Joies et misères d’un potager de mai…

(Petit article spécialement dédicacé aux jardiniers découragés qui se disent « pff, ça n’arrive qu’à moi »…).

1er juin.

Je me pose enfin devant mon clavier pour vous donner quelques nouvelles du potager. Ce printemps a été quelque peu chaotique, avec un mois de mars étonnement doux initiant une avancée phénoménale des cultures, puis la « baffe » d’une tempête de neige en avril (avec gelées sur plusieurs jours), le tout suivi à quelques jours d’intervalle par trois semaines de canicule (du jamais vu en mai, plus de 55°C dans la serre pourtant ouverte à tous vents, mes pieds de tomates ressemblaient à des épinards cuits) assortie d’une sécheresse mémorable. En fait, il n’est quasiment plus tombé d’eau depuis cette fameuse neige, et dans le nouveau potager il faudrait sauter à pieds joints sur la grelinette pour qu’elle daigne s’enfoncer…

Ajoutez à cela mes 3 semaines de convalescence au moment le plus « critique » (avril, quand il faut quasiment lancer toutes les cultures principales en même temps), mon peu d’énergie alors qu’il aurait ensuite fallu abattre la tâche à tours de bras, le zèle dévorant des pucerons (pas d’eau cette année = ils se jettent sur tout ce qui contient de la sève), l’armada de rats taupiers qui a décidé d’investir mon potager, une autre armada de limaces qui s’aiguise les mandibules en attendant la première pluie, des canards coureurs qui ont piétiné mes semis avec leurs petites palmes (et dévorés mes plants de choux rouges, ça ne ressemble pourtant pas à des limaces que je sache !) et vous comprendrez que tout n’est pas tout vert (j’allais écrire « tout rose », mais pour un potager ce serait quand même un peu ridicule ;)).

Et c’est là qu’il ne faut pas oublier la règle N°1 du jardinier : ne jamais baisser les bras !

Allez, c’est donc parti pour quelques petites nouvelles en vrac. Des bonnes et des moins bonnes, mais après presque 20 ans de jardinage on relativise… :

Je sais, j’ai déjà posté cette photo de laitue sur Saines Gourmandises, Instagram, WatsApp… promis, après j’arrête ^^.

=> Cette année, les laitues n’ont jamais été si grosses… ça c’est pour le bon côté. Le 2ème effet Kiss Cool c’est qu’étant donné la sécheresse et la chaleur phénoménales de mai, elles sont toutes en train de monter en même temps. Alors chaque matin, je ramasse une brouette (oui, une brouette !) de laitues montées pour les distribuer à mes poules qui sont encore parquées dans leur enclos-volière. Et oui car à cette période de l’année, les cocottes vaquent d’habitude joyeusement à leurs occupations (se réduisant principalement à picorer) dans le verger. Mais l’herbe peine à se renouveler depuis cet hiver… faute d’eau ! Quand en mai le libre parcours ressemble à un paillasson, ça ne laisse rien présager de chouette pour la suite de l’été… Les poules restent donc au bercail, histoire de ne pas porter le coup de grâce aux quelques brins d’herbes survivants. Cela occasionne quelques petites complications (picage de plumes, crêpage de croupion et autres prises de bec, je vous en reparlerai : elles sont comme nous pendant le confinement, un peu sur les dents… enfin, si tant est que les poules aient des dents, nous sommes bien d’accord) bien qu’elles disposent pourtant d’une assez grande volière. Mais au moins, elles ne manquent absolument pas de verdure fraîche en abondance.

=>Les cebettes sont superbes, elles agrémentent nos salades chaque jour et ne souffrent absolument pas du manque d’eau. Mais la mouche de l’oignon les a trouvées. Du coup elle trouvera aussi mes poireaux en juillet je le crains… la bataille sera rude, car je ne me casse pas le dos à planter chaque été des centaines de poireaux pour repaître des imbéciles de vermisseaux même pas reconnaissants !

=>Autre calamité, les limaces. Mais ça, c’est récurrent… je dirais qu’elles sont peut-être même un peu moins présentes cette année mais le petit GPS planqué dans leurs antennes les a menées tout droit à mes dahlias (RIP), mes concombres, mes salades et mes jeunes choux.

Sous ces canards, un plant de chou rouge qui ne vit pas le meilleur jour de son existence…

=>Ma petite troupe « anti-limaces » de canards coureur indiens n’est pas encore très opérationnelle. Pour le moment, les mignons se dandinent comiquement dans le potager et se baignent dans les bassines avec des petits « coincoins » attendrissants, ça me fait sourire et c’est déjà ça. Je ris nettement moins quand ils aplatissent de leurs petites palmes maladroites le rang entier de laitues fraîchement plantées, ou se couchent sans vergogne en travers de mes légumes, histoire de faire bronzette tout l’après-midi sur un petit « transat » confortable en feuilles de jeunes choux (forcément, une fois que le canard daigne bouger son popotin de là, lesdits plants ressemblent à une crêpe). Il va falloir que je réfléchisse à un dispositif anti-canards pour les plants les plus fragiles… Protéger les légumes des canards qui les protègent des limaces, ça devient un tantinet compliqué, mais on va essayer de gérer.

