Me revoilà enfin sur ce blog, où j’aurais eu tant de choses à partager avec vous en ce mois d’avril… sauf que j’ai eu le covid juste avant Pâques -pas la version light, hélas- et que je viens de passer trois semaines à me traîner lamentablement. Même semer des godets, c’était au-dessus de mes forces. Heureusement qu’on n’a pas eu trop de limaces car je n’aurais même pas pu les ramasser, elles m’auraient battues au sprint…
La forme revient tout doucement, et au jardin j’ai paré au plus urgent ces tous derniers jours sans trop regarder dans le détail. Mes trois plus jeunes filles (beaucoup plus vite guéries que moi) m’ont aussi beaucoup aidée, ce sont des amours de permacultrices en herbe : la relève est assurée 🙂
Je vous ai rédigé aujourd’hui un petit article certes pas très « glamour », mais qui me tient à coeur depuis longtemps car on lit beaucoup de choses sur la question du « sol vivant », y compris parfois certaines descriptions un peu compliquées ou techniques. Or, certes, des ingénieurs agronomes et des passionnés de l’analyse de sol il en faut, c’est précieux. Mais nous ne sommes pas tous tentés par le côté très scientifique de tout ça. Moi par exemple, je suis beaucoup plus littéraire que scientifique alors mon jardin, je ne l’analyse pas, j’en parle ^^.
Bon, sans rire, je le bichonne aussi beaucoup. Je fonctionne pas mal au feeling (et à l’expérience aussi), à tel point que pour tout vous dire, je n’ai même jamais fait la moindre analyse de sol (un jour peut-être, ce serait interessant) : c’est en l’observant soigneusement, lui et les légumes, que je décèle ce dont tout ce petit monde semble avoir besoin…
Mais déjà, une précision importante :ce ne sont pas les engrais (même bio), qui transformeront un sol fatigué en sol vivant ! Car si votre terre ne contient pas -ou plus assez- de micro-organismes, de vers de terres (ou autres « petites bêtes », car il y en a beaucoup des auxiliaires de l’ombre au potager !) et de champignons elle ressemblera un peu à nos intestins après 15 jours de traitement antibiotique : il manquera cette fameuse « flore » solide et équilibrée qui aide à bien assimiler les nutriments et lutter contre les attaques d’organismes pathogènes. Si vous souhaitiez mettre en culture un sol épuisé (par exemple, par des cultures intensives non bio ou un gros chamboulement dû à un chantier) il faudrait apporter à vos cultures un peu d’engrais le plus naturel possible mais malgré tout, les récoltes seraient décevantes : car l’engrais apporte certes de l’azote, du phosphore et de la potasse (le fameux « NPK »), mais uniquement ces éléments-là : or le magnésium et la silice sont importants aussi, par exemple, de même que le soufre, le bore… qui ne sont pas assez présents dans les engrais du commerce. Sans compter que de toute façon, dans un sol mal en point l’engrais (de même que tous les éléments nutritifs) sont souvent mal assimilés, trop vite lessivés.
Mon potager le plus jeune, celui que je ne cultive que depuis 3 ans. Son sol s’est déjà totalement transformé…
L’urgence est donc d’apporter de la « vie » à son sol, et pas uniquement des éléments chimiques. Quelques idées pour donner vie à un sol fatigué ? Booster la présence des vers de terre en laissant par terre les débris de végétaux frais dont ils raffolent, épandre du BRF ou des feuilles mortes pour chouchouter les champignons et leur magnifique réseau mycorhizien, miser sur le fumier ou le compost pour ensemencer le sol en certains micro-organismes qui aideront ensuite au compostage des végétaux (ou à la lutte contre les organismes pathogènes)… car c’est de cette symbiose entre le travail des vers, des micro-organismes, des champignons et des systèmes racinaires que se crée un sol « vivant » capable de transformer (et de retenir) de l’humus stable, des nutriments pour les plantes. Toute cette vie aide aussi à lutter contre certaines maladies : c’est un peu comme les bons fromages au lait cru, qui sont tellement riches en ferments et « bonnes bactéries » qu’une listeria tombée là par hasard n’aurait pas moyen de se développer, contrairement à un fromage trop aseptisé…
Mais attention, il ne faut jamais oublier qu‘un sol très abîmé ne peut rien « digérer » (et surtout pas des apports massifs de fumier enfoui, comme le pensent encore trop de jardiniers).
