Quelques petits « trucs » à propos des tomates…

Notez bien que je n’ai pas écrit « Tout ce qu’il faut savoir sur les tomates » vu qu’il est quasiment impossible de faire le tour du sujet mais bon … cet article répond déjà à quelques questions que vous me posez souvent en ce moment. (Désolée, j’ai rédigé ce post il y a 3 semaines, mais impossible de trouver le temps de le publier : en ce moment, je suis une formation en plus de mon travail et c’est un peu compliqué. J’espère que mon article n’arrivera pas après que vous ayez tout planté mais en fait je suis presque sûre que si … désolée^^).

Pieds de tomate planté dans la serre froide aux vacances de Pâques et photographiés début mai : aujourd’hui, ils font 80cm de haut et portent déjà quelques fruits verts…

Quand planter ses tomates ?

« Après les saints de glace » répondent invariablement les anciens.

Mais le climat ayant hélas un peu évolué ces dernières décennies, planter un chouïa plus tôt se tente vraiment.

Car la tomate n’est pas si frileuse : si elle était surprise par un petit coup de froid (autour de 10 ou 12°C, ce fameux « zéro végétatif » de la tomate qui fait si peur aux jardiniers) cela ralentirait juste quelques jours sa croissance. Après, si la température descendait encore plus bas (autour de 5°C, comme nous avons eu cette semaine…), les feuilles vireraient au vert foncé presque noir, preuve que la tomate souffre davantage. Dans mon potager de moyenne montagne cela est souvent arrivé mais ce n’est toutefois pas aussi dramatique que certains articles le laissent supposer : dès le retour de températures plus douces, les pieds de tomates « noircis » ont toujours retrouvé chez moi leurs jolies couleurs et repris leur croissance. (À noter que par contre, ils ne se relèveraient pas d’une vraie gelée tardive en dessous de 0°C).

Pour tout vous dire, cette année je n’ai pas encore planté mes tomates en pleine terre. Je n’ai même jamais été autant en retard… et contrairement à ce que vous pourriez penser, ce n’est pas un choix sagement réfléchi dû aux températures frisquettes.

C’est la faute aux fèves !

Oui, ces emplâtres de fèves, semées en novembre, si prometteuses en février avec leurs premières fleurs… et qui ont ensuite décidé de se la couler douce. J’ai eu presque 3 mois de floraison, et les premières mini-gousses arrivent à peine. Mon mari se demandait si je n’avais pas semé des fèves ornementales (je vous rassure, ça n’existe pas ^^). Du coup, les pieds de tomates achetés en avril -et fort heureusement repiqués entre-temps dans des godets très hauts et un substrat riche-, attendent patiemment dans la serre que la place se libère au potager. Et ils fleurissent déjà depuis belle lurette, les pauvres…

Faut-il faire ses plants ?

(Spoiler alert : je suis une jardinière indigne !)

Si vous aimez…

1/Transformer votre salon en une sorte de débarras à mi-chemin entre le Villaverde du coin, le bureau de Gaston Lagaffe et une boîte de nuit des années 70 (oui, parce que quand il fait froid ou moche dehors, les plants ont besoin de lumières artificielles de toutes les couleurs pour ne pas s’étioler).

2/Rentrer tous les soirs et sortir tous les matins des caisses pleines d’échardes remplies de pieds de tomates qui vous chatouilleront les narines avec leurs petites feuilles (et feront pipi sur votre pyjama, et vous transperceront le menton si, pas bien réveillés, vous oubliez les petits tuteurs)

3/ Et finalement parfumer votre maison d’une subtile senteur « crotte de poule » quand sera venu le moment d’amender à l’engrais bio « spécial tomates » votre semis bien développé…

… Alors là, foncez !

Moi j’ai déjà testé tout ça (y compris le coup du test PCR au tuteur de tomate le soir tard en rentrant les caisses que j’avais oubliées dans le noir) et du coup, maintenant j’achète lâchement mes pieds de tomates en avril. Ma maison est vraiment trop sombre, je n’ai pas de véranda, c’est ingérable…

Cette année, j’ai toutefois semé des aubergines et poivrons très spéciaux (que j’étais sûre de ne pas trouver dans le commerce) ce qui a transformé ma chambre en cette fameuse annexe « bureau de Gaston-boite de nuit senteur guano » de février à avril… je ne suis pas sûre d’avoir très envie de recommencer ^^

Pieds de tomates repiqués dans des godets très hauts (au moins 20 à 25cm, ce sont d’anciens godets à petits fruitiers) et un substrat bien enrichi (engrais spécial tomates, un peu d’Or Brun et de potasse) . Ça les aide à patienter, en attendant que la place se libère en pleine terre…

Quelles variétés je plante ?