=>Les rats taupiers ont invité tous leurs cousins du coin pour une sorte de festival Woodstock dans mon jardin (aux cris de « Creuseur Power  !», « Sous les tomettes, le carnage », « Je ne veux pas perdre ma vie à cultiver » et toutes sortes de c*nneries). Je n’en ai jamais vu autant, ils me narguent en se baladant sans vergogne entre mes orteils en plein jour, c’est pour dire s’ils sont sûrs d’eux ! Dans le potager, la situation est critique. Leur patient travail de sape a miné le sol via des centaines de galeries et l’ennemi cerne mes légumes de toutes parts, lançant chaque jour des attaques éclair dévastatrices. Beaucoup de pauvres légumes innocents restent blessés sur le sol, flétris, amputés de leurs racines. D’autres disparaissent littéralement dans les galeries, enlevés par l’ennemi qui les dévorera un peu plus loin (attention, cet article contient des scènes de violence nécessitant une autorisation parentale !).

Face aux campagnols, il y a juste une jardinière que beaucoup décrivent comme douce et sensible mais qui, au fond, sent comme des instincts de Rambo en treillis reprendre furieusement le dessus face à cette racaille des potagers (on a tous notre petit côté obscur inavouable). Alors je pose des pièges chaque soir (oui, et même hélas des pièges « vulnérants » comme on le dit si pudiquement, enfin, des pièges zigouillants quoi…) car avec les taupiers il n’y a pas d’alternative et non, je ne travaille pas des heures en plein soleil chaque semaine pour nourrir une bande de rats aux dents jaunes qui me détestent prodigieusement. Pardonnez-moi de ressentir un peu plus d’amour et d’intérêt pour mes enfants, au point d’avoir l’outrecouidance de leur donner la priorité sur les légumes que je cultive. Il y a aura sûrement des anti-spécistes pour protester, me trouver abominable, pour tenter de me faire culpabiliser en expliquant que c’est de ma faute parce que je n’ai pas assez de chouettes, de serpents et de renards dans mon jardin (pardon d’être aussi ignare, mais où puis-je adopter les 48 serpents, 8 renards et 32 éperviers nécessaires à la régulation des 845 campagnols qui sont en train de se reproduire sous le sol de mon jardin ? Merci pour l’info. Et heu, d’ailleurs, juste pour savoir -pas pour faire du mauvais esprit-, j’aurais une autre question… : en quoi cela serait-il plus « éthique » et moins « cruel » pour les rats taupiers d’être avalé tout cru par une couleuvre, dévoré vivant dans le terrier d’un renard ou le nid d’un rapace plutôt que d’être assommé sur le coup par un piège qui ne leur laissera même pas le temps de comprendre ce qui arrive ?). Bref, la bagarre est rude… et pas très joyeuse car croyez-moi, ça ne me réjouit pas. Non, je ne suis pas cruelle. Et quand je dégage d’un piège la dépouille d’un rat, le sentiment de victoire est mitigé d’un peu de pitié pour l’ennemi vaincu. Mais beaucoup de jardiniers très respectueux de la Vie en sont arrivés comme moi à cette conclusion que l’on peut presque tout réguler naturellement dans un jardin riche en biodiversité, sauf les rats taupiers… pour eux on n’a pas encore trouvé de solution « non vulnérante » qui soit efficace ! (oui parce que l’infusion de sureau, le pipi humain ou les crottes du chien dans les galeries, la fritillaire impériale, le tourteau de ricin et autre artillerie de carnaval, mes rats taupiers ça les fait rire, et à la sortie de leur motte de terre ils s’aspergeant même les aisselles d’after shave « Sureau/pipi/ricin » pour me montrer à quel point ils s’en fout*nt…). Juste pour l’anecdote, et pour ceux qui trouvent encore que j’exagère de ne pas vouloir « partager » avec les campagnols : j’ai planté en mars 45 topinambours (un carré gigantesque, pour s’en régaler tout l’hiver prochain) et seuls 8 plants ont levé. Après inspection on s’est aperçu que le carré de topinambours est totalement miné de galeries, et après ce réveillon printanier les rats se rabattent maintenant vers mes patates, les racines de mes jeunes fruitiers, les carottes et tout ce qui pousse au potager. C’est pour dire comme l’heure est grave…

=>Nous avons installé une nouvelle serre (ça je vous en reparlerai plus tard ;)) pour avoir le bonheur de savourer des tomates plus tôt. Sauf que début mai il y a fait si chaud (au moins 55°C, mais je ne peux pas être plus précise car le thermomètre de la serre ne monte pas plus haut) que les plants n’ont pas encore produit de fruits. Il faut dire qu’au-delà de 35°C les tomates peinent un peu à fructifier car on dit que la fleur « coule »… Patience. Nous aurons des tomates mi-juillet, comme les autres années, quand celles qui ont été plantées dehors auront pris leur temps et que celles de la serre auront été réanimées ^^.

=>La culture des fèves a été une vraie réussite ! Par contre, elles sont littéralement couvertes de colonies de pucerons (j’ai bien des coccinelles mais elles sont débordées), on les sent s’écraser sous nos doigts (les pucerons, pas les coccinelles) lors de la récolte des gousses et ce n’est vraiment pas très jojo. Mais beaucoup de jardiniers témoignent du fait que cette année est particulièrement « puceronnée ». Notez que je ne fais rien contre les pucerons -même quand il y a en a beaucoup- car eux affaiblissent certes un peu les cultures mais acceptent quand même de partager les récoltes…

=>Les quelques patates nouvelles que les campagnols daignent me laisser tant ils sont occupés ailleurs sont sublimes. Ce sont des « Amandine », une variété que j’aime beaucoup, et on s’en fait des ventrées en récoltant nos futures poêlées au fur et à mesure. Commencer sa recette par « Aller chercher sa fourche bêche… » c’est vraiment chouette ;). La récolte des patates a quelque chose d’enfantin et joyeux, un peu comme la chasse aux œufs de Pâques ^^.