Il faut donc procéder avec mesure, un peu comme (pour reprendre l’exemple des intestins) si l’on faisait une cure de probiotiques après une antibiothérapie qui aurait entièrement « zigouillé » notre flore intestinale. Les « probiotiques » du sol ce sont les micro-organismes que l’on trouve principalement dans le compost, le fertilisant traditionnel Or Brun (une sorte de compost d’algues et de fumiers, j’an ai souvent utilisé pour réveiller la vie d’un sol jeune et pauvre), le fumier frais (avec prudence pour ce dernier, voir plus bas) et dans d’autres produits tel le Bacteriosol (bien connu des jardiniers bio, c’est un concentré naturel de micro-organismes), le « thé de compost », etc. Une fois le sol « ensemencé » par ces micro-organismes, il faut les nourrir pour qu’ils croissent et se multiplient, exactement comme nos probiotiques ont besoin de fibres prébiotiques pour se développer… Alors, tontes de gazon, restes de cultures, engrais verts, paillages nutritifs, etc., tout cela sera apporté plutôt en surface, ou alors juste enfoui dans les premiers cm de sol car l’oxygène est aussi nécessaire à leur bonne dégradation. En plus d’entretenir les organismes microscopiques, ces apports nourriront aussi les vers de terre et autres petites bêtes du sol qui labourent, aèrent, transforment, etc…
Comme je vous le disais plus haut, tout ceci n’est que très (très) simplifié pour aider les jardiniers un peu néophytes, mais suffisant je pense pour comprendre le principal, à savoir que pour donner vie au sol il faut :
1/ L’ensemencer avec des micro-organismes (compost, purins, Or brun, etc.) sans qui rien ne peut être « digéré ».
2/ Lui apporter de la « nourriture » : tontes de gazon, engrais verts, restes de cultures, paillages nutritifs, etc. (toujours en surface et pas tout ça en même temps sur chaque parcelle, évidemment, mais en distribuant les ressources avec bon sens, en tenant compte de ce que les rangs ont déjà reçu les mois précédents).
3/ Enfin, compléter éventuellement avec un peu d’engrais organique (pour quelques cultures très gourmandes uniquement, si l’on manque de compost en saison) ou certains amendements spéciaux pour faire face à une situation particulière (le cas des choux dans une terre un peu acide par exemple).
Je vous montre tout cela en photos…
Ressource N°1, le compost : c’est la seule « nourriture » que j’enfouis dans le sol. Je le produit sur place, avec la méthode des « compost à courges » que je décris dans mon livre (clic). Au printemps, mes deux tas de composts me fournissent environ 1/2 brouette par mètre carré de potager, mais ces deux dernières années j’ai fais le choix de tout miser sur le potager le plus jeune (qui a donc reçu une brouette par mètre carré pendant deux années de suite). Ce compost je l’épands en surface, puis je greline mais avec douceur, sans trop enfouir profondément… ici, une planche de culture enrichie de compost en début de printemps cette année. Il s’agit du sol de mon potager le plus récent (3 ans de culture seulement) et il me plaît déjà beaucoup :). Mais je l’ai presque nourri comme si j’engraissais une oie pour Noël ^^.Ressource N°2 : les tontes de gazon. Nos amis les vers de terre en raffolent, mais je n’en ai jamais assez à disposition… Petite astuce : au printemps, mon mari ne tond pas la pelouse, il la laisse pousser et ne coupe que des « chemins » pour circuler d’un endroit à un autre sans risquer de marcher sur un serpent (ma hantise ^^). Puis, fin avril ou début mai, quand l’herbe fait environ 30cm de haut (et que nous avons bien profité des fleurs :)) il la coupe au fil. Je ratisse aussitôt, et répand cette manne en couche fine sur le sol encore nu (car au printemps, je ne paille jamais). Les tontes de gazon, ce sont les « bonbons » des vers de terre, ils en sont fanas 🙂Ressource N°3 : Des rangs d’épinards en guise d’engrais verts. J’en sème beaucoup de l’automne au printemps. On en consomme, j’en donne aux poules, et au