Connaissez-vous les nèfles ?

(Et attention, save the date : le 8 janvier, c’est « Silence ça pousse ;))

J’avais prévu de vous poster la recette d’une poule au pot réalisée avec les légumes de mon jardin et puis un évènement a totalement chamboulé mes plans à la dernière minute… Je vous raconte ça 🙂

Tout vient du fait que j’ai un néflier dans mon jardin. Et je peux vous dire qu’il y a vécu ce matin un véritable tournant dans sa vie, passant de l’arbre fruitier le plus « oublié » au statut de véritable star… et dire qu’il suffisait que je goûte ses fruits. Pauvre vieux. Il en est souvent ainsi de la gloire et du talent : la renommée d’un artiste dépend d’une bande d’hurluberlus bien trop occupés ailleurs pour prendre le temps de bien s’intéresser aux fruits de son labeur. Et puis un jour, si les étoiles sont bien alignées, le déclic se fait enfin…

Bref, pour en revenir à ce néflier, c’est toute une histoire, et bien touchante par-dessus le marché : Il y a quelques années, mon beau-papa a ramené en grandes pompes un tout petit avorton de néflier qu’il venait d’acheter en coup de tête pour planter dans MON jardin. Il faut dire que le papa de mon mari était un personnage très attachant et haut en couleur, semblant échappé tout droit d’un film de Pagnol : tout y était, même l’accent du Sud, le caractère un peu sanguin mais attachant, de l’humour presque malgré lui, de la générosité et du dévouement à revendre, le verbe haut, et une certaine, heu, obstination quand il lui prenait une lubie, ce qui ne manquait pas de produire parfois quelques petites étincelles au contact de mon caractère (pas mal non plus dans le genre). Et je dois avouer, avec toute la contrition possible, que l’arrivée de ce pauvre néflier n’a pas été saluée sur le moment par une explosion d’euphorie. Il faut dire que mon beau-père avait déjà pris l’initiative de planter pas mal de choses pour le moins farfelues dans mon jardin dauphinois (y compris un palmier, deux ou trois cactus, bref, des trucs qui détonnaient pas mal dans mon petit monde d’inspiration « campagne anglaise »…) et comme de mon côté je m’appliquais déjà beaucoup à ne gaspiller aucune place afin de tout optimiser au mieux (légumes, fruitiers, belles plantes…), je n’ai pas su apprécier à sa juste valeur ce Bernard l’ermite de néflier qui n’était ni beau, ni très prometteur d’un point de vue gustatif. Du moins, d’après ce que j’en avais lu…

Pour moi, il était donc hors de question que cette nouvelle excentricité du Papi ne prenne la place d’un pommier, d’un poirier, d’un prunier ou de quelque autre fruitier bien plus « civilisé » que j’essayais d’installer en mode Tétris dans mon tout petit verger.

Après quelques tergiversations (OK, ça a carrément été de la haute négociation diplomatique) beau-papa est donc allé planter sa « lubie » tout en haut du talus qui surplombe la route, derrière le grillage de mon jardin…

Et je ne suis pas très fière de moi car j’ai ensuite assisté pendant des années, « au stage de survie » dudit néflier : pas une goutte d’eau (impossible d’arroser à cet endroit), pas un soin, planté tout en haut d’une butte de 15m de haut, coincé entre deux figuiers et une aubépine, il ne partait pas gagnant dans la vie… Mais il a survécu, grandi, et déjà, rien que pour ça je lui tirais mon chapeau.

Cependant il ne produisait rien, ou en tout cas pas grand-chose, et comme il aurait fallu escalader la clôture et faire le guignol tout en haut du talus (au risque de dégringoler sur la route au moindre faux-pas, parce qu’il rigole pas ce talus !) pour ramasser chaque hiver 3 ou 4 pathétiques petits fruits rabougris, je vous avoue avoir toujours laissé les oiseaux s’en occuper.

Et puis en début d’automne, le covid a emporté brutalement ce beau-père que j’aimais beaucoup, le seul être sur cette planète à savoir susciter en moi autant d’affection ET de « pétages de plombs » à la fois. Il me manque beaucoup, il manque à tous ceux qui l’ont connu, c’est un drame que nous avons beaucoup de mal à surmonter.