=>Pois gourmands, pois croquants, laitues, mesclun, épinards, blettes, persil, cebettes, aillet, carottes… tout cela fait chaque jour notre bonheur et cède, à mesure des récoltes, la place aux cultures d’été. Semis de carottes d’hiver, de panais, de fenouil, de scorsonère, de persil tubéreux, plantation de céleris, de choux, de poivrons, de tomates, de physalis (que je tente cette année pour la première fois suite à un commentaire laissé sur ce blog par un jardinier enthousiaste), de kiwanos (mais que serait donc un potager sans qu’on y cultive parfois des trucs loufoques ^^), de cardons, de courgettes (première fleur femelle aujourd’hui !), d’arroche, de potirons (cette année je teste trois nouvelles variétés dont le Vert Olive, le Jaune de Paris et l’Hokkaïdo) ont bien occupé mes dernières semaines… 😉

=>Il ne reste plus qu’à attendre la fin des salades, des pois et des fèves, leur remplacement par des poireaux, fenouils, choux chinois, chicorées, etc., l’installation de l’arrosage par tuyaux micro-poreux et le paillage. Après ça, le plus gros sera en place avant l’été, je pousserai un petit soupir de soulagement… et peut-être même commencerai-je à déplier mon transat sous le cerisier du potager. J’ai dit « peut-être » ^^.

Car je demande bien quelle tuile va encore me tomber sur le coin de la grelinette 😉

Des piérides?

Du mildiou?

De l’oïdium?

De la grêle?

La teigne et la mouche du poireau?

La septorise du céleri?

Le bothrytis du basilic?

Sûrement un petit cocktail de tout ça… ^^ Mais les récoltes seront malgré tout au rendez-vous, pourvu de ne jamais baisser les bras… 😉

Oooh, la jolie chenille de machaon ! Je l’ai évidemment laissée en paix car bien qu’elle se nourrisse du fenouil de mon potager elle sait partager, elle. Suivez mon regard, les rats taupiers…
Les canards « coureur indien » 3 ou 4 jours après éclosion. J’en ai 10 maintenant, deux adultes achetés en couple cet hiver et les 8 jeunots :). Pour répondre à vos questions angoissées, la cohabitation avec le chien se passe mieux qu’il y a deux ans. Mais je ne laisserai pas les canards boire dans la gamelle de ma beauceronne les yeux fermés non plus ! Heureusement, un portillon toujours fermé sépare le jardin d’agrément (où les toutous vivent en liberté) du potager. Portillon tout symbolique pour une grosse bête qui saute ses 1m60 sans broncher, mais le symbole d’une clôture, croyez-moi ça compte pour un brave chien de berger ^^.
Chaque jour, même récolte… Le ré-gal ! J’ai rédigé un article l’an dernier sur ce blog vous présentant le pois gourmand, une de mes cultures chouchoutes. Et puis, quand on le fait pousser au potager on peut le ramasser encore plus jeune que ne le font les maraîchers… Ils sont à la fois fondants et al dente, sucrés, sans le moindre fil. Je me demande s’il existe meilleur légume au monde !
Dans cette bassine, des carottes « Marché de Paris ». Ce sont des mini-carottes toutes rondes, un peu comme de gros radis. Je les sème parce qu’elles sont hâtives (déjà), mais aussi pour laver mon honneur de jardinier. Car oui, j’avoue, je rate presque toujours la culture des carottes. Et quitte à récolter des trucs minables, là j’ai au moins l’excuse de pouvoir dire « Ah, mais c’est parce que ce sont des Marché de Paris, c’est pour ça qu’elles sont riquiqui ». Cet hiver, mes « Monstrueuses de Guérande » et « Gigantesques de Nantes » (variétés non homologuées, ne les cherchez pas chez le grainetier ^^) ressembleront toutes à des « Marché de Paris » mais d’ici là, je trouverai bien une autre excuse ;).
Comme la newsletter du blog bugue depuis des semaines, vous avez probablement raté le dernier article : il s’agissait de cette recette dont je vous remets le lien ici. Remarquez que si vous avez loupé le dernier article faute d’être prévenus, vous avez aussi probablement loupé celui-ci, où je suis en train de vous expliquer que vous avez loupé celui d’avant. Pas de panique, dans mon prochain article, je vous donnerai le lien de l’article loupé où je vous mettais le lien de l’article raté précédent, et ainsi de suite jusqu’à cet automne, voire cet hiver, enfin, jusqu’au jour où vous tomberez sur ce blog par hasard, ou sciemment mais en marmonnant « mais qu’est-ce qu’elle fiche Marie Chioca depuis des mois, il est mort son blog ou quoi? ». Et entre-temps, je continuerai à payer chaque mois cette formidable newsletter qui m’a blacklistée parce que quelques personnes ont « signalé en spam » les deux malheureuses notifications par mois que je vous envoie au lieu de nous demander de les désabonner proprement (oui, je reconnais, le formulaire de désabonnement ne marche pas bien pour le moment mais nous avons toujours désabonné dans la journée les personnes qui nous en ont fait la demande)… Plus d’explications ici (avec, en prime et entre deux rouspèteries, 20 sauces de salades pour assaisonner vos laitues)… Le virtuel, c’est que du plaisir moi je vous dis.