moment de libérer le rang (généralement en mai, pour céder la place aux cultures d’été) je coupe tout ce qu’il reste et je le laisse se composter sur place, à même le sol. Ces épinards ne sont pas aussi « performants » que de véritables engrains verts (quoique…) mais après nous avoir régalés ils apporteront tout de même beaucoup de nutriments au sol, et sont aussi un régal pour les vers de terre. Les épinards sont donc une sorte d’engrais vert comestible, et pour moi qui manque de place, c’est un peu une panacée 🙂Ressource N°4 : Le compostage de surface. Sur les sols déjà bien vivants, on peut déposer les déchets végétaux de cuisine (mais chez moi ce sont plutôt les poules qui s’en occupent) ou les restes de cultures. Là, nous avons par exemple un mesclun que j’ai semé en février après avoir mélangé le reste de plusieurs sachets de graines en date limite de péremption. Nous en avons énormément récolté (sur un petit rang de 80cm de large et 4m de long, il y en avait bien trop !), mais comme il faudra bientôt installer ici des pieds de courgettes je vais faucher ce mesclun et le laisser sur le sol (ou l’enfouir sur les premiers cm), exactement comme pour les épinards. Laisser au sol des résidus de culture (feuilles de choux ou de salades, fanes de radis ou de carottes, etc.) au moment des récoltes ou d’une rotation de culture, ça ne fait peut-être pas très « clean » mais ça entretient du tonnerre la vie des auxiliaires et des micro-organismes…Ressource N°5 : Le BRF (bois raméal fragmenté). Celui-là, ça fait des années que les jardiniers d’étripent à son sujet ^^. Moi je l’aime beaucoup, à condition qu’il soit réalisé avec des petits rameaux et épandu bien frais. C’est une source incroyable de nutriments et de vie pour le sol, et de plus un super « booster » pour les micro-organismes du règne des champignons. Contrairement au compost (et au foin, voir plus loin) je n’en mets pas chaque année sur toutes les parcelles mais juste tous les 3 ou 4 ans en fonction de ce que j’ai sous la main car dans notre jardin, ce sont uniquement les lilas et la haie qui fournissent du broyat BRF au moment de leur taille… à noter que les feuilles mortes en automne ont aussi cette faculté de plaire aux champignons du sol (et il y en aurait des choses à dire sur l’importance de chouchouter le réseau mycellaire…ça sera l’occasion d’un prochain article un de ces jours).Ressource N°5 : Le fumier. Nous avons principalement du fumier de poule et du fumier de lapin. Celui de lapin est une merveille, je l’épands tout frais en surface et il ne brûle jamais les plants (il est mélangé avec la paille et le foin ayant servi de litière). Je n’en mets pas à tous les légumes, mais uniquement à ceux qui sont très gourmands : les tomates, les poivrons, les courges, certains choux… Le fumier de lapin épandu en couche épaisse à la surface du sol a le pouvoir de le transformer totalement et en une seule saison. Mais il faut le laisser se décomposer tranquillement à l’air libre, et ne surtout pas l’enfouir par bêchage. Le fumier de poule est quant à lui beaucoup plus « caustique » et concentré, il peut endommager et brûler. Je ne l’épands donc jamais frais au potager (même mélangé à de la paille) sauf au pied des courges et courgettes qui ne risquent vraiment rien. Tout le reste me sert à l’élaboration de mes « composts à courges », en mélange avec toutes sortes de végétaux (j’utilise donc le fumier de poule après un an de compostage). J’ai remarqué que le fumier est parfois un peu « tabou » en permaculture, certains jardiniers ne jurant que par le compost très bien décomposé. Je vous assure que pour l’avoir utilisé frais (celui de lapin surtout) depuis presque 20 ans que je jardine, je ne pourrais m’en passer tant il apporte de vie au sol. Il faut juste savoir bien le doser… cela fait partie des choses que l’on apprend qu’au cours du temps, en tâtonnant un peu 🙂Ressource N°6 : La culture de légumineuses (principalement les