Et c’est justement l’année qu’a choisi « son » néflier pour crouler enfin sous les fruits.

J’y vois comme un petit clin d’œil de la Providence, et c’est avec une certaine émotion que nous avons ce matin escaladé la clôture et fait les guignols en haut du talus, mon mari et moi, pour ramasser un peu gravement ces braves petites « nèfles du papi ».

Et puis nous nous sommes regardés un peu anxieux et perplexes car avouons-le tout de suite : esthétiquement, la nèfle ça ressemble surtout à un avorton de petite poire pourrie qu’on aurait exhumée d’un tas de compost…

« Tu goûtes ?

Euh, non, toi d’abord, c’est ton métier après tout, moi je suis dépanneur télécom et toi auteur de cuisine alors… ».  

Bref c’est moi qui m’y suis collée, reproduisant le geste ce que j’avais lu dans un bouquin : il faut enlever la petite queue, et « aspirer » le contenu du fruit comme s’il s’agissait d’une gourde de compote… Et alors là, quelle claque !!!

Texture : entre la crème de marron et la compote pomme-poire très épaisse.

Saveur : indéfinissable, mais on y retrouve bien la pomme, la poire, peut-être un peu le coing, le tout avec des notes légèrement vanillées. C’est sucré, mais pas trop, un tout petit peu acidulé, parfumé, un vrai régal. Toute la famille y a goûté (il a fallu un peu insister ;)) et nous voilà tous définitivement fans de la nèfle ! Si je repense de surcroît à tous les tracas que me donnent mes autres fruitiers plus « civilisés » (maladies, ravageurs, soins…) comparé à la sobriété héroïque de ce petit arbre exilé en haut de son talus, je me dis qu’il en est du néflier comme du ragouminier, de l’amélanchier, etc. : un fruitier certes modeste mais parmi les plus fiables, une véritable bénédiction pour le jardinier gourmand qui aime picorer à même les branches les petits bonbons de la nature…

Merci pour ce bel arbre, beau-papa.

Scoop de dernière minute !!! 

Quelques instants avant que je ne poste cet article, j’ai reçu un mail ca-pi-tal 😉

Le petit reportage enregistré cet été dans mon jardin pour l’émission « Silence ça pousse » sera diffusé le samedi 8 janvier à partir de 10h40 (attention, nouvel horaire). Il y aura une 2ème diffusion de l’émission un dimanche à 9h25 mais pour l’heure, on n’en sait pas plus (en général, c’est entre 1 et 3 semaines après la 1ère diffusion). Et puis il y aura sûrement une 3e diffusion cet été…

Et puis en janvier, je reviendrai avec une autre grande nouvelle côté jardin… je ne vais pas tout divulguer d’un coup 😉

J’en profite pour m’excuser d’avance : exceptionnellement, je ne pourrai pas répondre à vos commentaires car je « décroche » totalement de mon ordinateur pour une quinzaine de jours; lorsqu’on travaille chez soi et à son compte, il est en effet difficile de prendre de vraies vacances sans éteindre complètement l’ordinateur (or j’ai un grand besoin de couper et de me reposer) et après je sais d’avance que je vais être trop dépassée par les mails pour rattraper le retard. Mais je lirai évidemment tous vos commentaires avec grand plaisir :). Merci de tout coeur pour votre gentillesse…

Je vous souhaite à tous un très joyeux Noël, heureux et chaleureux au cœur de vos familles, peut-être même au coin du feu vu que nos jardins n’ont pas trop besoin de nous en ce moment. Prenez bien soin de vous 🙂