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73 réflexions au sujet de “Joies et misères d’un potager de mai…”

  1. Les poules ont gardé peut être la mémoire de leurs ancêtres dinosaures et croient avoir des dents 😉… bon espérons que ces fichus rats vous laissent quelques légumes afin que vous nous régaliez de vos recettes. Bon courage pour cette lutte et cette sécheresse. Bonne soirée chère Marie
    Ps : avec ou sans News letter… je suis toujours là

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  2. Bon courage Marie. Il va falloir que tu sortes la carabine avec tous ces intrus dans ton jardin. Article ou pas je suis toujours la moi aussi à l’affût de tes recettes. Bises. Nicole

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    • La carabine ^^
      Je suis capable de me tirer une balle dans le pied 😉
      Des bises Ninidio, et bel été à toi,
      Marie

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  3. Bonjour Marie,
    Avec ses chaleurs, il est très difficile de faire un potager. Mes choux fleurs ont monté e graines, salade epinard etc…
    L’an dernier trop d’eau, cette année pas assez,l’an prochain sera parfait.
    L’espoir fait vivre et j’ai voir vivre ton jardin…
    Merci Christine
    A

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    • Au jardin, il n’y a jamais rien de parfait ^^
      Une fois qu’on en est bien persuadé, on prend beaucoup mieux les divers inévitables aléas 🙂
      Bon courage Christine !
      Marie

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  4. Finalement, les deux choses qui m’ont appris le lâcher prise, c’est la maternité et le jardinage! Nouveau potager cette année suite à un déménagement et je découvre des physallis et du raifort plus qu’envahissants, beaucoup de limaces (mais je partage, et celles en tenues léopard sont sublimes) et surtout, ma première invasion d’aleurodes (mouches blanches) que je combats telle calamity jane à coup de spray au savon noir (si tu as d’autres idées, je suis preneuse). Mais les tomates sont déjà grosses comme des balles de golf alors de meilleurs jours sont à venir!

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    • Les aleurodes, ça c’est un truc qui -pour le moment !- fiche la paix à mon potager ^^
      Bon courage Bubulle 🙂
      Marie

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  5. Bonjour,
    merci pour votre nouvel article ; même dans le Cantal nous avons des problèmes avec la sécheresse et la chaleur cette année … Mes tomates ressemblent aux vôtres ! Mais cette nuit, bel orage, cela devrait faire du bien au potager !
    Pour les rats-taupiers, nous avons trouvé une assez bonne solution, mais je ne sais pas si elle peut être adoptée avec des chiens et de jeunes canards : nous avons depuis l’an dernier deux chattes « de la campagne » (une ne suffisait pas !), et chaque jour nous les voyons attraper un ou deux rats taupiers chacune (plus ceux que nous ne voyons pas …). Il reste encore quelques campagnols, ils m’ont aussi dévoré une grande partie de mes topinambours et sous la paille la terre est toute labourée, mais nous sommes assez contents du résultat.
    Bonne journée à vous, Stéphanie

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    • J’ai eu des chats par le passé, et ils ne chassaient que la croquette ces coquins 😉
      Je suis jalouse des vôtres là, pour le coup ^^
      Bonne après-midi à vous Stéphanie,
      Marie

      Répondre
  6. Bonjour Marie, merci pour les encouragements ! Moi, ce sont les poules que je suis obligée d’enfermer actuellement, surtout parce que j’ai une terrassière experte en déplantage de jeunes légumes (oui j’invente des mots !), une amatrice de choux sur pieds, et une qui écrase tout comme si elle avait de grosses pattes de canard. Alors j’envoie mon mari ramasser les limaces et les porter aux poules !!!!

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    • Un mari comme ça c’est la classe, pas besoin de canards coureurs indiens du coup ^^
      Bonne après-midi Isa Bel 🙂
      Marie

      Répondre
  7. Bonjour Marie,
    Je comprends mieux la disparition de mes salades ! Je trouvais les limaces très voraces cette année ! Les rats taupiers 😳
    Je suis novice (potager depuis le 1er confinement) et m’y suis mise grâce au vidéo d’Olivier et depuis cette année, grâce à votre livre. Espérons que les 3 chats des nouveaux voisins vont me débarrasser de ces ogres. Bon courage à vous. Sylvie

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    • Est-ce que vous avez trouvé des galeries? Sinon cela peut aussi être des vers de hannetons ou des vers taupins, qui mangent la racine des salades…
      Bon courage à vous 🙂
      Marie

      Répondre
  8. Haaaa je compatis tellement… Les rats taupiers qu’elle plaît… Nous avons notre lot aussi, de calamité du potager. Et bien que nous mangeons très occasionnellement de la viande, nous réglons ces petites bêtes avec des pièges…
    Ici la chaleur a fait énormément souffrir mes choux. Je dois tout resemer… Je ne sais pas trop s’il est encore temps, mais on va essayer de ne pas baisser les bras…
    Chaque année nous apporte son lot de bonheur et de malheur au potager …

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  9. Je vois que nous avons les mêmes soucis ai potager! Ici aussi les rats taupiers se font un malin plaisir à manger mes plants tout neuf en particulier courgette, cornichons et concombre cette année….. La chasse aux limaces est de mise tous les soirs et les pucerons…. N’en parlons pas ils ont sucés mon sureau et maintenant ils s’en prennent à mon mirabellier et aux tournesols….
    Pour le reste on ramasse comme vous des immenses salades ainsi que des petits pois et des pois gourmands !
    Je pense que la saison va être plutôt belle car le potager est un brin en avance cette année malgré la neige de fin avril!

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    • Oui, ici aussi c’est en avance de 3 semaines au moins 🙂
      J’ai déjà des poivrons verts et des tomates cerise, la classe…
      Régalez-vous bien Julie !
      Marie

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  10. Bonjour.

    Je commente votre blog pour la première fois.

    Je tenais à vous remercier, votre livre à été une révélation et mon potager est méconnaissable grâce à vous. Je reprend confiance au potager. (J’ai un parallèle une forêt jardin en implantation qui me prend beaucoup de temps).

