La teinture-mère et le baume, 2 « recettes » pour se soigner au naturel avec le souci (calendula)

Un article qui change un peu car on ne va parler ici ni de légumes, ni de fruits, ni de poules, ni de fleurs (en tout cas, pas de fleurs d’ornement ;)), mais qui a tout son sens dès lors qu’on essaye d’améliorer d’une façon générale son autonomie…

Comme je l’écrivais il y a 3 semaines sur mes comptes Instagram et FB, cela va bientôt faire 35 ans que je m’intéresse aux médecines naturelles, et 25 ans que je soigne ma famille (quand c’est possible !) avec des plantes, des huiles essentielles, de l’argile, etc. Si je ne vous en parle pas souvent, c’est parce que je ne me sens absolument aucune légitimité pour le faire…

Il y a déjà bien trop de simili « savants » (auto-proclamés) pour nous dicter d’un ton sans appel faites-ci-faites-ça-faites-là alors que leur, heu, science (?) n’est qu’un copié/collé d’âneries lues en diagonale chez d’autres cornichons 😇 (lesquels en savent bien plus, -après avoir étudié leur sujet 10min sur Google- qu’un médecin ayant fait 7 ans d’études ou un professionnel sortant d’une école de naturopathie sérieuse).

Bref, cela a toujours existé, mais avec les réseaux sociaux certaines idées un peu hurluberlues se propagent à la vitesse de la lumière… J’espère donc de tout cœur ne pas faire à mon tour le cornichonthérapeute en vous donnant les « recettes » d’aujourd’hui 😂. Elles m’ont tant aidée à soigner les bobos d’une famille composée de jardiniers, de casse-cous, de sportifs, d’agriculteurs… ou de distraits 😏. Elles se réalisent avec des calendulas (soucis) du jardin, et je ne les ai absolument pas inventées : elles existent depuis longtemps, figurent dans plusieurs ouvrages de phytothérapie, et ont fait leurs preuves depuis des générations.

Aucune des deux ne se prétend « miraculeuse », mais elles vous permettront de soulager efficacement tout un tas de petits maux très courants, pour un prix on ne peut plus modique, et ce sans effets secondaires (ni liste à rallonge d’excipients très « indigestes » pour nos peaux assoiffées de nature ;)).

Tout commence par un peu de jardinage 😉

En avril, semez environ 4 m linéaires de calendulas en bordure de votre potager, bien au soleil. Éclaircissez en laissant un pied tous les 25 à 30cm. N’arrosez pas trop, car les soucis craignent l’oïdium.

Lorsque vous aurez obtenu (généralement courant juin ou début juillet, parfois plus tôt), cette magnifique bordure de petits soleils jaunes ou orangés (le souci peut avoir différentes nuances de forme ou de couleur sans que, semble-t-il, ses qualités médicinales ne soient impactées), la récolte des fleurs peut commencer. Prélevez-les en plein soleil, vers midi, moment où la fleur concentre le plus de substances actives.

Avec cette bordure de 4 à 5m, vous pourrez réaliser une recette à chaque cueillette. Personnellement, je ne fais que 2 récoltes, l’une pour la teinture-mère, l’autre pour le baume, puis je fiche la paix à mes soucis jusqu’à la fin de l’été 😉

1/ La teinture-mère de calendula 

Simplissime, elle se réalise en quelques minutes : je remplis un grand bocal de 1,5l avec des fleurs de soucis récoltées en plein soleil (non lavées) puis je verse 1l d’alcool de fruits à 95° *. Je ferme le bocal, je laisse macérer 3 semaines puis je filtre et je mets en bouteille dans de petits flacons spray en verre opaque. Cette teinture se conserve 5 ans dans l’armoire à pharmacie et sert à confectionner des compresses très efficaces pour apaiser les coups, les bleus, les foulures et entorses (exactement comme la teinture d’arnica).

La teinture de calendula est aussi un désinfectant hors-pair (par contre ça pique un peu) favorisant la cicatrisation. Elle a bien d’autres utilisations possibles, y compris en interne, mais pour cela je vous laisse voir avec votre médecin ou votre naturopathe sérieux 😇…

*Nota : en France on n’en trouve plus, mais l’alcool à 95° reste apparement commandable sur certains sites italiens de vente en ligne. À défaut, on peut utiliser de la vodka ou de l’eau de vie, voire de l’alcool à 45°. Mais dans ce cas, il est préférable de laisser les fleurs de souci sécher préalablement 24H bien à plat et à l’ombre et sur un torchon propre, afin de ne pas diluer davantage la solution alcoolique.

2/ Le baume au calendula :

Je prends « 2 fois 2 mains jointes » (dixit l’auteure Maria Treben) de fleurs récoltées au soleil. Je les hache dans un saladier avec une paire de ciseaux en inox, puis je mets le tout dans une casserole en inox (il faut veiller à ce que le matériel soit impeccablement propre, car il n’y aura ni cuisson proprement dite, ni alcool dans cette recette : c’est aussi pour cela que je ne hache pas les fleurs sur une planche en bois).