Voici la liste de ce que j’ai acheté cette année mais après, tout dépend des goûts.

=>Dans les précoces (destinées à assurer nos premières salades, mais pas forcément les plus fabuleuses du côté des qualités organoleptiques) j’ai choisi :

  • La « Previa », que je teste pour la 1ère fois
  • La « Premio », une tomate-grappe très productive et résistante
  • La « Fournaise », précoce
  • La « Crimson Crush », résistante mildiou

=>Dans les « incontournables » (les tomates assez communes mais que je ne raterais pour rien au monde) j’ai choisi :

  • La « Marmande » qui est précoce, productive, résistante et délicieuse
  • La « Cornue des Andes » (idem)
  • La « Buffalo steak », un peu plus tardive que les deux premières, mais tellement satisfaisante quand elle arrive enfin à maturité…

=>Dans les « originales » (celles, à la fois colorées ou de forme rigolote mais surtout délicieuses, qui apportent tant de joie dans les assiettes !) j’ai choisi :

  • La « Noire de Crimée » (si je ne devais en choisir qu’une, ce serait celle-ci)
  • La « Green Zebra », très juteuse, un peu acidulée, par contre je la trouve plus sensible aux maladies et ce n’est pas la plus parfumée
  • La « Rose de Berne », précoce, sucrée, à peau très fine (mais pas très productive)
  • La « Honey Moon », ressemblant à la précédente en plus productive et résistante au midiou (je l’ai découverte l’an dernier).
  • La « Indigo Blue Beauty », autre super découverte de l’an dernier, à la fois un peu bleutée et super bonne
  • La « Orange Wellington » (je cherchais la « Orange Queen », testée l’an dernier et géniale, mais pas trouvée…) ; il paraît que cette variété produit des fruits très charnus avec peu de graines
  • La « Ananas » (qui produit des fruits jaune-orangés zébrés de rouge à la fois beaux et bons, mais que je dois attendre si longtemps chaque année…)
  • La “Margold” et la « Gourmand Sun », tomates jaunes produisant de gros fruits ressemblant à la précédente, mais paraît-il plus précoces
  • La « Cauralina », excellente, productive, résistante, avec de si jolis fruits en forme de cœur.
  • La « Kaki Coing », une jolie tomate orange bien savoureuse
  • La « Gigantomo », réputée produire des fruits d’1,5kg (ça c’est pour satisfaire mon côté un peu bêbête : faut toujours que j’essaye de produire des trucs énormes pour rabattre le caquet des gens qui pensent que les légumes bio sont rabougris*)

*J’avais déjà tenté le coup l’an dernier avec le potiron Atlantic Giant, et je ricanais d’avance des regards éberlués de mes voisins « quand ils me verraient danser sur mon spécimen de 250kg ». Sauf que j’ai juste obtenu une bête courge de 15kg, sans goût et avec une texture de flotte. Bien noter de ne pas recommencer…

=>Dans les tomates cerise (que l’on peut aussi classer avec les tomates précoces) j’ai choisi :

  • La « Black Cherry » (the best of the best of the top moumoute tomate cerise in the world !)
  • La tomate cerise allongée rouge « Trinny », douce et fondante
  • La tomate cerise orangée « Golden Nugget » (the second best of the best of the top moumoute tomate cerise in the world ;))
  • La tomate cerise « Poire Jaune » (qu’à titre personnel je ne trouve pas inoubliable, mais j’ai une fille qui en est dingue)
  • La tomate cerise allongée jaune « Dolly »
  • La tomate cerise à port retombant « Pendulina » (que je tente cette année en orange et en rouge pour créer une jolie bordure le long d’un nouveau chemin de mon jardin).

Voilà… je rêve depuis des années sur certaines variétés comme la « Mirabelle Blanche », la « Prune Noire », la « Petit Moineau »… et tant d’autres ! Mais je ne les trouve pas en plants dans les pépinières de ma région. Un jour, des petits putois parfumés au guano squatteront peut-être à nouveau la fenêtre de ma chambre au début du printemps…

Photo datant évidement de l’été dernier, faut pas rêver ^^. Chez nous, les premières tomates c’est fin juin… au plus tôt !