    J’ai fait l’acquisition de 3 petits coureurs indien. Et j’avais le même soucis que vous, ils marchent sur les petits plants, cassent pas mal et se couchent sur mes beaux pak choy prêts à manger. J’ai réglé le soucis en plantant des petits tuteurs en canne de Provence au pied de chaque plant fragile (je retire une fois bien poussé), j’ai de la chance d’avoir accès à une belle quantité de canne il faut dire. Ça reste très efficace sur la limace ! Je n’ai quasiment plus de dégâts.

    Mon soucis cette année fut la chenille defoliatrice, je n’avais jamais vu ça de ma vie. J’ai traité le soir à la bactérie pour la phrase du buis. 24h. Plus rien du tout. Radical.

    Et les salades ce sont intégralement faites manger par les larves de hannetons. Un cauchemars. Moi qui adore la salade. J’ai eu beau planter planter planter. Les une après les autres elles se sont faites massacré. Décourageant.

    Courage à vous et à votre beau jardin nous inspiré tous !

    Répondre
    • Si vous prenez le soin de déterrer les plants de salade aussitôt qu’ils fanent, vous y trouverez souvent le ver de hanneton (ou un taupin, un ver orange très fin) en train de se goinfrer au niveau du collet. Il faut les retirer, sinon une fois leur festin terminé ils iront à la salade d’à côté…
      Bon courage Agathe,
      Marie

      Répondre
  11. Je relativise mes batailles contre le ou les mulots qui se régalent de nos cerises ( plus une pour nous avant maturité) des nèfles ( la plupart grignotées) et de fraises. J’espère surtout qu’ils vont laisser les abricots et les tomates tranquilles. Mais je songe à installer des pièges. Bon courage à vous et toujours admirative de vos photos, recettes et votre jardin. Vos livres ne sont jamais bien loin.

    Répondre
    • Ah, au jardin rien ne se passe jamais comme prévu, autant bien s’en persuader comme ça on est moins déçu quand la cata arrive… mais en persévérant, on arrive toujours à produire de bonnes et belles choses.
      Bon courage !
      Marie

      Répondre
  12. Oh la la je suis embêtée aussi avec ces rats envahie jusque sous le gazon vers mes arbres… ils ont commencé l’année dernière en mangeant tout ce qui leur plaisait dont mon figuier ! Et cette année ils ont envahi le gazon le long du ruisseau et se rapprochent dangereusement de mes petits arbustes et de mon grenadier! Moi pareil que vous plus de pitié ! Après avoir enterré du tourteau de ricin, enfoui quelques crottes et poil de mes cavaliers King Charles dont l’une a chopé un rat au passage! Je suis passée au level 2: carbure de calcium dans tous les trous et poison. Désolée dame nature mais la c’est pas possible je me casse pas le dos (ça s’est déjà fait) pour ne rien avoir… Bon courage à vous!

    Répondre
    • Bonjour Ines,
      Le carbure de calcium je ne connais pas, c’est quoi?
      Merci beaucoup pour votre réponse 🙂
      Marie

      Répondre
  13. Bonjour Marie,

    En vous lisant , je voie qu’on partage certaines peines du jardinier! Cette année , en effet , les limaces sont redoutables : elle ont mangé toutes mes betteraves que j’ai semé 2 fois avec le même résultat catastrophique. Et tout ça, malgré les granulés que j’ai acheté pour les combattre.
    On dirait qu’il y a un stock infini de limaces !
    La sécheresse est très rude, l’herbe s’est transformée en paille, c’est juste horrible.
    J’ai investi dans du paillis de chanvre et malgré les arrosages le soir , c’est tellement sec. Mes choux romanesco ont monté en graines ….à mon grand désespoir, car j’avais hâte de voir cette culture.
    On croise les doigts pour les cultures estivales !

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  14. Bonjour Marie, je viens de terminer votre livre qui m’a été recommandé par une amie. Je l’ai donc reçu en cadeau pour la fête des mères. J’ai adoré et j’ai bien ri tant je me suis vue dans certaines situations. Je vais donc moi aussi prévoir un seau avec mon matériel. Je viens juste de commencer mon tout petit potager en permaculture surtout pour faire connaître le vrai goût des légumes à mon fils. Merci beaucoup de ce que vous faites et bon courage avec vos rats taupiers ( moi ce sont les taupes). A bientôt de vous lire! Armelle

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    • Merci beaucoup pour ce gentil retour Armelle, je suis très touchée 🙂
      Je vous souhaite beaucoup de bonheur au jardin,
      Marie

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  15. Merci Marie pour vos partage ! Votre livre est devenu mon livre de chevet et je m’en suis inspirée pour mon premier potager ( j’ai quitté Paris 6e pour la Baie de Somme 😊🥰) Je dois « construire » mon jardin et Potager car les précédents occupants en avait fait un parking recouvert de petits galets. J’ai donc du boulot et besoin de conseils… Merci donc pour les vôtres et ceux de Terra Potager ! Et bonne chance dans votre guérilla contre les ratatouilles trop gourmands ! Judith

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  16. Merci Marie pour ce bel article …finalement pour l’instant je vais voir directement sur ton blog pour voir si un nouvel article est arrivé…
    J’espère que tout à ça rentrera vite dans l’ordre en premier lieu pour toi …ça pompe une énergie ce genre de déboire…
    En région centre…pas d’eau non plus …c’est inquiétant.
    S’adapter est sûrement un des verbes à conjuguer le plus dans le jardin.
    Très belle journée à toi