Sur ce, je vous laisse avec quelques photos en plus de ces fameuses nèfles…

Il y a 2 ou 3 semaines, on avait bien essayé de goûter une nèfle mais c’était immangeable ! Il en est donc des nèfles comme des kakis, il faut bien attendre que le gel les fasse « mûrir », ce n’est pas une légende…
… et ce matin, je pense qu’à -5°C on était bien ^^
Il parait que nos anciens, aux âmes de poète, appelaient aussi les nèfles « Culs de chien »…
Cette « légende » n’a rien à voir avec la photo ci-dessus mais j’ai oublié de préciser que je mangeais déjà des nèfles dans le jardin méditerranéen de ma maman : mais il s’agissait des nèfles dites « du japon » : jaunes, juteuses, avec une peau fine et un gros noyau évoquant celui de la litchi, bref, rien à voir (ce n’est même pas la même famille botanique). La nèfle du Japon est délicieuse aussi, mais dans mon jardin dauphinois son espérance de vie ne dépasserait pas le premier hiver…
La nèfle encore un peu orangée du centre de la photo est bien jolie, mais pas encore mûre. C’est « blets » qu’elles sont bonnes… Je me demande si mon mari n’aurait pas dû la laisser sur l’arbre, car mûrira-t-elle dans la maison ? Pour moi, le suspense reste entier 😉
Dans les livres anciens, on préconise de laisser maturer les nèfles à température ambiante dans une boîte en bois ou une cagette, sur un lit de paille, pendant une quinzaine de jours. Il paraît que cela affine leur parfum. Je tente le coup, mais c’est déjà tellement bon à même les branches que j’espère ne pas les gâcher avec cette maturation. Y aurait-il un spécialiste dans la salle pour me rassurer ? 🙂
Dès la cueillette (et à condition qu’il y ait eu quelques jours de gel) lorsqu’on enlève la tige et que l’on appuie doucement avec les doigts, une délicieuse pulpe épaisse et fruitée s’échappe du fruit. On peut même l’aspirer avec les lèvres, comme on le ferait d’une gourde de compote…
… ou déguster la nèfle à la cuillère, de façon plus civilisée (mais des deux, j’ai préféré la dégustation à la mode « néolithique » ;)). Attention, il a deux ou trois gros pépins par fruit qu’il faudra de toute façon cracher donc, définitivement, on ne peut pas manger de nèfle en société avec le petit doigt en l’air ^^.
Je ne sais pas si vous tomberez sur la question, mais pour épater tout le monde au Trivial Poursuit (en général, pendant les vacances de Noël c’est le genre de jeu auquel on échappe rarement ;)) sachez que le néflier est de la famille des rosacées, exactement comme le pommier, le poirier ou le cognassier. (Avec toute les âneries futiles que je vous raconte dans cet article, il fallait bien au moins une info sérieuse.)
J’ai posté sur Instagram une série de photos « trompe l’oeil » et j’imagine que beaucoup d’entre vous ont cliqué en croyant découvrir une recette démente de petite mignardise à la crème de marron ou autre calamiteuse tentation de Noël… J’espère que vous ne m’en voulez pas trop? C’était pour être sûre d’avoir toute votre attention en cette semaine précédent Noël, où tout le monde semble avoir oublié les fruits et les légumes au profit des pâtisseries et confiseries ^^. Ok, c’était de ma part un procédé un peu machiavélique. Pardon 🙂

Toc ! Toc ! Voilà les news...

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42 réflexions au sujet de “Connaissez-vous les nèfles ?”

  1. Bonjour pour qu’elles murissent il faut les mettre dans la paille. Ma maman connaissait les nèfles et me les a fait connaitre, on en fait une délicieuse confiture, de l’alcool (sur le principe du ratafia), cette année on a eu un fort coup de vent (encore!) en septembre, et ma mère a mis les nèfles tombées dans la paille, elles sont mures!(un des ses souvenirs d’enfance). Bonne soirée.

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  2. Coucou Marie
    Merci pour ton article sur le néflier que Beau Papa (très regretté) a planté un jour dans ton jardin. C’est surement un signe qu’il ait fait tant de fruits maintenant. Merci beau papa.
    je ne connais pas les nèfles mais je vois qu’elles gagnent à être connues.
    Repose toi bien et prends soin de toi
    Bon noël et nouvel an.
    Je t’embrasse fort
    Jacqueline

    Répondre
  3. Merci et encore mille merci Marie pour cette année à partager tant de recettes, de conseils, d‘histoires rigolotes , de magnifiques photos et de faire briller nos yeux s à Noël pour qui aura le plaisir de trouver vos 3 nouveaux ouvrages sous le sapin!
    Bonnes vacances à vous et vos amours. Au geand plaisir de vous retrouver l’année prochaine. Des bises

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  4. C’est une belle histoire que celle de ce néflier et de ton beau-papa. Merci de l’avoir partagée. Et chapeau pour les photos! Parce que faire des photos attrayantes et poétiques avec les nèfles pour sujet, c’était pas gagné! Mais tu t’en es bien tirée!