Faut-il fuir les variétés F1 ?

Dans les tomates citées précédemment, certaines sont des variétés F1.

Cela ne signifie pas du tout qu’elles sont transgéniques, mais juste qu’elles sont nées du croisement de deux parents différents. Elles ne sont pas non plus stériles (autre idée reçue), mais si l’on sème leurs graines elles donneront une descendance peu ressemblante au pied mère.

Beaucoup de semenciers continuent de faire perdurer les variétés anciennes et reproductibles à l’identique. C’est très important pour tout un tas de raisons, je n’y suis pas du tout insensible… mais je dois aussi être pragmatique car chez moi, le potager n’est pas seulement décoratif ou récréatif : j’ai beaucoup de joyeux lurons à nourrir avec mes légumes, et parfois je dois faire des choix faute de place. Voilà pourquoi je plante à la fois des tomates dites « anciennes » (ou « reproductibles »), et des tomates F1 car certaines sont aussi bonnes au goût, mais plus productive et résistantes. Cela n’est pas non plus une généralité : à mon sens, certaines F1 censées « imiter » la Noire de Crimée ou l’Andine Cornue ne sont clairement pas à la hauteur de leur modèle. En revanche, j’ai éprouvé une très belle surprise avec la « Honey Moon », aussi savoureuse que la « Rose de berne » mais en plus productive…

Après, toutes ces observations ne sont qu’un témoignage, et tout cela peut varier d’un climat l’autre, d’un sol à l’autre… et même d’une année à l’autre ! L’an dernier par exemple j’ai été déçue pour la première fois par mes « Ananas » et mes « Green Zebra » (pourtant censées être les variétés originales, et non des imitations). Elles avaient si peu de goût…

Comment planter les tomates ?

Idéalement, en « déplumant » le bas des tiges sur au moins 25cm, afin de les enterrer au maximum dans le sol : car les tomates savent développer des petites racines dès qu’une de leur branche rentre en contact avec un substrat accueillant. Or plus les tomates auront de racines, mieux elles résisteront à la sécheresse.

Pour les nourrir, il faut y aller mollo. Car oui, la tomate est un légume gourmand, et oui, elle supporte très bien les apports de fumier. Cela leur plaît tellement qu’elles forment alors une quantité ahurissante de feuilles. Sauf que nous, ce n’est pas avec les feuilles qu’on va se régaler… Ayant expérimenté pendant des années la frustration d’avoir à la fois les pieds de tomate les plus spectaculaires et les moins productifs du village, j’évite maintenant les apports de fumier ou d’amendements trop azotés. Je les plante donc dans un sol ayant reçu du fumier à l’automne précédent (ou du compost au printemps), mais je n’en rajoute pas à la plantation car ce sont surtout des éléments comme la potasse (aide à la formation de fleurs et de fruits), la silice (aide à lutter contre les maladies cryptogamiques) et en moindre mesure le bore, le cuivre ou le magnésium qui comptent pour une bonne fructification.

Je prépare donc mon sol par un coup de grelinette, en incorporant 2 poignées de cendre de bois, 300g de poudre de lave basaltique, 20g de patkenkali et 60g de dolomie magnésienne par M2.

J’utilise aussi un engrais bio « spécial tomates », 40g par pied et pas un gramme de plus.

Après la plantation, je pose directement de grands tuteurs en piquets de châtaigniers ou en bambous, mais dans tous les cas beaucoup plus hauts (au moins 1,80m) que ce qui est généralement recommandé.

Je fais enfin une bonne cuvette au pied de la tomate pour l’arrosage des premiers temps, avant de basculer sur un arrosage automatique au tuyau micro-poreux courant juin, sous le paillage au foin.

Au risque de casser un mythe, il semblerait que le coup des feuilles d’ortie dans le trou de plantation ne change pas grand chose (en paillage par contre, c’est beaucoup plus intéressant), et qu’il soit totalement inutile de percer les tiges avec un fil de cuivre pour « prévenir le mildiou » (en revanche, certaines bouillies fonctionnent bien). Concernant l’effet supposé bénéfique des tagètes au pied des tomates, j’ai lu tout et son contraire. Jusque là je m’en passais car j’ai le orange et le jaune vif un peu en horreur, mais depuis que j’ai trouvé des graines de tagètes blanches c’est déjà beaucoup plus sympathique :). Je les ai donc invitées depuis 2 ans au pied de mes tomates, mais je ne saurais sincèrement pas vous dire si c’est mieux qu’avant. J’ai un peu honte de vous être si peu utile sur ce coup-là, mais je préfère être franche ^^.

