Quelques petits « trucs » à propos des tomates…

Notez bien que je n’ai pas écrit « Tout ce qu’il faut savoir sur les tomates » vu qu’il est quasiment impossible de faire le tour du sujet mais bon … cet article répond déjà à quelques questions que vous me posez souvent en ce moment. (Désolée, j’ai rédigé ce post il y a 3 semaines, mais impossible de trouver le temps de le publier : en ce moment, je suis une formation en plus de mon travail et c’est un peu compliqué. J’espère que mon article n’arrivera pas après que vous ayez tout planté mais en fait je suis presque sûre que si … désolée^^).

Pieds de tomate planté dans la serre froide aux vacances de Pâques et photographiés début mai : aujourd’hui, ils font 80cm de haut et portent déjà quelques fruits verts…

Quand planter ses tomates ?

« Après les saints de glace » répondent invariablement les anciens.

Mais le climat ayant hélas un peu évolué ces dernières décennies, planter un chouïa plus tôt se tente vraiment.

Car la tomate n’est pas si frileuse : si elle était surprise par un petit coup de froid (autour de 10 ou 12°C, ce fameux « zéro végétatif » de la tomate qui fait si peur aux jardiniers) cela ralentirait juste quelques jours sa croissance. Après, si la température descendait encore plus bas (autour de 5°C, comme nous avons eu cette semaine…), les feuilles vireraient au vert foncé presque noir, preuve que la tomate souffre davantage. Dans mon potager de moyenne montagne cela est souvent arrivé mais ce n’est toutefois pas aussi dramatique que certains articles le laissent supposer : dès le retour de températures plus douces, les pieds de tomates « noircis » ont toujours retrouvé chez moi leurs jolies couleurs et repris leur croissance. (À noter que par contre, ils ne se relèveraient pas d’une vraie gelée tardive en dessous de 0°C).

Pour tout vous dire, cette année je n’ai pas encore planté mes tomates en pleine terre. Je n’ai même jamais été autant en retard… et contrairement à ce que vous pourriez penser, ce n’est pas un choix sagement réfléchi dû aux températures frisquettes.

C’est la faute aux fèves !

Oui, ces emplâtres de fèves, semées en novembre, si prometteuses en février avec leurs premières fleurs… et qui ont ensuite décidé de se la couler douce. J’ai eu presque 3 mois de floraison, et les premières mini-gousses arrivent à peine. Mon mari se demandait si je n’avais pas semé des fèves ornementales (je vous rassure, ça n’existe pas ^^). Du coup, les pieds de tomates achetés en avril -et fort heureusement repiqués entre-temps dans des godets très hauts et un substrat riche-, attendent patiemment dans la serre que la place se libère au potager. Et ils fleurissent déjà depuis belle lurette, les pauvres…

Faut-il faire ses plants ?

(Spoiler alert : je suis une jardinière indigne !)

Si vous aimez…

1/Transformer votre salon en une sorte de débarras à mi-chemin entre le Villaverde du coin, le bureau de Gaston Lagaffe et une boîte de nuit des années 70 (oui, parce que quand il fait froid ou moche dehors, les plants ont besoin de lumières artificielles de toutes les couleurs pour ne pas s’étioler).

2/Rentrer tous les soirs et sortir tous les matins des caisses pleines d’échardes remplies de pieds de tomates qui vous chatouilleront les narines avec leurs petites feuilles (et feront pipi sur votre pyjama, et vous transperceront le menton si, pas bien réveillés, vous oubliez les petits tuteurs)

3/ Et finalement parfumer votre maison d’une subtile senteur « crotte de poule » quand sera venu le moment d’amender à l’engrais bio « spécial tomates » votre semis bien développé…

… Alors là, foncez !