Là, beaucoup d’auteurs de l’ancienne école préconisent de faire fondre 500g de saindoux * (graisse de cochon) avec les fleurs hachées, mais pour ma part je verse 50cl d’huile d’olive bio de première pression à froid.

Je chauffe à feu doux en mélangeant souvent, de manière à atteindre environ 80°C maximum (si l’on n’a pas de thermomètre, il faut bien veiller à ne pas faire fumer ni même grésiller l’huile).

Je couvre, je laisse reposer jusqu’au lendemain, puis je réchauffe la préparation (toujours sans dépasser 80°C).

Je filtre, puis je verse 50g de cire d’abeille blanche en paillettes dans l’huile encore chaude. Je mélange bien jusqu’à ce que les paillettes soient entièrement dissoutes. Je prends 5 petits pots de verre d’une contenance de 10cl chacun. Au fond, je rajoute éventuellement des huiles essentielles (c’est facultatif, voir plus bas) puis je verse la préparation encore liquide dans les petits pots de verre et je ferme aussitôt. Je laisse le baume « prendre » à température ambiante (il va alors figer et gagner sa texture caractéristique de baume), puis je range mes pots dans l’armoire à pharmacie où ils se conserveront environ 1 an (au-delà, l’huile rancit un peu).

Cicatrisant, circulatoire, antibactérien, anti-inflammatoire, adoucissant et réparateur, le baume au calendula nature est déjà très efficace pour soulager les irritations, les frottements, les coups de soleil, les brûlures superficielles, les lèvres gercées, les mains crevassées, les peaux très sèches, certains eczémas ou maladies de peau (et même, la science le confirme, les brûlures après des séances de radiothérapie). Il peut être utilisé sur les jeunes enfants.

Moi, je rajoute 30 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie par pot (et je mélange bien tant que l’huile est encore tiède) car cela renforce l’action antibactérienne tout en ajoutant une délicieuse senteur d’été en Provence…

*Le gras animal est tellement diabolisé – et souvent à tort-  comme « ennemi public N°1 » en matière de santé que cela peut à première vue nous faire sauter au plafond mais au fond, utiliser du saindoux pour les pommades c’est loin d’être bête… car quel gras pourrait avoir le plus d’affinité avec notre peau que du gras animal ? Vu qu’à priori, nous ne sommes pas franchement du règne des légumes ;). Le problème, c’est qu’on ne trouve pas (ou alors, si difficilement !) de saindoux bio ou issu d’élevage fermier. Depuis longtemps, je réalise donc cette recette avec de l’huile d’olive qui, tout en étant relativement locale et accessible en terme prix, ne cause aucun souci de sensibilité ou d’allergie dans notre famille. (L’autre huile avec laquelle ma peau et mes cheveux ont une extraordinaire affinité c’est l’huile de jojoba. Mais elle vient de si loin que j’essaye de m’en passer…).

Il existe d’autres huiles locale intéressantes en cosmétique (je pense par exemple aux huiles de chanvre, d’onagre, de bourrache…) mais leurs acides gras plus fragiles seraient abîmés par l’étape où l’on chauffe le baume. Pour le cas où vous pourriez utiliser du saindoux au lieu de l’huile d’olive, ne rajoutez pas la cire d’abeille, c’est inutile.

BONUS :

Pour les coups et les problèmes musculaires ou ligamentaires (entorses, torticolis, lumbagos, etc.) je réalise aussi 2 petits pots de 50ml de baume contenant chacun le mélange d’huiles essentielles que voici (n’étant ni médecin ni thérapeute, je m’appuie souvent sur « Le guide Terre Vivante des huiles essentielles » rédigé par le Dr Françoise Couic-Marinier pour réaliser mes préparations).

– Hélichryse italienne, 60 gouttes

– Eucalyptus citronné, 30 gouttes (nota : le Dr Couic-Marinier préconise l’HE de lentisque pistachier dans sa formule pour les entorses)

– Gaulthérie couchée, 60 gouttes

– Menthe poivrée, 30 gouttes

– Lavandin, 60 gouttes (nota : le Dr Couic-Marinier préconise aussi l’HE de laurier noble dans sa formule pour les entorses).

Très puissant (et efficace !), ce baume ne doit cependant pas être utilisé sur les enfants, les personnes épileptiques et les femmes enceintes.

Évidemment, après en avoir prélevé un peu sur le bout du doigt (l’équivalent d’une graine de courge, pas plus), ce baume doit servir à masser une cheville, une ecchymose, un genou, une épaule, une articulation endolorie… et non le dos entier en y passant tout le pot (ce serait carrément dangereux).