Les « Black Cherry », vraiment mes préférées...

Faut-il tailler les tomates et/ou enlever les gourmands ?

Et bien sincèrement, après 20 ans de potager je n’en sais rien. Ça prend un temps fou sous un soleil torride, et au final les tomates hirsutes de mon potager produisent tout aussi bien (du moins, maintenant que j’ai compris que l’azote n’était pas l’ami des fruits ^^) que celles recevant une coupe para-commando réglementaire de la part de mes voisins.

En revanche, je surveille bien les feuillages, et si certaines maladies faisaient mine d’apparaître il m’arrive de « déplumer » assez sévèrement certains pieds au coeur de l’été : pour supprimer les parties malades, certes, mais aussi pour que l’air circule mieux.

Il ne faut toutefois pas avoir la main trop lourde, car on ne le rappellera jamais assez : pour mûrir, les tomates ont besoin d’une bonne partie de leurs feuilles ! Contrairement à nous, elles ne « bronzent » pas au soleil… 😉

Toc ! Toc ! Voilà les news...

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61 réflexions au sujet de “Quelques petits « trucs » à propos des tomates…”

  1. Bonsoir Marie,

    Cet article est top 👍
    Vous avez un vrai style 😉 (que j’aime beaucoup…).
    Oui, c’est parti pour nos petites princesses du potager.
    Pour ma part, saison accentuer sur la buffalo steak que je n’ai jamais fait. Un peu de cherochee, tomates corses et Grégory Altaï.
    Espérons qu’elles nous régalent…👍

    Au plaisir de vous lire,

    Répondre
    • Merci Arnaud pour votre gentil message 🙂
      Hormis la buffalo je n’ai jamais cultivé les variétés que vous citez, mais ça attise ma curiosité 🙂
      Bon week-end à vous !
      Marie

      Répondre
  2. coucou Marie,

    Merci pour cet article très intéressant et instructif et rigolo aussi 😉
    quand je plante mes pieds de tomates, je ne mets que la potasse et l’engrais pas forcément spécial tomates. cette année, j’ai rajouté la silice. Mais je ne pensais pas au patkenkali et au dolomie . A vrai dire, je ne le savais mm pas. cette année, j’ai essayé de mettre de l’ortie et de la consoude soit direct dans le trou soit en paillage. On verra, mais je ne vois aucun résultat pour celles qui sont plantés. et oui, car j’en ai encore beaucoup qui attendent patiemment. J’en ai planté encore hier, mais voilà que je suis rentrée malade du potager. et je ne sais si aujourd’hui, je vais pouvoir continuer alors que j’ai encore beaucoup de plants tomates piments poivrons…à planter et que j’en vois certains dépérir 🙁
    Je vois que, par chez toi, tu as un grand choix de variétés. tu as trop de la chance. ici, il n’y en a pas autant pourtant j’habite un peu plus dans le sud que toi 🙂

    Cette semaine, j’ai planté des plants de jack be lantern…comme tu as expliqué avec une couche d’azote, carbone, fumier….puis un trou dedans avec un peu de terreau…puis le plant. certains vont très bien, mais j’en ai qquns qui sont morts. 🙁
    Je ne comprends d’où cela peut venir. Aurais tu une idée? car j’ai fait comme toi avec mm une couche d’ortie que je suis allée cueillir aux écuries.
    du coup, j’ai une planche vide avec toutes ces couches. et je ne sais pas quels légumes mettre à la place. :/
    Merci beaucoup pour tous ces articles et le temps que tu prends à les préparer.
    bon courage et bon week-end
    bises

    Répondre
    • Sur tes planches vides, il n’est pas trop tard pour replanter des courges ma chère Cendrillon. Je ne m’explique pas pourquoi ils sont morts… est-ce que cela a été brutal ou progressif?
      Des bises bien affectueuses 🙂
      Marie