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  5. Bonjour
    Le seul arbre fruitier de mon petit jardin est un néflier… j’appelle les nèfles les pom’potes naturelles…il devrait y en avoir dans toutes les cours d’écoles pour le goûter des enfants! Il faut chez moi partager avec les merles qui s’en régalent…mais elles mûrissent même si on les ramassent pas très mûres et se conservent au frais…ou au congélateur (j’en porte au si a ma maman qui adorait ce fruit quand elle était enfant)
    Effectivement on ne connait plus ce fruit et j’espère que votre article remettra cet arbre généreux dans la lumière 😉
    Merci
    Et belles fêtes 🌲🎊

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  6. Bonsoir Marie

    Je connais également les nèfles grâce à un vieux monsieur. Il m’a fait découvrir la confiture de nèfles, très longue à faire, mais délicieuse dans une tarte aux pommes, entre la pâte et les pommes !
    Très beau Noël à toute votre famille

    Répondre
  7. Bonsoir Marie
    Merci pour ce bel article, ces magnifiques photos de nèfles qui me donnent envie de planter un néflier dans mon jardin.
    Passez un très bon Noël avec vos proches.
    Hâte de vous retrouver en 2022
    Catherine

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  8. Merci pour ce beau partage. J’ai testé cette année la gelée de nèfles. J’adore le petit goût acidulé. Bravo pour vos magnifiques photos et vos mots si agréables à lire. Belles fêtes !

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  9. Bonsoir Marie,
    Merci pour ce très bel article qui rend hommage à votre beau-père.
    Personnellement, je ne connais pas les nèfles mais dès que l’occasion se présentera, je testerai.
    Je serai bien sur devant ma TV le 08 janvier et j’attends vos recettes sur Terra avec impatience.

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  10. Et bien votre article m’invite à goûter aux nèfles. J’ai un arbuste dans mon jardin mais je n’ai jamais osé. Ce sera chose faite cette année. Merci infiniment et surtout à votre beau -papa qui marque là sa présence par tant de fruits sur votre arbre. Il veille sur vous et vous gâte.
    Je vous souhaite de belles et douces fêtes en famille.
    Sylvie

    Répondre
  11. Il existe une autre sorte de nèfles dans le sud de la France, des fruits jaunes orange, qui se mangent plutôt en juin. Vous les connaissez ?

    Répondre
  12. Merci pour cet article et l’histoire de ce néflier qui rend un bel hommage a votre beau-père.
    Je vous souhaite à vous et vos proches de belles fêtes.

    Répondre
  13. Merci pour cette jolie histoire et cette sublimation de ces fruits.
    Les générations se titillent et se résistent toujours un peu, mais les plus anciens nous manquent tellement lorsqu’ils ne sont plus là ! Et nous reproduisons le schéma avec nos enfants malgré nous.
    Chez moi, j’ai planté cette année des néfliers en haie qui avait déjà des fruits mais oh déception, ils ont tous disparu sans exception.
    Au plaisir de vous lire et d’admirer vos magnifiques photos, vous avez un don pour communiquer le bonheur des choses simples…
    Joyeuses fêtes et bon repos.

    Répondre
  14. Comme un conte de Noël…
    Merci à vous et à votre gentil beau-papa.
    Belles et lumineuses fêtes de fin d’année à toute votre jolie famille.
    Prenez bien soin de vous.

    Répondre
  15. Merci Marie pour ce magnifique partage. En voila un joli clin Dieu du papé ! Quelle émouvante histoire elle me parle tellement… Je connais ces nèfles sans y avoir jamais gouté ! En effet dans mon petit village alsacien l horticulteur où je travaillais en avait! Joyeux Noël et bon repos.

    Répondre
  16. Encore une belle histoire ♥
    Je ne connaissais que de nom, « comme ça » donc, comme bien des choses… Mais si j’en parle à Maman, elle saura sûrement me donner des détails 😉
    Joyeux Noël à toute ta famille !

