fort intéressant et heureusement, je n’ai pas encore arraché mes plants de haricots, je vais donc suivre le conseil de couper au collet pour bénéficier de tous les bienfaits pour mon sol. Cette année, j’ai semé des ‘purple queen’ (très prolifiques, nains et jolie couleur violette) et surtout des haricots à écosser d’anciennes variétés normandes (‘4 au mètre’, ‘noir de Créances’, ‘oeil de perdrix’…trop beaux) pour alimenter notre grainothèque locale et quelques haricots d’Espagne.

    Répondre
  18. Bonjour Marie,
    je cultive chaque année des haricots contender, je garde mes graines et les mélange avec celles de mon fils. Ils sont sans fil et donnent une bonne récolte.
    J e les cuis 10 minutes et je fais des conserves pour l’hiver.
    Merci pour tous ces bons conseils.

    Ginou

    Répondre
  19. Bonjour Marie,
    Je n’ai jamais écrit de message, mais je lis tout depuis des années. Je suis très surprise de lire que le haricot serait toxique mal cuit… Depuis toute petite je mange les haricots verts crus tout juste cueillis, et mes enfants ont maintenant pris l’habitude aussi car c’est comme ça que nous les aimons le plus. Je vais donc chercher de plus amples informations sur le sujet, car s’il est vrai que les occasions sont rares pour nous de bons haricots direct d’un jardin, quand c’est le cas nous nous régalons…

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    • Je l’ai souvent lu, mais n’ayant aucun moyen de vérifier je ne sais pas exactement… cela dépend peut-être des variétés?

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  20. Bonjour Marie,
    Cette année j’ai eu beaucoup de mal à installer une ligne de haricots. Pourquoi ? Mystère.
    Enfin ils se sont mis à produire.(violets grimpants).
    Mais la variété que je préfère c’est Moncayo. Qui, eux, n’ont pas voulu pousser cette année ou qui ont fait le régal des nombreuses limaces printanières.
    Merci pour vos articles aux si belles photos

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  21. Coucou Marie
    Je profite d’un temps où seuls les escargots sortent….pour échanger avec vous et surtout vous dire le plaisir de vous lire ,ça redonne la pêche.
    J ai trouvé le plant de vigne Isabelle , j attends que la pluie se calme pour l installer.
    Je vais faire comme vous dites pour les haricots ( laisser les racines en terre) , cette année j ai fait des cupidons nains et des cupidons , pour le 2 èm semis , ils ont bien rendus , le 1er avec le sec j en ai ramassé qu’ une fois.
    Par contre je n arrive pas à faire pousser l ail , ils ne grossissent pas , je ne vais pas renouveler l opération cette année ,
    A la prochaine lecture et merci de vos conseils et votre humour , j aime bien .
    Jocelyne

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  22. Bonjour Marie
    Rien à voir avec les haricots 😉 mais aujourd’hui sur la 13/14 de France Inter, à 52mn25, une certaine Marie Chioca a été citée en exemple pour sa super recette du « Pot de compote », en réaction aux médiocres goûters ultra transformés plébiscités de nos jours pour les enfants ….
    Peut être as-tu déjà été avertie ?
    Je t’embrasse
    Lilat

    Répondre
  23. Bonjour Marie,
    Merci pour cet article, je note l’idée des haricots violets ou mauves pour faciliter la cueillette. Je note aussi l’idée du concours et des bonbons pour les enfants car je me reconnais dans votre anecdote : chez moi c’est 8, 6, 4 ans et 5 mois (la dernière va déjà devoir apprendre à marcher !).
    Pour les haricots grimpants, ils ont quand même deux avantages : ils produisent sur une plus longue période que les nains, en général, et le ramassage n’exige pas de se plier en deux. Pour le tuteurage, je fais une structure en « pi grec » que je plante et je suspends des fils (nœud d’alouette, c’est très rapide) sur lesquels s’enroulent les haricots.

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    • Merci pour votre gentil retour Alain 🙂
      Vous avez raison, au moins pour récolter les haricots grimpants on ne se fait pas de lumbago 😉
      Bonne soirée à vous,

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  24. Ils sont beaux ces haricots. Ma fille est promue éplucheuse de petits pois et haricots, l’été, ça m’avance bien.
    Merci pour ces précisions et belle soirée Marie.

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  25. Chère Marie votre merveilleux livre sur la permaculture familiale a fait de mes ma 4ème année potagère un total succès car j’ai quasiment tout mis en pratique sous le regard d’abord narquois de mon mari et surtout de mon gentil beau-frère, qui lui, « potage » depuis de nombreuse années. Et maintenant qu’il voit le résultat, je ris beaucoup de lui suggérer de mettre en pratique votre livre, que bien sûr je lui ai offert.
    Pour en revenir aux haricots, je me souviens de mon père qui avait inventé un système anti fatigue pour ramasser les haricots nains : un petit banc fait de 3 morceaux de planches récupérées, dont 2 verticales vissées sur de vieux skis de l’écartement du rang de haricots. Et il pouvait faire glisser ses skis et ramasser ses haricots assis.
    Même assise, ça ne me dit rien, alors je fais pousser uniquement des haricots à rame, et cette année j’ai mis le spectaculaire et délicieux « haricot kilomètre » de la « bonne graine ». Avec 3 de ces haricots, on remplit l’assiette : succès garanti, pas de fil et nous les mangeons comme des spaghettis. J’en remettrai tous les ans, c’est trop bon, trop drôle et sans fatigue. Juste avoir des grilles pour les faire grimper.
    Merci pour toutes vos photos, vidéos, livres et pour votre personnalité que j’aime beaucoup.
    Bien amicalement.

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  26. Merci Marie pour ton blog toujours tellement sympa et rempli de conseils incroyables ! Ça fait bien 6 ans que je te suis et je ne manque aucun de tes articles. L’automne commence sérieusement à pointer le bout de son nez ici et je me demandais si tu faisais encore des semis ? Si oui lesquels ? Je basculerai bien sur de l’autosuffisance à l’année également. Merci pour tes précieux conseils

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    • Désolée de répondre si tard, septembre a été un peu particulier pour moi et ce n’est que maintenant que je trouve le temps de revenir sur ce blog… du coup, ma réponse arrive un peu tard et j’en suis désolée.
      Courant septembre j’ai semé des radis d’hiver, de la claytone, des épinards, de la mâche et diverses « verdures asiatiques ». J’ai aussi planté des salades d’hiver.
      Bonne journée à toi Camille,
      Marie

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  27. Ah! Le haricot du jardin si délicieux, et capable de remplir quelques bocaux pour l’hiver… Ayant peu de place au jardin, j’ai testé cette année le Carminat tuteuré sur tipi. Il est d’un beau violet, très long, absolument sans fil ni maladie, j’en suis fan. Et le haricot beurre, fondant, qui va donner jusqu’aux premières gelées. Merci pour ta recette de salade, je vais la tester très vite, tant que j’ai encore quelques tomates au jardin.

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    • Oh, merci beaucoup pour ces chouettes idées de variété, le Carminat tu le prends où?
      Bonne journée à toi Nathalie 🙂
      Marie

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  28. Bonjour Marie merci pour ce nouvel article dans le blog 🙂
    En effet j ai été étonnée lors de la lecture de votre livre pour le balayage de la culture de haricots donc merci pour les détails et la relance ! Et votre premier paragraphe me rassure tellement, je suis jeune maman de deux bouts de 4 ans et 2 ans … et le jardin a tellement de mal à avancer (installation depuis 2 ans). Mais j espère vraiment arriver à votre résultat d ici 10 ans 😂 !
    Bon dimanche

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