      Répondre
  3. Coucou Marie
    Merci pour ce bel article sur la tomate. Nous les semons car nous n’avons pas une grande famille à nourrir comme toi. Et ça se passe plutôt bien. Nous les avons toutes replantées en pleine terre, certaines dans notre serre et d’autres à l’extérieur. On a planté des tagettes à leurs pieds.
    Merci pour tous tes conseils et c’est vrai que le climat change, et selon où nous nous trouvons, on peut décaler les plantations.
    Belle formation que tu es en train de faire.
    Beau week-end
    Je t’embrasse fort.
    Jacqueline

    Répondre
  4. Bonjour Marie,eh bien cette année je suis très en retard pour repiquer mes pieds de tomates (semés à maison) en serre froide (attachés à un fil) et au potager (quelques soucis de dos m’ont obligé à freiner mon ardeur habituelle au jardin deux bons mois). Tout comme vous j’ai tout de même remis en grands godets avec ce qu’il faut pour les nourrir et pour faire patienter mes ptites variétés dont quelques unes que je vais tester pour la 1ere fois telles que « Reine des hâtives, verte Arkansas, Prudence, Gloire de Versailles, Black cherry et Barboniaka pour les cerises. La plantation est prévue aujourd’hui, ça va le faire ; et je vais tester quelques uns de vos conseils : avec (ce que je fait habituellement) et sans orties dans le trou pour les mêmes variétés (je vais tout noter pour voir la différence). En tout cas merci pour vos bons conseils, c’est top d’en profiter et de faire de nouvelles expériences. A bientôt et bon jardinage

    Répondre
      • Bonjour Marie, j’ai mis 20 pieds de tomates des variétés parlées plus haut en serre et les 1er bouquets de fleurs arrivent, elles vont pas mal, suis contente😊. Par contre les plants en extérieur souffrent un peu, il faut dire que nous n’avions pas eu de pluie depuis le 14 mai dernier et le tuyau poreux pour arroser c’est limite. Nous avons eu enfin 29 mm de pluie lors de l’orage dans la nuit de lundi à mardi et je m’en rejouie. Heureusement, l’orage n’a pas été violent comme chez toi (ton dernier article), je comprends la tristesse que tu as dû ressentir en voyant tous ces dégâts. Bon courage à toi

        Répondre
        • Merci Astrid…
          Mon jardin est un peu bizarre cette année mais je pense que courant juillet il devrait avoir rattrapé son retard…
          Bon week-end !
          Marie

          Répondre
  5. Bonjour,
    Une nouvelle pépinière « belladonna »vient « d’ouvrir » à Allevard. Daniele s’éclate a faire pousser des plants originaux… peut-être aura t elle les variétés de vos rêves…soit il faut changer de massif 😉
    Bon weekend !
    Aude

    Répondre
  6. Coucou Marie, encore un super article!!
    L’année dernière j’ai été éblouie par mes noires de crimée et les cornues et déçue par les green zebra, pourtant déjà appréciées ailleurs, mais de toutes façons je souscris à toutes tes observations sur le test pcr au tuteur et je prends ce que je trouve autour de moi où les pépinières ne sont pas légion. Et je ne sais pas où en sont tes pois gourmands de montagne, les miens ne sont même pas en fleur. Patience et patience, la devise du jardinier non ? 🤷‍♀️ Plein de bises et prends soin de toi, tu m’as encore l’air trop occupée comme d’hab 😘

    Répondre
  7. Merci Marie pour ce nouvel article, j’ai planté mes pieds de tomates issues de mes graines récoltées l’année dernière, j’ai fait comme dans votre livre avec de la cendre au fond du trou et de l’engrais biologique, j’espère que ça ira bien cette année, car les punaises m’ont abîmées toutes les tomates l’année dernière, si vous avez un petit truc pour s’en débarrasser je suis preneuse 😁, merci

    Répondre
    • Ma pauvre Valérie, je n’ai jamais eu de souci avec les punaises, du coup je ne sais pas quoi te dire, vraiment désolée…
      Bon courage è

      Répondre
  8. Pour la plantation des tomates, nous faisons un bon arrosage du trou de plantation, puis mon mari mets en même temps quelques feuilles d’ortie et parfois aussi des morceaux de peau de banane (quand nous en avons sous la main). Le but est de fortifier le plan avec l’ortie, de favoriser son enracinement par l’arrosage et de nourrir le plan par la peau de banane qui sert d’engrais. Apparemment, cela marche bien mais est ce seulement à cause de cela ??? Merci pour vos conseils.
    Cricri49