    Répondre
  17. Marie
    Je confirme que les chat.tes sont de redoutables exterminateurs/trices de campagnols, musaraignes & souris.
    Encore merci pour vos écrits si imagés.
    Anne

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    • J’ai testé il y a des années, mais les miens n’étaient pas très intéressés ^^
      Pauvres minous, de tout façon ils se sont fait écraser car nous avons une route sous la maison et les gens roulent comme des fous. C’est pour cela qu’on n’a jamais repris de chats, les enfants ont trop pleuré à chaque fois qu’on en retrouvait un aplati sur la route (on s’en ai fait écraser 4 en 6 ans !)…
      Bel été à toi,
      Marie

      Répondre
  18. Super ton article, comme toujours. Il permet de relativiser nos propres déconvenues au potager (oui c’est un peu égoïste) . Je peux dire « ho hé, ça vaaaa, même Marie Chioca elle rencontre des problèmes… »
    Je confirme que cette année, les pucerons sont légion. J’en ai plein sur mes fèves, car je ne les ai semées qu’au printemps, mais je les laisse tranquille car si je les supprime, je supprime aussi la nourriture des coccinelles. Mais bon, c’est vrai, c’est pas « ragoutant! »
    Je t’embrasse et je te souhaite un très bon week-end.

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    • Cette année les coccinelles m’ont fait rire car il y avait une armada de pucerons mais ça ne semblait pas les intéresser plus que ça. Elles devaient faire un régime je pense ^^
      Plein de bises Pat 🙂
      Marie

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  19. dans le Limousin nous avons tous les cousins de tes rats taupiers qui dégomment aussi tout ce qui pousse… d’accord avec toi sur le rôle régulateur des renards et autres sauvageons qui étaient là bien avant et faisaient le taf comme on dit !! Pas de remède miracle, désolée, et même constat dans notre potager. Je note tes carottes façon « radis monstrueux » pour remplacer les classiques longues et fines qui ne font jamais rien de bien. Et même constat sur les pucerons, mini insectes noirs sur les rosiers, pivoines et autres fleurs de fruitiers. Nous attendons les petits pois avec impatience, les salades fondent plus vite que leur ombre (restent 2 sur 30) et les semis de haricots ont été boulottés… la cagette de nouveaux semis en barquette cette fois pour faciliter la pousse et les repiquer déjà costauds, est noyée sous les eaux d’orages….. je crois que je vais aller faire la sieste au moins ça sera productif ;o))) Merci pour tous tes partages et ton humour !!

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    • Bon courage Hortense…
      Comme je le dis souvent, au jardin il faut se persuader une bonne fois pour toutes qu’il y aura de toute façon des soucis. Ainsi, on est moins déçu quand ça arrive ^^
      Mais en persévérant, on produit quand même, le tout c’est de ne pas trop se décourager.
      Je te souhaite malgré tout un bel été au jardin,
      Marie

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  20. Bonjour Marie,
    J’aimerais partager mon expérience avec les Physalis ! Je cultivais depuis 3 ans le « Physalis peruviana » dont l’envergure de 1,50 mètre en tous sens était spectaculaire mais, même en les semant très tôt au printemps, la maturité tardive au mois de septembre m’a fait changer de variété ! Cette année j’ai semé et planté le « Physalis pruinosa preciosa » qui normalement aura 2 mois d’avance par rapport au Peruviana ! J’ai également planté, pour la première fois, des kiwanos ! Ils se développent comme des concombres avec un feuillage plus petit ! Hâte de voir les fruits et de les gouter… Continuez à nous régaler avec ces magnifiques photos de votre jardin ! Bonne journée à vous.

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    • J’ai tenté les kiwanos aussi cette année, j’ai hâte 🙂
      Bel été au jardin Sylvie (et merci pour la précision sur les physalis !)
      Marie

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  21. Je me sens un peu moins seule, et j’ai bien ri de vos/nos déboires !
    Je cultive des potagers depuis plus de 40 ans et constate que les maladies et ravageurs se multiplient au-delà de seuils tolérables rapport énergie investie/récolte. De mon expérience de vieille jardinière, quelques « trucs » et conseils (cœurs sensibles s’abstenir, ne pas perdre de vue que si on se casse le dos à cultiver un jardin, c’est pour se nourrir et les ravageurs ne sont pas partageurs) :
    – Contre les campanoles, outre les pièges tueurs à l’entrée des galeries, l’inondation des galeries est radicale car elle tue les nichées. J’ai la chance d’avoir une source, donc je garde ouverte une seule issue et y enfile un tuyau et laisse l’eau couler. Les chats peuvent être efficaces à condition d’avoir des chats de campagne habitués à chasser. Les chats nourris aux croquettes n’ont plus cet instinct et leur seule utilité est de «marquer» un terrier ou une galerie en restant couchés dessus.
    – Contre les limaces, je pose des planches de bois entre mes carrés et les retourne quotidiennement entre mars et juin pour ramasser les limaces et escargots qui s’y réfugient au frais. Les limaces nourrissent les poules et les escargots les hérissons. Je dis parfois que c’est de loin ce que je récolte de plus abondant, il en sort chaque jour une bonne centaine, un puits sans fond qui finit quand même pas se réguler et rendre la cohabitation équilibrée.
    – Mildiou et oïdium : après chaque pluie, pulvérisation préventive d’un mélange 1 l. eau + 1 cc bicarbonate alimentaire + 1 cc savon noir et curative : 1 l. eau + 1 dl petit lait ou lait ecrémé
    Bon courage et continuez à nous enchanter avec vos photos sublimes et textes allègres.