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  17. Bonjour,
    Même ici dans le midi, j’ai un néflier,mais il a bien du mal le « povre » le peu qu’il produit je me régale! Les merles sont toujours dans le coin pour en profiter
    J’ai aussi beaucoup de néfliers du Japon, une belle fraîcheur quand elles sont mûres, j’en fait de la compote, de la confiture
    Bonnes fêtes Marie et à toute ta famille

    Répondre
  18. bonjour
    ayant trouvé des nefles sauvages pas encore rabougries, je les ai cueillies et ai tenté de les mettre en lacto -fermentation. donc une expérience..elles finiront peut-être autour d’un filet mignon….je vous tiens au courant

    Répondre
  19. Merci Marie pour toutes ces belles histoires et la poésie avec laquelle vous nous les contez et les illustrez !
    Je vous souhaite des joyeuses fêtes en famille et aussi en pensée avec ceux qui vous ont quittés et qui vous enverront j’en suis sûre un petit clin d’oeil.
    Reposez-vous bien, savourez votre belle région mais aussi votre jolie maison qui vous ressemble tant, mangez vos bons petits plats et je me réjouis de vous lire encore l’année prochaine.
    Je vous embrasse bien fort !

    Isabelle

    Répondre
  20. Je ne connaissais que les nèfles « du Japon » que je savourais dans le jardin de mon oncle en Corse en été.
    Si c’est comme le kaki, il faut peut-être tout simplement faire passer quelques heures au congélateur, aux derniers de la couvée.

    Répondre
  21. Bonjour Marie, je te conseille d’essayer la recette de compote de nèfles crues au miel d’acacia issue de l’appel gourmand de la forêt, de Linda Louis. Pfiouuuu làlà comme c’est bon!!

    Répondre
  22. C est une très belle histoire, merci de nous la partager. Mon papa garde les noyaux et fait du vin de nèfles… un délice!
    Bonne fêtes à vous

    Répondre
  23. Merci Marie pour ta belle histoire. Tu m’as donné envie de planter cet arbre bien que je n’aime pas trop les poires. Belles fêtes à toi.

    Répondre
  24. Merci Marie pour ta belle histoire. Tu m’as donné envie de planter cet arbre bien que je n’aime pas trop les poires. Belles fêtes à toi.

    Répondre
  25. Merci Marie, profite de ces quelques jours bien mérités.
    Je te souhaite de jolies fêtes de fin d’année.

    Me voici de retour…. 🙂 même si les choses ont changé et changeront encore l’année prochaine 😉

    Plein de bisous

    Répondre
  26. Merci pour cette belle découverte. Si j’en vois sur le marché quand je rentrerai de Guyane, je penserai à toi et à beau papa.
    Belles Fêtes Marie. Des bises chaleureuses de Guyane.

    Répondre
  27. Coucou Marie
    Merci beaucoup pour ce joli article sur ton néflier, c’est une belle histoire et un magnifique signe de ton beau-papa.
    Je profite pour te remercier pour les beaux moments de lecture que je passe grâce à toi. C’est toujours un grand plaisir de lire tes blogs. Tes recettes font maintenant partie des recettes préféres de ma famille et amis. Je ne te raconte même pas combien de fois j’ai copié la recette de la mousse au chocolat du jardinier…. 😉 ! C’est tellement bon. Les Cevapcici de la Croatie sont à chaque fois un succès pour un apéritif dînatoire et il y a plein d’autres….
    Merci aussi et encore pour tes conseils « jardin », nous continuons de ramasser des choux rouge, milan et la star en ce moment le « flower sprout » ! Un régal, cuit ou façon chips au four juste avec un petit peu d’huile et du sel ! Et également des salades des radis caché sous une épaisse couche de feuilles.
    Je vous souhaite à toute la famille un beau Noel et tout plein de bonnes choses pour la nouvelle année, en espérant que le monde retrouve un peu de la sérénité.
    Je t’embrasse