    Répondre
    • J’ai hélas lu des retours de jardiniers assez sérieux qui disaient que si, certes, cela ne fait pas de mal, ça ne fait pas de miracle non plus…
      De toute façon c’est mieux que rien, et ça recyle 🙂

      Répondre
  9. Bonjour Marie.
    Comme chaque année je fais mes propres plants de tomate. Bon, il faut dire que j’ai une serre en « dur » construite par mon mari et un copain, dans laquelle je dispose d’un radiateur électrique que j’allume quelques heures pendant les nuits froides : mais j’ai décidé de faire l’impasse cette année, compte tenu du coût de l’ énergie . Finalement, les plants ont mis un peu plus de temps pour sortir. Mais après un rempotage, et des sorties régulières pour les endurcir, ils sont magnifiques (oui je suis modeste).
    Et comme chaque année, je me retrouve avec une multitude de plants . J’en donne une grande partie, et j’en ai quand même toujours trop. Alors, je les case comme je peux car je ne peux pas me résoudre à les éliminer ; hier, j’en ai planté deux par piquet…
    Je teste cette année les « Black Cherry » sur tes conseils (elles aussi m’ont donné des plants magnifique : affaire à suivre)
    Je te l’accorde, c’est fastidieux de produire ses plants, mais quel bonheur. Quand on a commencé (il y a bien une vingtaine d’années pour ma part) tu ne peux plus abandonner l’idée.
    Merci pour ce bel article. Bon dimanche. Je t’embrasse.

    Répondre
    • Tu verras Pat, une fois qu’on a gouté aux Black Cherry… en fait je ne connais aucun jardinier qui n’en soit pas fan ^^
      Plein de bises,
      Marie

      Répondre
  10. Pour éviter les pipis de plants sur le pyjama pdt les déplacements, je place une feuille de plastique découpée dans un sac de granulés pour le poêle : je la découpe avec plusieurs centimètres de plus pour qu’elle remonte un peu sur les côté de la cagette et comme ça plus de fuites ! Merci beaucoup pour ces conseils « tomates », je vais en tester cette saison.

    Répondre
  11. Que j’ai hâte de me régaler de tomates en métropole. Les Guyanaises n’ont vraiment pas de goût (comme beaucoup de légumes ici) et cette année, nous resterons jusqu’à mûrissement complet des tomates en Bretagne.
    Je vais en faire une orgie.
    Merci pour ces précieux conseils.
    Des bises

    Répondre
  12. Bonjour Marie, où trouvez -vous toutes ces sortes de tomates ? Les jardineries ou pépiniéristes des environs ne proposent pas toujours ce que vous citez, ou seulement des choses très classiques
    Expérience de l’an dernier, j’avais fait moi même des plants de tomates cerises rouges  » Miel du Mexique », graines achetées chez M. GRELIN à Arbin (73). Elles ont été hyper productives , mais surtout le plus important,, absolument délicieuses Cette année, je n’ai pas pu refaire mes plants et je n’ai pas retrouvé cette qualité en jardinerie. J’essaierai de faire mieux l’an prochain.
    Cordialement;
    Monique

    Répondre
    • J’ai la chance que trois pépinières autour de chez moi proposent de jolis plants produits assez localement (dans la Drôme). Cela doit dépendre des régions hélas…
      Bon week-end Monique !

      Répondre
    • Ah les Miel du Mexique. Je les ai reçues un jour en cadeau (ou en remplacement d’une autre variété , je ne sais plus ) et depuis, c’est un incontournable . Je les trouve dans le catalogue « Biau Germe »

      Répondre
  13. Bonjour Marie,
    Suite à cet article, j’ai une question qui me turlupine…où trouvez vous toutes ces variétés de tomates??? car c’est souvent l’inconvénient d’acheter ses plants, il n’y a généralement que très peu de variétés.
    Merci et bel été à vos tomates!

    Répondre
    • Comme je le disais un peu plus haut, j’ai la chance que 3 jardineries autour de chez moi proposent des plants de la Drôme (département voisin) avec une belle palette de variétés différentes… mais cela doit dépendre des régions hélas.
      Bon week-end à vous Alice.

      Répondre
  14. Bonjour Marie !
    Après la lecture de votre article lu pendant ma pause déjeuner, je n’avais qu’une hâte, c’était de rentrer chez moi après le travail pour enlever le fumier que j’avais répandu autour de mes pieds de tomates !!! J’avais en effet remarqué que les feuilles s’étaient bien épanouies !!!
    Vous n’auriez pas une recette pour les utiliser ????? !!!!