fèves). Car cette famille botanique fixe l’azote de l’air pour le restituer au sol via les nodosités de leurs racines. Attention toutefois : pour en profiter, il ne faut surtout pas arracher les fèves, pois et haricots en fin de culture mais les couper, et soigneusement laisser les racines se décomposer dans le sol… d’une façon générale, on laissera toujours les racines des légumes en place, car le système racinaire participe à la vie du sol par un phénomène à la fois mécanique et biologique.Ressource N°7 : le paillage au foin : Après avoir testé la paille (qui crée souvent une petite « faim d’azote » en cours d’été car elle est très carbonée), le BRF (pas mal, mais j’en manque pour pailler tout mon potager) et le foin, c’est ce dernier que j’ai retenu. Le foin est en effet beaucoup plus nutritif que la paille et après une saison estivale de bons et loyaux et services en guise de paillage, il termine de se composter tranquillement au cours de l’hiver. Il ne me reste alors plus qu’à incorporer dans le sol ce qu’il en reste lors de mon grelinage annuel de début de printemps. Pailler au foin, cela équivaut à un bel apport de compost ! Imaginez un peu tout le transfert de fertilité qui se fait de la prairie d’à côté vers mon potager… Seul bémol, le foin est un peu plus cher que la paille. Mais dans ma campagne, je me suis arrangée pour qu’un agriculteur me livre les bottes qui ont pris la pluie (on dit alors que le foin a « chauffé »), ou qui sont un peu plus anciennes. Ainsi, cela ne le prive pas car pour nourrir les animaux ce n’est pas top (mais pour le jardin ça ne fait pas grande différence).Ressource N°8 : La lasagne ! Elle fait des merveilles… Je ne vais pas vous en reparler ici, car j’ai déjà posté une vidéo sur ma chaîne Youtube et vous êtes très nombreux à l’avoir visionnée (pour la trouver, tapez juste « Marie Chioca lasagne » :)). Je fais aussi parfois des « semi-lasagnes » comme ici, pour les cultures très gourmandes : sur cette planche par exemple, il y avait cet hiver de la mâche. Elle est montée en fleur courant avril, je l’ai fauchée (ça faisait une belle masse végétale azotée !), laissée sur le sol, puis j’ai recouvert le tout de fumier frais de lapin. Les godets de courgettes plantés là-dedans courant mai vont être comme des coqs en pâte…Ressource N°9 : Les amendements et engrais de jardinerie. On peut s’en passer totalement, mais dans mon potager cultivé de façon très intensive certains ont quand même leur intérêt. Je vous détaille ça avec la photo de cette bassine : La poudre bleutée tout en haut, c’est du basalte. Je ne l’utilise que depuis 2 ans pour améliorer, entre autres, la teneur en silice de mon sol mais aussi sa capacité à retenir l’eau. J’en mets 300g par mètre carré au début du printemps, avant le grelinage annuel des parcelles. Puis, dans le sens des aiguilles d’une montre, nous avons de l’engrais organique bio en granulés. Je n’en rajoute que dans le trou de plantation des tomates, poivrons, concombres, choux… ou après une culture très gourmande si je dois enchaîner sur une autre un peu exigeante (exemple, des cardons après une culture d’épinards), mais toujours en faisant très attention de ne pas dépasser les dosages préconisés (qui varient en fonction des marques). Les granulés blancs juste en dessous, c’est du patentkali, pour l’apport en potasse et en magnésium qui aide à la formation de fleurs, de fruits, et améliore aussi la saveur des légumes. Je ne l’utilise qu’à la dose de 20g par mètre carré, c’est pour cela que mon gros sac de 20kg acheté il y a des années n’est pas encore terminé… j’ai appris entre-temps que le patentkali serait un peu controversé d’un point de vue écologique, alors je cherche une alternative pour la suite (édit de mars 2023, je viens d’acheter de la potasse organique tirée de la betterave, je vais tester :)). Tout en bas, c’est de l’Or Brun, ce fameux fertilisant issu du compostage d’algues et de fumiers. Il me sert