Moi j’ai déjà testé tout ça (y compris le coup du test PCR au tuteur de tomate le soir tard en rentrant les caisses que j’avais oubliées dans le noir) et du coup, maintenant j’achète lâchement mes pieds de tomates en avril. Ma maison est vraiment trop sombre, je n’ai pas de véranda, c’est ingérable…

Cette année, j’ai toutefois semé des aubergines et poivrons très spéciaux (que j’étais sûre de ne pas trouver dans le commerce) ce qui a transformé ma chambre en cette fameuse annexe « bureau de Gaston-boite de nuit senteur guano » de février à avril… je ne suis pas sûre d’avoir très envie de recommencer ^^

Pieds de tomates repiqués dans des godets très hauts (au moins 20 à 25cm, ce sont d’anciens godets à petits fruitiers) et un substrat bien enrichi (engrais spécial tomates, un peu d’Or Brun et de potasse) . Ça les aide à patienter, en attendant que la place se libère en pleine terre…

Quelles variétés je plante ?

Voici la liste de ce que j’ai acheté cette année mais après, tout dépend des goûts.

=>Dans les précoces (destinées à assurer nos premières salades, mais pas forcément les plus fabuleuses du côté des qualités organoleptiques) j’ai choisi :

  • La « Previa », que je teste pour la 1ère fois
  • La « Premio », une tomate-grappe très productive et résistante
  • La « Fournaise », précoce
  • La « Crimson Crush », résistante mildiou

=>Dans les « incontournables » (les tomates assez communes mais que je ne raterais pour rien au monde) j’ai choisi :

  • La « Marmande » qui est précoce, productive, résistante et délicieuse
  • La « Cornue des Andes » (idem)
  • La « Buffalo steak », un peu plus tardive que les deux premières, mais tellement satisfaisante quand elle arrive enfin à maturité…

=>Dans les « originales » (celles, à la fois colorées ou de forme rigolote mais surtout délicieuses, qui apportent tant de joie dans les assiettes !) j’ai choisi :

  • La « Noire de Crimée » (si je ne devais en choisir qu’une, ce serait celle-ci)
  • La « Green Zebra », très juteuse, un peu acidulée, par contre je la trouve plus sensible aux maladies et ce n’est pas la plus parfumée
  • La « Rose de Berne », précoce, sucrée, à peau très fine (mais pas très productive)
  • La « Honey Moon », ressemblant à la précédente en plus productive et résistante au midiou (je l’ai découverte l’an dernier).
  • La « Indigo Blue Beauty », autre super découverte de l’an dernier, à la fois un peu bleutée et super bonne
  • La « Orange Wellington » (je cherchais la « Orange Queen », testée l’an dernier et géniale, mais pas trouvée…) ; il paraît que cette variété produit des fruits très charnus avec peu de graines
  • La « Ananas » (qui produit des fruits jaune-orangés zébrés de rouge à la fois beaux et bons, mais que je dois attendre si longtemps chaque année…)
  • La “Margold” et la « Gourmand Sun », tomates jaunes produisant de gros fruits ressemblant à la précédente, mais paraît-il plus précoces
  • La « Cauralina », excellente, productive, résistante, avec de si jolis fruits en forme de cœur.
  • La « Kaki Coing », une jolie tomate orange bien savoureuse
  • La « Gigantomo », réputée produire des fruits d’1,5kg (ça c’est pour satisfaire mon côté un peu bêbête : faut toujours que j’essaye de produire des trucs énormes pour rabattre le caquet des gens qui pensent que les légumes bio sont rabougris*)

*J’avais déjà tenté le coup l’an dernier avec le potiron Atlantic Giant, et je ricanais d’avance des regards éberlués de mes voisins « quand ils me verraient danser sur mon spécimen de 250kg ». Sauf que j’ai juste obtenu une bête courge de 15kg, sans goût et avec une texture de flotte. Bien noter de ne pas recommencer…

=>Dans les tomates cerise (que l’on peut aussi classer avec les tomates précoces) j’ai choisi :

  • La « Black Cherry » (the best of the best of the top moumoute tomate cerise in the world !)
  • La tomate cerise allongée rouge « Trinny », douce et fondante
  • La tomate cerise orangée « Golden Nugget » (the second best of the best of the top moumoute tomate cerise in the world ;))
  • La tomate cerise « Poire Jaune » (qu’à titre personnel je ne trouve pas inoubliable, mais j’ai une fille qui en est dingue)
  • La tomate cerise allongée jaune « Dolly »
  • La tomate cerise à port retombant « Pendulina » (que je tente cette année en orange et en rouge pour créer une jolie bordure le long d’un nouveau chemin de mon jardin).