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    • Un immense merci pour ces partages d’expérience si précieux chère Wilma 🙂
      Je vous souhaite un très bel été au jardin !
      Marie

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  22. Coucou Marie
    merci pour ton article des nouvelles de ton jardin qui produit toujours de beaux légumes en quantité
    notre jardin n’est pas trop moche il est plutôt beau, on a eu beaucoup de salades, des fraises, les groseilles commencent et le reste pousse. on a eu de la pluie sans orage (heureusement ce n’est pas le cas d’autres endroits) qui a fait un bien fou au jardin aux arbres fruitiers car c’était sec de chez sec
    Je t’embrasse fort et reste fidèle coûte que coûte
    Jacqueline

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    • Merci de tout coeur chère Jacqueline, je suis très touchée de ta fidélité si tu savais 🙂
      Plein de bises bien amicales,
      Marie

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  23. Bonjour Marie,

    J’ai acheté votre livre qui est magnifique et plein de bon conseils sur le potager mais aussi sur la façon de cuisiner les légumes.

    J’ai fait une liste des graines à acheter avec ceux que vous avez mentionné.
    Le choix est tellement vaste sur les sites que vos retours vont grandement m’aider à faire ce choix cornélien.

    Ayant un petit potager, je pense congeler mes graines pour pouvoir les utiliser plusieurs années.
    Mais est ce une bonne solution de conservation ?

    Merci pour vos conseils.

    Bon courage à vous.

    Angélique

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    • Sincèrement, je n’ai jamais tenté de congeler les graines Angélique, du coup je ne peux pas trop vous dire…
      Je vous souhaite beaucoup de réussite au potager !
      (Et merci beaucoup pour ce gentil message :))
      Marie

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  24. Coucou Marie
    je voulais te demander : le pois gourmand c’est comme le pois mangetout ? Comment avoir des graines ? connais-tu des sites ?
    merci de me redire
    Je t’embrasse fort
    Jacqueline

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    • Je te recommande le « Normand », il est très bon et très productif (si ramassé jeune, car après il faut des fils).
      Mais il existe d’autres variétés, je n’ai pas tout testé 😉
      Plein de bises,
      Marie

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  25. bonjour
    donc les physalis ont fait leur entré au jardin. Maintenant il devrai y en avoir pour toujours car il se ressème facilement ( mais j’avais quand même fait des semis en godet au cas ou)
    j’ai eu et j’ai encore de superbes salades et peu de problèmes avec les limaces. il suffit de 15 euros de bière pour supprimer environ 6000 limaces et 6000 limaces font beaucoup plus de 15 euros de dégât.
    pour gêner les rongeurs je greline le plus souvent possible et aussi entre les rang avec la grelinette a 2 dents.
    pour en revenir au titre, un jardinier ne doit jamais se décourager même si perdre un plant rare ne fait pas plaisir….
    bonne réussite pour 2022
    yves

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    • C’est justement grâce à vous Yves que j’ai planté des physalis !
      Vous m’aviez donné envie de tenter cette culture 🙂
      Merci infiniment pour vos retours d’expérience, toujours très enrichissants.
      Je vous souhaite un très bel été au jardin,
      Marie

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  26. Bonjour, Merci pour vos beaux articles que je lis avec grand plaisir depuis quelques temps. Mais je n’arrive pas à m’inscrire à votre newletter (et rien dans les indésirables). En fait j’étais inscrite et ne recevant plus d’alertes j’ai voulu me réinscrire sans succès. Que dois-je faire svp ? Merci !

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    • Ne vous inquiétez pas Sarah, en ce moment hélas la newsletter ne fonctionne pas sur le blog donc ça ne vient pas de vous. Mon webmaster va essayer de se pencher sur la question mais pas avant cet été car il est débordé.
      D’ici là, n’hésitez pas à venir faire un petit tour sur le blog de temps en temps pour le cas où il y aurait un nouvel article 🙂
      Bonne soirée à vous,
      Marie

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  27. … orages, grêle, c’est la cata. Je n’ai que quelques feuilles, ne pouvant plus jardiner et j’apprécie mes braves bettes : je les laisse tout l’hiver sur un carré près de la terrasse et j’arrive ainsi à avoir toujours sous la main de quoi garnir une quiche ou un clafoutis salé. L’orage de grêle a bien évidemment abîmé quelques grosses feuilles extérieures mais de nouvelles feuilles pointent leur nez dès qu’il refait beau. Je laisse les pieds fleurir et je garde les plants spontanés pour les mois suivants.
    … Pour le peu que je puisse faire, j’applique la technique « lasagne » que tu nous avais montrée en video avec nos déchets de tonte : une couche de sec, une couche de vert, une couche de sec. Pour compenser le compost animal dont je ne dispose pas, on arrose avec purin d’ortie ou or brun dilué.
    Le jardinage est affaire de patience, beaucoup d’efforts si vite anéantis quelquefois, mais ne baissons pas les bras !
    Et ta recette : je l’ai faite avec des feuilles de bette tout justes « tombées » à la poêle, c’est extra ! Merci Marie et courage pour tout, avec ou sans niouze-letter, on te lit, gourmands (et gourmets) que nous sommes ! Bises et soutien pour tous tes tracas « internestesques ».

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    • Merci pour ton si gentil message Mizuna, je suis très touchée.
      Je suis une très grande fan de blettes aussi ^^
      Je te souhaite un bel été,
      Marie

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  28. Bonjour , une petite suggestion pour la futur réédition du livre , un index des succulentes recettes serait bien pratique.