encore pour chouchouter certaines cultures un peu gourmandes ou en difficulté passagère (faim d’azote dans une lasagne par exemple, ou jeunes plants un peu chétifs dans leurs godets). La poudre grise à gauche de l’Or Brun, c’est tout simplement de la cendre (l’hiver, nous chauffons au bois, donc nous en avons beaucoup). J’en incorpore une petite pelle à main par mètre carré de sol au printemps, et le reste va dans le « bac à poussière » (avec un peu terre de diatomée) de mes poules car c’est un anti-poux et insecticide naturel. Enfin, la dernière poudre un peu grisâtre (entre la cendre et le basalte) c’est du lithothamne, une algue marine très riche en calcium qui remonte le PH des sols. Je ne l’utilise que pour la culture des choux, à raison de 50g par mètre carré et par an en prévention de la hernie car je l’arrive jamais à respecter les 4 ans de « jachère » entre deux cultures de crucifères. Comme pour le patentkali, son usage est controversé d’un point de vue écologique car cette ressource tend à s’épuiser. Je vais donc terminer mon sac (il m’en reste encore pour longtemps), puis chercher une alternative (édit de mars 2023, cette année je teste la dolomie)… Au centre, ce n’est pas un amendement de jardinerie mais du fumier composté d’un an « fait maison ». Dans l’absolu, il peut remplacer à lui seul tous les autres engrais et amendements à condition d’en avoir suffisamment pour compenser les nutriments qui « s’exportent » du sol quand on récolte les légumes…Ressource N°10 : Celle à laquelle on n’avait pas encore pensé, mais qu’on ne va surtout pas louper quand elle se présentera ^^. C’est pour cela qu’il faut ouvrir les yeux autour de soi pour attraper au vol toute opportunité, et tenter plein de trucs : un voisin qui donne la laine de ces moutons et hop, voilà un paillage de folie avec apport d’azote en prime. Une caisse entière de pommes abîmées? Directement sur le sol en automne. Le ratissage de la cour après avoir tronçonné du bois? Au potager ! (en toutefois ajoutant un peu d’azote, car le bois, c’est très carboné). Des côtes de luzerne que les chèvres du fiston ont rejetées parce qu’elles étaient trop coriaces? Au potager en guise de paillage, ou au compost. Les possibilités sont nombreuses, et je ne vous parle même pas des horizons qui s’ouvrent devant les courageux qui ont opté pour des toilettes à compost :)))…Je vous laisse avec cette jolie photo prise ce matin, juste au moment du lever du soleil sur mon potager le plus ancien. Je ne peux pas vous restituer le chant du coucou, des coqs et de tous les mignons petits piafs matinaux, juste cette belle lumière dans les fleurs de choux… à bientôt, j’espère, pour un autre article :). Je vais essayer de ne pas vous abandonner trop longtemps cette fois ;).
Pour en savoir plus sur la vie du sol, je ne peux que vous conseiller cet ouvrage d’Olivier Puech (clic)… C’est à la fois très rigoureux, très bien expliqué et facile à lire, un régal de jardinier pour les jours pluvieux 🙂
Olivier Puech, c’est le Youtuber jardin bien connu mais aussi le créateur de Terra , dont je vous ai parlé au tout début du printemps. Moi, j’essaye de partager avec vous ce que je peux mais je manque hélas cruellement de temps pour répondre à vos questions car ce n’est pas mon métier principal. Sur Terra, vous serez soignés aux petits oignons 🙂
Bonjour Marie,
Quel est le nom exact de « l’Or brun » que vous utilisez svp ? Car je suis perdue, j’ai regardé en ligne et il y a une trentaine de sacs différents tous appelés « Or brun ».
Je voudrais bien profiter des soldes qui finissent mercredi, pour en acheter 🙂
Merci beaucoup !
Il s’agit de « l’authentique Or Brun » (produit historique ;)) qui est une sorte de composte très fertilisant à base de fumiers et d’algues :). Vous pouvez le trouver au rayon des terreaux, même si techniquement ce n’est pas du tout un terreau (on ne doit en apporter qu’avec prudence, pour ne pas brûler les plantes, c’est si riche !)