Voilà… je rêve depuis des années sur certaines variétés comme la « Mirabelle Blanche », la « Prune Noire », la « Petit Moineau »… et tant d’autres ! Mais je ne les trouve pas en plants dans les pépinières de ma région. Un jour, des petits putois parfumés au guano squatteront peut-être à nouveau la fenêtre de ma chambre au début du printemps…

Photo datant évidement de l’été dernier, faut pas rêver ^^. Chez nous, les premières tomates c’est fin juin… au plus tôt !

Faut-il fuir les variétés F1 ?

Dans les tomates citées précédemment, certaines sont des variétés F1.

Cela ne signifie pas du tout qu’elles sont transgéniques, mais juste qu’elles sont nées du croisement de deux parents différents. Elles ne sont pas non plus stériles (autre idée reçue), mais si l’on sème leurs graines elles donneront une descendance peu ressemblante au pied mère.

Beaucoup de semenciers continuent de faire perdurer les variétés anciennes et reproductibles à l’identique. C’est très important pour tout un tas de raisons, je n’y suis pas du tout insensible… mais je dois aussi être pragmatique car chez moi, le potager n’est pas seulement décoratif ou récréatif : j’ai beaucoup de joyeux lurons à nourrir avec mes légumes, et parfois je dois faire des choix faute de place. Voilà pourquoi je plante à la fois des tomates dites « anciennes » (ou « reproductibles »), et des tomates F1 car certaines sont aussi bonnes au goût, mais plus productive et résistantes. Cela n’est pas non plus une généralité : à mon sens, certaines F1 censées « imiter » la Noire de Crimée ou l’Andine Cornue ne sont clairement pas à la hauteur de leur modèle. En revanche, j’ai éprouvé une très belle surprise avec la « Honey Moon », aussi savoureuse que la « Rose de berne » mais en plus productive…

Après, toutes ces observations ne sont qu’un témoignage, et tout cela peut varier d’un climat l’autre, d’un sol à l’autre… et même d’une année à l’autre ! L’an dernier par exemple j’ai été déçue pour la première fois par mes « Ananas » et mes « Green Zebra » (pourtant censées être les variétés originales, et non des imitations). Elles avaient si peu de goût…

Comment planter les tomates ?

Idéalement, en « déplumant » le bas des tiges sur au moins 25cm, afin de les enterrer au maximum dans le sol : car les tomates savent développer des petites racines dès qu’une de leur branche rentre en contact avec un substrat accueillant. Or plus les tomates auront de racines, mieux elles résisteront à la sécheresse.

Pour les nourrir, il faut y aller mollo. Car oui, la tomate est un légume gourmand, et oui, elle supporte très bien les apports de fumier. Cela leur plaît tellement qu’elles forment alors une quantité ahurissante de feuilles. Sauf que nous, ce n’est pas avec les feuilles qu’on va se régaler… Ayant expérimenté pendant des années la frustration d’avoir à la fois les pieds de tomate les plus spectaculaires et les moins productifs du village, j’évite maintenant les apports de fumier ou d’amendements trop azotés. Je les plante donc dans un sol ayant reçu du fumier à l’automne précédent (ou du compost au printemps), mais je n’en rajoute pas à la plantation car ce sont surtout des éléments comme la potasse (aide à la formation de fleurs et de fruits), la silice (aide à lutter contre les maladies cryptogamiques) et en moindre mesure le bore, le cuivre ou le magnésium qui comptent pour une bonne fructification.

Je prépare donc mon sol par un coup de grelinette, en incorporant 2 poignées de cendre de bois, 300g de poudre de lave basaltique, 20g de patkenkali et 60g de dolomie magnésienne par M2.

J’utilise aussi un engrais bio « spécial tomates », 40g par pied et pas un gramme de plus.

Après la plantation, je pose directement de grands tuteurs en piquets de châtaigniers ou en bambous, mais dans tous les cas beaucoup plus hauts (au moins 1,80m) que ce qui est généralement recommandé.