    Bonne journée

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    • Merci ! Je vais le dire à mon éditrice (mais en fait, on manquait terriblement de place, c’est pour cela qu’il n’y a pas d’index).
      Bonne journée à vous aussi,
      Marie

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  29. Coucou Marie, quel plaisir de te lire ! J’ai encore bien ri, mais un peu jaune parce que bien sûr je sais que ça peut m’arriver aussi! Pas trop de rats ni de limaces mais le merle réorganise tout mon potager (on dirait que j’ai bu quand j’ai semé en lignes toutes tordues) et les altises 😱. Ton livre est terriblement inspirant, Il me fait bouillir d’impatience pour de prochains essais! Plein de bises et prends soin de toi!

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    • Merci de tout coeur ma chère Pandore, je suis très touchée 🙂
      Bon courage au jardin, malgré tous ces mini-casse-bonbons de la nature qui mettent tant à l’épreuve notre patience de jardinier ^^
      Marie

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  30. Boujour Marie, c’est toujours un plaisir de vous lire, vous ecrivez tellement bien 🙂
    45 topinambours? Vous devez surement avoir une astuce pour qu’ils ne fassent pas mal au ventre? Chez moi nous aimons beaucoup le gout mais malheureusement nous avons du mal a en manger plus que très occasionellement…
    Bonne continuation
    Comme toujours j’ai déjà hate de lire le prochain article!

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    • En fait, ça dépend vraiment des gens. Un médecin m’a un jour expliqué que le fait d’avoir des ballonnements après avoir mangé des topinambours serait une preuve que notre microbiote n’est pas assez équilibré. Il paraît qu’il faudrait persévérer à en manger car ils nourrissent les « bonnes » bactéries de nos intestins. Et le jour où on les digère bien, bingo, c’est que tout va bien dans notre petit ventre. Mais il ne faut pas en manger beaucoup d’un coup…
      Bonne soirée Audrey,
      Marie

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  31. Bonjour Maria,
    Suis ravie de lire votre dernier article d’août 2022 et j’avoue que ça me donne la pêche car de temps en temps j’ai un coup de mou au jardin surtout quand il y a eu les grosses chaleurs de cet été.
    J’ai pratiqué pour la 1ère fois une culture en lasagne sur un rang grâce à vous et grâce à cette toute nouvelle façon de cultiver le potager pour moi, j’ai eu de belles récoltes de légumes.
    je viens de préparer une autre partie de mon petit potager en permaculture pour les plantation du printemps prochain.
    J’ai hâte de lire votre prochain article sur vos travaux et récoltes d’automne/hiver.
    Alors merci encore et à bientôt. Astrid

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  32. Merci Marie, je rattrape les articles et c’est toujours un plaisir de te lire.
    J’ai de beaux et très joyeux souvenirs de ramassage de patates entre cousins. Nous les déterrions et les lancions au bout du champ. Je ne me souviens plus si elles étaient encore en bon état… 😀
    Des bises Marie

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    • Pauvres patates ^^
      Pour la conservation, ce n’était pas top de faire du « jeté de patates » 😉
      Cette année ma petite fille de 2 ans m’a « aidée » à ramasser les potimarrons et maintenant ils sont pleins de petites cicatrices ^^
      Des bises,
      Marie

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  33. Bonjour Marie, je suis en moyenne montagne côté Ardèche, et nous avons également la joie et le privilège d’être envahis par les campagnols.
    Je n’ai trouve qu’un moyen de limiter les dégâts sans y passer toute mon énergie : le grillage à poule 13mm dont je tapisse les planches du culture. Je cultive au-dessus, et eux restent en dessous. J’ai fait aussi des paniers pour les jeunes arbres fruitiers… Bon courage ! Marie

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    • Et oui Marie, il y a effectivement ce système dub grillage mais c’est presque impossible à mettre en place dans un jardin de 1500M2, c’est le souci…
      Quelle poisse ces campagnols ^^

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  34. Bonjour marie!
    Ce post date mais voilà que j’ai besoin d’aide, qu’à mon tour je dois faire face aux rats taupiers.
    Ils ne sont pas encore au potager mais dans mon « champs » (une parcelle de 4000m2 avec des arbres divers et de jeunes fruitiers plantés l’automne dernier). Cela étant si j’ai repéré leurs mottes sur cette parcelle, ces dernières se trouvent à tout juste 10-15m du potager et de mes premiers rangs de légumes. J’angoisse beaucoup. C’est idiot peut-être…Mais cette année j’ai dû faire face à des ennuis de santé que j’ai tenté d’oublier en me consacrant à mon jardin potager (un peu grâce à vous car je me suis mise à rêver en voyant le vôtre). J’y ai mis mon coeur, j’ai fait de mon mieux et chaque matin, quand je me lève à 5h00, mon petit bonheur c’est d’aller boire mon café dehors en le couvant du regard (le jardin hein…pas mon café!)…puis d’enfiler mes bottes pour le rejoindre et parler à mes plants de légumes comme s’ils pouvaient m’entendre (mais ils m’entendent voyons!!! C’est sûr!!). Bref…depuis que j’ai repéré ces mottes de campagnols j’ai la boule au ventre…j’angoisse de tout perdre…J’ai acheté des sachets d’appât mais nouille comme je suis je ne sais pas comment les utiliser, où les placer (je ne vois pas d’entrée de galerie dans les mottes). Est-ce que vous en avez déjà utilisés? J’ai bien un piège mais je n’ose pas le mettre dehors avec un sachet d’appât à l’intérieur parce que les jeunes hérissons sont suffisamment petits pour pénétrer dans ce piège et je ne supporterais pas qu’il en meurt un dedans par ma faute. Je ne sais pas quoi faire…et trop peur de mal agir. Merci de vos lumières!

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