    Répondre
  28. Rhaaaa les nèfles : toute mon enfance.Nous en trouvions dans un petit bois derrière chez moi et les mangions directement sur l’arbre.
    Bon, aujourd’hui ce fruit est (au mieux) oublié, (au pire) inconnu. Comme pour le salsifi, si tu en proposes aux enfants tu auras droit à : « c’est quoi ce truc??? » ou « ça existe encore ça ??? » et toi de dire « ben goûte avant de dire quoi que ce soit »…
    En tout cas, moi je crois aux signes, et beau-papa est toujours là 😉
    Profite bien de ta (courte ) pause, passe de bonnes fêtes avec toute ta petite famille.
    Et je serai devant ma télé le 08 janvier…

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  29. Magnifique histoire, et quel beau coucou a fait le papi de tout en haut, de son pays à lui. Quel joli signe… Merci pour la date de l’émission, je serai à mon poste ! Belles fêtes de fin d’année à toute ta petite famille, Anne

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  30. Bonjour Marie !

    Cet article est simple, touchant et intimiste à la fois. Les émotions que tu nous transmets sont réelles. En te lisant, j’ai ressenti la douleur de la perte d’un être cher, mais aussi la solitude de ce nouvel arbre un peu délaissé. Je suis quelqu’un de très sensible et très émotif. Un rien peut me toucher en plein coeur. Les mots sont très forts pour ça. Et les tiens sont tout simplement admirables de beauté et de sensibilité.

    Je crois aux signes et je suis certaine que le départ de ton beau-père a un lien avec l’abondance de fruits que vous avez ramassés.

    C’est une très belle histoire où j’ai appris ce qu’était un néflier, les fruits qu’il donnait et contre toute attente, cela me donne drôlement envie d’y goûter !

    Je te souhaite une belle coupure (je travaille moi-même de chez moi, et ça va être difficile de faire une pause ^^) et de très belles fêtes.

    Bien à toi,

    Laurie

    Répondre
  31. J’adore les nèfles et j’ai un beau néflier dans mon jardin… Dans son lit « L’appel gourmand de la forêt », Linda Louis donne quelques bonnes recettes à base de nèfles… Mais le plus souvent je les déguste telles quelles ! De joyeuses fêtes à vous !

    Répondre
  32. Bonsoir, je viens de découvrir votre magnifique jardin. Quel plaisir de regarder le reportage d’Olivier.
    Je voulais vous envoyer une photo d’une nèfle de mon jardin où une coccinelle s’était refugiée en hiver… mais ce n’est pas possible….

    Merci.
    Valérie

    Répondre
  33. J’adore ça ! Je suis avec ma maman une des rares de mes connaissances à me réjouir des gelées, car je sais que je vais pouvoir le régaler de nèfles ! C’est un petit plaisir d’enfance, avec les cueillettes de gratte-cul (mais l’épluchage je le laissais courageusement à ma mère :)).
    Merci, j’aime beaucoup vous lire, vous m’inspirez de nouvelles idees, c’est très agréable !

    Répondre
  34. Bonjour Marie, je lis avec délices votre voyage au pays du néflier imbriqué dans la belle relation d’un beau-père aussi campagnard ( au sens noble s’entent) et généreux que cet arbre . Je retrouve mot pour mot toutes les sensations gustatives et tactiles de mon enfance autour de cet arbre que je chérissais par-dessus tous les autres, sans doute à cause de la discrétion de son ramage qui n’avait d’équivalence que la générosité avec laquelle il nous régalait abondamment et en plein hiver. Ne manque que le concours de noyeaux qu’il fallait cracher le plus propres possible et avec énergie. Ce n’était pas facile ! Et cela allongeait la dégustation sous l’arbre. Ça se mérite ! Je ne les mangeais que tombées jusqu’au jour où mon gros chien les a découvertes et tout autant appréciées ! Je cherche désespérément un tel néflier qui a dû disparaître de nos campagne avec le remembrement. Si quelqu’un a une adresse, je suis preneuse. Joyeux Noël à tous et merci Marie

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    • Il me semble que vous devriez en trouver en cherchant sur le net une pépinière spécialisée en forêt comestible, permaculture ou fruitiers anciens, car il revient petit à petit au goût du jour, ce brave néflier 😉
      Bon week-end à vous chère Marguerite,
      Marie

      Répondre
    • Chaque année je les trouve délicieuses ( à la main ) mais vu leur richesse je pense qu’il faudrait bien mieux les faire cultiver et connaitre ;
      mon voisin propose d’en greffer ! je vais voir !

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