Je fais enfin une bonne cuvette au pied de la tomate pour l’arrosage des premiers temps, avant de basculer sur un arrosage automatique au tuyau micro-poreux courant juin, sous le paillage au foin.

Au risque de casser un mythe, il semblerait que le coup des feuilles d’ortie dans le trou de plantation ne change pas grand chose (en paillage par contre, c’est beaucoup plus intéressant), et qu’il soit totalement inutile de percer les tiges avec un fil de cuivre pour « prévenir le mildiou » (en revanche, certaines bouillies fonctionnent bien). Concernant l’effet supposé bénéfique des tagètes au pied des tomates, j’ai lu tout et son contraire. Jusque là je m’en passais car j’ai le orange et le jaune vif un peu en horreur, mais depuis que j’ai trouvé des graines de tagètes blanches c’est déjà beaucoup plus sympathique :). Je les ai donc invitées depuis 2 ans au pied de mes tomates, mais je ne saurais sincèrement pas vous dire si c’est mieux qu’avant. J’ai un peu honte de vous être si peu utile sur ce coup-là, mais je préfère être franche ^^.

Les « Black Cherry », vraiment mes préférées...

Faut-il tailler les tomates et/ou enlever les gourmands ?

Et bien sincèrement, après 20 ans de potager je n’en sais rien. Ça prend un temps fou sous un soleil torride, et au final les tomates hirsutes de mon potager produisent tout aussi bien (du moins, maintenant que j’ai compris que l’azote n’était pas l’ami des fruits ^^) que celles recevant une coupe para-commando réglementaire de la part de mes voisins.

En revanche, je surveille bien les feuillages, et si certaines maladies faisaient mine d’apparaître il m’arrive de « déplumer » assez sévèrement certains pieds au coeur de l’été : pour supprimer les parties malades, certes, mais aussi pour que l’air circule mieux.

Il ne faut toutefois pas avoir la main trop lourde, car on ne le rappellera jamais assez : pour mûrir, les tomates ont besoin d’une bonne partie de leurs feuilles ! Contrairement à nous, elles ne « bronzent » pas au soleil… 😉

Toc ! Toc ! Voilà les news...

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19 commentaires au sujet de “Quelques petits « trucs » à propos des tomates…”

  1. Bonsoir Marie,

    Cet article est top 👍
    Vous avez un vrai style 😉 (que j’aime beaucoup…).
    Oui, c’est parti pour nos petites princesses du potager.
    Pour ma part, saison accentuer sur la buffalo steak que je n’ai jamais fait. Un peu de cherochee, tomates corses et Grégory Altaï.
    Espérons qu’elles nous régalent…👍

    Au plaisir de vous lire,

    Répondre
  2. coucou Marie,

    Merci pour cet article très intéressant et instructif et rigolo aussi 😉
    quand je plante mes pieds de tomates, je ne mets que la potasse et l’engrais pas forcément spécial tomates. cette année, j’ai rajouté la silice. Mais je ne pensais pas au patkenkali et au dolomie . A vrai dire, je ne le savais mm pas. cette année, j’ai essayé de mettre de l’ortie et de la consoude soit direct dans le trou soit en paillage. On verra, mais je ne vois aucun résultat pour celles qui sont plantés. et oui, car j’en ai encore beaucoup qui attendent patiemment. J’en ai planté encore hier, mais voilà que je suis rentrée malade du potager. et je ne sais si aujourd’hui, je vais pouvoir continuer alors que j’ai encore beaucoup de plants tomates piments poivrons…à planter et que j’en vois certains dépérir 🙁
    Je vois que, par chez toi, tu as un grand choix de variétés. tu as trop de la chance. ici, il n’y en a pas autant pourtant j’habite un peu plus dans le sud que toi 🙂