    Répondre
    • Ohlala, surtout pas chère Nathalie, car les feuilles de tomates sont toxiques…
      La seule chose que l’on puisse en faire est de les composter au sol, entre les choux. Cela éloigne un peu la piéride 🙂

      Répondre
  15. Bonjour Marie,
    Merci pour ce nouvel article ! Pour les semis de tomates, c’est vrai que ça peut être compliqué si la maison ne s’y prête pas. Certaines de mes connaissances ont fabriqué une « pouponnière à LED » mais je n’ai pas franchi le pas, pour l’instant. De mon côté, c’est le terreau (une mauvaise pioche) qui a compromis mon début de saison tomatesque. Oui c’est compliqué mais quelle satisfaction de pouvoir tester des tomates introuvables autrement !
    Sinon, rien à voir mais je lis assidûment votre livre de permaculture et je ne crois pas avoir lu que vous cuisiniez les feuilles de patates douces (qui comptent parmi vos légumes, au moins dans le livre). Sachez que c’est consommé dans d’autres régions du monde (j’ai découvert ça au Congo) et c’est très bon en légume feuille. Et en plus ça permet de se consoler si la récolte des tubercules est décevante.
    À bientôt !

    Répondre
    • Oui, je savais aussi cela, mais lors de mon essai de patates douces les plants n’étaient pas très développés et je n’ai pas osé prélever de leurs feuillages. Le fin mot de l’histoire, c’est que des campagnols étaient en train de les bouloter par dessous…
      Bon week-end à vous Alain !

      Répondre
  16. bonjour

    voici quelques réflexions suite a votre article sur les tomates.

    et bien moi aussi je n’ai pas encore eu le temps de planter mes tomates, j’attends que la terre se réssuis.
    si vous n’avez obtenu qu’un potiron de 15 kg avec un plant de « potiron géant de l’atlantique » c’est que la méthode de culture choisi ne correspond pas a celle qui aurait du être pratiqué. Maintenant avec la meteo de l’an passé réussir 250 kg etait tres difficile mais 80 kg aurais été possible.

    les variétés « mirabelle blanche », « prune noire », « petit moineau » ne se trouve que par correspondance ou eventuellement en plants sur quelques foires comme celle de Réaumont début avril (a coté de Voiron).
    c’est vrai, les graines de F1 sont viable. pour moi ce sont les obtenteurs qui fond croire quelles sont stériles car avec un peu (ou un peu plus) de connaissance on peut remonter a l’origine, et, savoir qui sont les parents. C’est cela que les obtenteurs ne veulent pas qu’on sache.
    a propos des orties. je ne crois pas que ce soit une bonne idées de mettre des orties au fond du trou de plantation, par contre utiliser les orties en paillage, c’est une bonne chose.
    percer les tiges de tomates même avec du cuivre, c’est créer une blessure inutile. enlever les feuilles malades est une bonne chose dans la mesure ou elles peuvent contaminé les autres et aussi car elles n’apportent plus ou peu de photosynthèse. Et bien sur c’est a faire uniquement par beau temps sec pour que la coupe sèche le plus vite possible et donc que la cicatrisation se fasse au mieux. mettre les fruits au soleil toute la journée risque de les bruler. la tomate possède le gène du murissement et donc même a l’ombre des feuilles elles peuvent murir. personnellement je ne taille pas les tomates comme ça il n’y a pas de blessure de taille. elles sont planté tous les deux mètres sur un rang espacé de deux mètres (et c’est encore pas assez) je mets des cagettes a l’envers de chaque coté des plants, les cagettes permette d’avoir des tomates propre et ventilé (et aussi de mois se baisser pour les récolter. le seul inconvénient c’est que un plant de tomate c’est deux a quatre mètre carré au sol ! il faut beaucoup de place.
    cette année j’ai semé 21 variétés différentes (l’an passé 31)je les ai semé en extérieur quand il faisait chaud, et, depuis les petite pluies et la fraicheur des nuits, les plants on eu du mal a ce développer. ils vont maintenant rattraper leur retard. de nombreuse « tagete minuta » poussent ici ou la. ce sont des œillets d’inde géant a floraison tardive (fin sept – octobre) de 1.5 a 1.8 ml de haut. ils sont la leur effet nématicide mais ils apportent aussi un ombrage et une odeur qui peut être répulsive pour certain prédateurs.
    j’ai aussi de magnifique fèves en fleur, et, cette années sans aucuns pucerons (pour l’instant) sans avoir fait le moindre traitement.