Bon week-end à vous,
Marie
Oh, merci pour votre réponse ultra rapide 😀
Ok je l’ai trouvé, en sac de 8 ou 20 kg.
Oui, je vais bien suivre vos recommandation dans votre livre sur votre potager, une vraie mine d’or 😉
Merci infiniment !
Bonjour, tout d’abord je vous remercie pour vos partages et notamment le reportage sur L’archipelle qui est très inspirant.
J’aurais une question sur les « lasagnes » du jardin 🙂, une lasagne monté en couche successive de 5cm de crottin de cheval frais et 5cm de broyât de bois peut-elle fonctionner? Est-il possible de planter directement dedans en mettant un peu de terreau dans le trou de plantation?
Merci à vous,
Bonne journée,
Si vous êtes bien la même personne, je crois que je vous ai répondu hier soir sur Instagram 😉
(Si ce n’est pas le cas alors pas de souci, dites-le moi et je vous réponds ici !).
Bonne journée à vous,
Marie
Bonjour !
Merci infiniment pour tous ces partages sur votre jardin et vos conseils. J’adore me plonger dans vos articles 😊
Petite question pratique, je rêve de pouvoir mettre moi aussi du BRF sur potager, mais nous hésitons à investir dans un broyeur. Le coût est assez rédhibitoire. Et il parait que le coût d’entretien également. Pourriez-vous partager votre expérience à ce sujet ?
Et pour quel diamètre de branche maximum et pour modèle avez-vous opté ?
Bonne journée
Annélie
Bonjour Marie,
Quel est le nom exact de « l’Or brun » que vous utilisez svp ? Car je suis perdue, j’ai regardé en ligne et il y a une trentaine de sacs différents tous appelés « Or brun ».
Je voudrais bien profiter des soldes qui finissent mercredi, pour en acheter 🙂
Merci beaucoup !
Il s’agit de « l’authentique Or Brun » (produit historique ;)) qui est une sorte de composte très fertilisant à base de fumiers et d’algues :). Vous pouvez le trouver au rayon des terreaux, même si techniquement ce n’est pas du tout un terreau (on ne doit en apporter qu’avec prudence, pour ne pas brûler les plantes, c’est si riche !)
Bon week-end à vous,
Marie
Oh, merci pour votre réponse ultra rapide 😀
Ok je l’ai trouvé, en sac de 8 ou 20 kg.
Oui, je vais bien suivre vos recommandation dans votre livre sur votre potager, une vraie mine d’or 😉
Merci infiniment !
Bonjour Marie , où achètes tu ton or Brun ou le lithothamne en grande quantité ?en ligne ?
Bonjour Rachel,
Je prends l’Or Brun en jardinerie, quand il est en promo 😉
Et pour tout le reste, je vais chez « Comptoir des jardins » 🙂
Bonjour, tout d’abord je vous remercie pour vos partages et notamment le reportage sur L’archipelle qui est très inspirant.
J’aurais une question sur les « lasagnes » du jardin 🙂, une lasagne monté en couche successive de 5cm de crottin de cheval frais et 5cm de broyât de bois peut-elle fonctionner? Est-il possible de planter directement dedans en mettant un peu de terreau dans le trou de plantation?
Merci à vous,
Bonne journée,
Si vous êtes bien la même personne, je crois que je vous ai répondu hier soir sur Instagram 😉
(Si ce n’est pas le cas alors pas de souci, dites-le moi et je vous réponds ici !).
Bonne journée à vous,
Marie
Bonjour !
Merci infiniment pour tous ces partages sur votre jardin et vos conseils. J’adore me plonger dans vos articles 😊
Petite question pratique, je rêve de pouvoir mettre moi aussi du BRF sur potager, mais nous hésitons à investir dans un broyeur. Le coût est assez rédhibitoire. Et il parait que le coût d’entretien également. Pourriez-vous partager votre expérience à ce sujet ?
Et pour quel diamètre de branche maximum et pour modèle avez-vous opté ?
Bonne journée
Annélie
C’est une bonne question Annélie !
Je pense en parler bientôt.
Bonne journée à vous,
Marie