    Cette semaine, j’ai planté des plants de jack be lantern…comme tu as expliqué avec une couche d’azote, carbone, fumier….puis un trou dedans avec un peu de terreau…puis le plant. certains vont très bien, mais j’en ai qquns qui sont morts. 🙁
    Je ne comprends d’où cela peut venir. Aurais tu une idée? car j’ai fait comme toi avec mm une couche d’ortie que je suis allée cueillir aux écuries.
    du coup, j’ai une planche vide avec toutes ces couches. et je ne sais pas quels légumes mettre à la place. :/
    Merci beaucoup pour tous ces articles et le temps que tu prends à les préparer.
    bon courage et bon week-end
    bises

    Répondre
  3. Coucou Marie
    Merci pour ce bel article sur la tomate. Nous les semons car nous n’avons pas une grande famille à nourrir comme toi. Et ça se passe plutôt bien. Nous les avons toutes replantées en pleine terre, certaines dans notre serre et d’autres à l’extérieur. On a planté des tagettes à leurs pieds.
    Merci pour tous tes conseils et c’est vrai que le climat change, et selon où nous nous trouvons, on peut décaler les plantations.
    Belle formation que tu es en train de faire.
    Beau week-end
    Je t’embrasse fort.
    Jacqueline

    Répondre
  4. Bonjour Marie,eh bien cette année je suis très en retard pour repiquer mes pieds de tomates (semés à maison) en serre froide (attachés à un fil) et au potager (quelques soucis de dos m’ont obligé à freiner mon ardeur habituelle au jardin deux bons mois). Tout comme vous j’ai tout de même remis en grands godets avec ce qu’il faut pour les nourrir et pour faire patienter mes ptites variétés dont quelques unes que je vais tester pour la 1ere fois telles que « Reine des hâtives, verte Arkansas, Prudence, Gloire de Versailles, Black cherry et Barboniaka pour les cerises. La plantation est prévue aujourd’hui, ça va le faire ; et je vais tester quelques uns de vos conseils : avec (ce que je fait habituellement) et sans orties dans le trou pour les mêmes variétés (je vais tout noter pour voir la différence). En tout cas merci pour vos bons conseils, c’est top d’en profiter et de faire de nouvelles expériences. A bientôt et bon jardinage

    Répondre
  5. Bonjour,
    Une nouvelle pépinière « belladonna »vient « d’ouvrir » à Allevard. Daniele s’éclate a faire pousser des plants originaux… peut-être aura t elle les variétés de vos rêves…soit il faut changer de massif 😉
    Bon weekend !
    Aude

    Répondre
  6. Coucou Marie, encore un super article!!
    L’année dernière j’ai été éblouie par mes noires de crimée et les cornues et déçue par les green zebra, pourtant déjà appréciées ailleurs, mais de toutes façons je souscris à toutes tes observations sur le test pcr au tuteur et je prends ce que je trouve autour de moi où les pépinières ne sont pas légion. Et je ne sais pas où en sont tes pois gourmands de montagne, les miens ne sont même pas en fleur. Patience et patience, la devise du jardinier non ? 🤷‍♀️ Plein de bises et prends soin de toi, tu m’as encore l’air trop occupée comme d’hab 😘

    Répondre
  7. Merci Marie pour ce nouvel article, j’ai planté mes pieds de tomates issues de mes graines récoltées l’année dernière, j’ai fait comme dans votre livre avec de la cendre au fond du trou et de l’engrais biologique, j’espère que ça ira bien cette année, car les punaises m’ont abîmées toutes les tomates l’année dernière, si vous avez un petit truc pour s’en débarrasser je suis preneuse 😁, merci

    Répondre
  8. Pour la plantation des tomates, nous faisons un bon arrosage du trou de plantation, puis mon mari mets en même temps quelques feuilles d’ortie et parfois aussi des morceaux de peau de banane (quand nous en avons sous la main). Le but est de fortifier le plan avec l’ortie, de favoriser son enracinement par l’arrosage et de nourrir le plan par la peau de banane qui sert d’engrais. Apparemment, cela marche bien mais est ce seulement à cause de cela ??? Merci pour vos conseils.
    Cricri49