    et bien voila, je part au jardin.
    bonne culture
    yves

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    • Merci beaucoup pour toutes ces précisions Yves 🙂
      Concernant la « Atlantic Giant » je pense que le souci venait plutôt des graines car mes autres potirons sont magnifiques chaque année, ce qui prouve que ma méthode de culture est tout à fait au point 😉
      Bon week-end à vous,
      Marie

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  17. Bonjour Marie, merci pour cet article très intéressant, que je vais archiver dans un coin car je vais me pencher sur les variétés de tomates dont tu parles. Je fais mes plants moi-même parce que…J’adore ca! A peine le sapin de Noël sorti du salon, je monte à la place une petite armoire à semis qui va nous accompagner jusqu’en mars. ce n’est pas hyper déco mais ca fait le job! J’ai toujours récupéré les graines de tomates dans mon assiette mais cette année j’ai décidé d’acheter des graines paysannes. Je me suis limitée à 4 variétés car mon jardin n’étant pas immense, je ne peux semer « que » 60 plants. Mais en fonction des résultats, peut-être que je ferai plus varié l’an prochain. Pour tes amendements, là il faut que je réfléchisse car effectivement j’ai utilisé beaucoup d’azote l’an dernier, et je n’ai pas eu une production super folle! Cette année je vais tester le principe de l’eau de cendre enrichie d’un peu d’urine…Rendez-vous en juillet pour le résultat!

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    • Bonjour Sophie,
      Quels sont les principes de l’eau de cendre? Cela m’intéresse beaucoup 🙂
      Bon week-end à toi,
      Marie

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  18. bonsoir

    voici deux rectificatifs a propos de mon commentaire de ce matin:
    tomate : il manque une lettre a MOIS, il faut lire MOINS donc « et aussi de MOINS se baisser…
    tagete minuta : il manque le mot POUR soit « ils sont la POUR leur effet nématicide…

    bonne soirée
    yves

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  19. J’ai suivi vos conseils Marie, et j’ai semé des fèves en septembre, qui m’ont sérieusement mises en retard pour les tomates. Finalement comme les plants commençaient à filer, j’ai viré les fèves. Cette année j’ai utilisé toutes les graines qui trainaient dans mon tiroir, datant de l’époque où je croyais devoir faire mes plants. Mais c’est un job de fou, surtout si c’est une maison secondaire. Alors j’ai tout épuisé une bonne fois pour toutes et dorénavant je me contenterais d’acheter les plants. Par contre je me suis offert un mini tunnel en plastique rigide, récupéré deux grandes boites plastiques dans les poubelles de ma ville, et j’y ai bien réussi les plants de concombre, courgette, choux… Chez moi les roses de berne sont insipides, les cornues des Andes fabuleuses, les blacks cherries parfaites, les mirabelles peu productives.. et j’achète des F1, réussite assurée.

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    • Merci pour ce témoignage Isabelle 🙂
      C’est étonnant comme la « Rose de Berne » peut être instable d’une année sur l’autre…
      Bon week-end à vous !

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    • Je ne commercialise pas les graines de mon jardin, j’ai déjà 2 métiers 🙂
      Est-ce que tu veux le nom des grainetiers auprès desquels je me fournis le plus souvent?

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  20. Bonjour Marie,

    je plante plutôt des variétés classiques car je ne trouve pas de variétés originales ni sur le marché ni dans ma jardinerie. Comme toi, j’ai une ancienne maison et donc pas suffisamment de lumière pour mes semis qui avait dépéris lors de 2 tentatives de semis à l’intérieur 😒.
    Quelles seraient les solutions ? Merci 😁

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    • Hélas je ne sais pas… secouer tes jardineries locales pour qu’elles fassent preuve d’un peu plus d’inventivité en matière de variétés peut-être? ^^

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  21. Bonjour,
    Je suis bien d’accord sur les black cherry ! 🙂 D’ailleurs je pourrais savoir où vous avez trouvé votre tablier s’il vous plaît ?
    Comme vous, je suis déçue des green Zebra alors que chez le maraicher c’était mes préférées. Toujours malades et peu de goût. Je n’en planterai plus.
    Bonne soirée et merci pour ce joli blog.

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