    Répondre
  9. Bonjour Marie.
    Comme chaque année je fais mes propres plants de tomate. Bon, il faut dire que j’ai une serre en « dur » construite par mon mari et un copain, dans laquelle je dispose d’un radiateur électrique que j’allume quelques heures pendant les nuits froides : mais j’ai décidé de faire l’impasse cette année, compte tenu du coût de l’ énergie . Finalement, les plants ont mis un peu plus de temps pour sortir. Mais après un rempotage, et des sorties régulières pour les endurcir, ils sont magnifiques (oui je suis modeste).
    Et comme chaque année, je me retrouve avec une multitude de plants . J’en donne une grande partie, et j’en ai quand même toujours trop. Alors, je les case comme je peux car je ne peux pas me résoudre à les éliminer ; hier, j’en ai planté deux par piquet…
    Je teste cette année les « Black Cherry » sur tes conseils (elles aussi m’ont donné des plants magnifique : affaire à suivre)
    Je te l’accorde, c’est fastidieux de produire ses plants, mais quel bonheur. Quand on a commencé (il y a bien une vingtaine d’années pour ma part) tu ne peux plus abandonner l’idée.
    Merci pour ce bel article. Bon dimanche. Je t’embrasse.

    Répondre
  10. Pour éviter les pipis de plants sur le pyjama pdt les déplacements, je place une feuille de plastique découpée dans un sac de granulés pour le poêle : je la découpe avec plusieurs centimètres de plus pour qu’elle remonte un peu sur les côté de la cagette et comme ça plus de fuites ! Merci beaucoup pour ces conseils « tomates », je vais en tester cette saison.

    Répondre
  11. Que j’ai hâte de me régaler de tomates en métropole. Les Guyanaises n’ont vraiment pas de goût (comme beaucoup de légumes ici) et cette année, nous resterons jusqu’à mûrissement complet des tomates en Bretagne.
    Je vais en faire une orgie.
    Merci pour ces précieux conseils.
    Des bises

    Répondre
  12. Bonjour Marie, où trouvez -vous toutes ces sortes de tomates ? Les jardineries ou pépiniéristes des environs ne proposent pas toujours ce que vous citez, ou seulement des choses très classiques
    Expérience de l’an dernier, j’avais fait moi même des plants de tomates cerises rouges  » Miel du Mexique », graines achetées chez M. GRELIN à Arbin (73). Elles ont été hyper productives , mais surtout le plus important,, absolument délicieuses Cette année, je n’ai pas pu refaire mes plants et je n’ai pas retrouvé cette qualité en jardinerie. J’essaierai de faire mieux l’an prochain.
    Cordialement;
    Monique

    Répondre
  13. Bonjour Marie,
    Suite à cet article, j’ai une question qui me turlupine…où trouvez vous toutes ces variétés de tomates??? car c’est souvent l’inconvénient d’acheter ses plants, il n’y a généralement que très peu de variétés.
    Merci et bel été à vos tomates!

    Répondre
  14. Bonjour Marie !
    Après la lecture de votre article lu pendant ma pause déjeuner, je n’avais qu’une hâte, c’était de rentrer chez moi après le travail pour enlever le fumier que j’avais répandu autour de mes pieds de tomates !!! J’avais en effet remarqué que les feuilles s’étaient bien épanouies !!!
    Vous n’auriez pas une recette pour les utiliser ????? !!!!

    Répondre
  15. Bonjour Marie,
    Merci pour ce nouvel article ! Pour les semis de tomates, c’est vrai que ça peut être compliqué si la maison ne s’y prête pas. Certaines de mes connaissances ont fabriqué une « pouponnière à LED » mais je n’ai pas franchi le pas, pour l’instant. De mon côté, c’est le terreau (une mauvaise pioche) qui a compromis mon début de saison tomatesque. Oui c’est compliqué mais quelle satisfaction de pouvoir tester des tomates introuvables autrement !
    Sinon, rien à voir mais je lis assidûment votre livre de permaculture et je ne crois pas avoir lu que vous cuisiniez les feuilles de patates douces (qui comptent parmi vos légumes, au moins dans le livre). Sachez que c’est consommé dans d’autres régions du monde (j’ai découvert ça au Congo) et c’est très bon en légume feuille. Et en plus ça permet de se consoler si la récolte des tubercules est décevante.
    À bientôt !

    Répondre