D’une façon générale, soyons toujours prudents : je m’en voudrais trop que vous tentiez de soigner une « entorse » avec ce baume sans avoir vu le médecin… imaginez que vous passiez à côté d’un petit arrachement osseux? Bref, loin de moi l’idée d’encourager qui que ce soit à faire des âneries 🙂

NOTA : cet article n’est pas rémunéré, et ne fais l’objet d’aucune collaboration. Mais pour les personnes qui se poseraient la question, j’achète certaines huiles essentielles (pas toutes) la cire d’abeille et les divers contenants (pots en verre, flacons sprays) sur le site Aroma-zone.

En attendant de vite revenir ici pour un nouvel article, je vous souhaite un très bel été au jardin 🙂

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42 réflexions au sujet de “La teinture-mère et le baume, 2 « recettes » pour se soigner au naturel avec le souci (calendula)”

  1. Coucou Marie
    Un grand merci pour ces 2 recettes au calendula, je suis comme toi je nous soigne, mon mari et moi, avec des plantes, des huiles essentielles le plus possible. J’ai une amie naturopathe et elle est toujours de bons conseils et elle connaît tellement de choses, elle est mon 2ème médecin et je l’en remercie.
    La lavande est très bénéfique sur moi, je l’utilise beaucoup c’est une de mes huiles essentielles préférées.
    Je t’embrasse fort et merci pout tout ce que tu fais.
    Jacqueline

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  2. Merci pour ces 3 recettes ! J’ai récemment découvert la distillerie Bel Air qui propose des huiles essentielles de super qualité et produites artisanalement. Les he sont plus chères que sur Aroma-Zone mais la production est plus locale et raisonnée 🙂

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  3. Merci pour ces recettes Il m’arrive de faire des baumes L’avantage des soucis c’est qu’une fois semés ils reviennent chaque année. J’en parsème mes salades ou sèche pour colorer mes tisanes. Bel été Marie!

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  4. Merci Marie
    Quelle bonne idée…
    Pour moi cela sera l’année prochaine !
    Car mes calendulas ne se sont resemer cette année, allez savoir pourquoi ?
    Ils se reposent !

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  5. Je partage complètement vos valeurs ! J’espère qu’un jour l’herboristerie et l’homéopathie retrouveront toute leur place dans l’éventail des soins proposés aux patients. Toutes ces méthodes sont bonnes si appliquées avec compétence et discernement en fonction du type de pathologie et de son stade d’évolution. Il y aurait beaucoup à dire ! Moi, j’utilise aussi (en plus des bleus et meurtrissures diverses)
    l’arnica au moment d’interventions chirurgicales pour drainer le sang, les échymoses etc… Cela favorise la cicatrisation. J’utilise cela depuis plus de 20 ans et nous nous en portons très bien.
    Merci pour votre travail.
    Cricri49

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    • Oui, à condition d’être prudent et de ne pas faire n’importe quoi, beaucoup de plantes de nos jardins sont aussi efficaces voir plus que certains remèdes vendus en pharmacie.
      Rien que la mélisse pour soulager les ballonnements par exemple, c’est une merveille… et le plantain contre les piqûres d’insecte !

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  6. Merci beaucoup Marie de ces recettes et de tout ce que tu partages avec tes lecteurs et lectrices. Utiliser les produits du jardin quand on peut, pour soigner les petits bobos du quotidien, c’est une question de bon sens. Passe un bel été.

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  7. Chère Marie, nous partageons décidément les mêmes valeurs. Et comme c’est réconfortant!!
    Merveilleux calendula qui ensoleille le jardin dès le printemps, se re -sème fidèlement tous les ans à tel point que je peux distribuer des plants à qui en veut.
    Je fais tous les ans des macérats huileux avec les plantes de mon jardin : millepertuis (en petite quantité) pâquerette, et surtout macérat de roses (je choisis les plus parfumées) qui me sert toute l’année tel quel ou en baume avec beurre de karité et huiles essentielles de bois de rose ou géranium rosat , réputées bénéfiques pour les vieilles peaux … heu… ils disent plutôt peaux matures ;_)
    Le macérat de calendula fait partie aussi de mes préparations . Mais je ne le fais pas chauffer : je fais sécher les fleurs, puis je les mets dans un bocal avec l’huile (olive bio) au soleil pendant au moins trois semaines.
    Cette année, j’innove avec du macérat de plantain, lavande (pour les migraines de ma fille) . J’envisage de réserver un petit placard dans mon sous-sol pour ranger toutes mes plantes séchées que j’utilise aussi en tisanes, notamment la merveilleuse verveine citronnelle. Je vais donc me mettre en quête de bocaux opaques en brocante.
    Tu vois, encore un sujet qui me passionne.
    Merci pour cet article qui sort de l’ordinaire. Je t’embrasse

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    • Oui, je connais aussi la technique de l’huile solarisée que j’utilise pour le millepertuis par exemple 🙂
      Je t’embrasse aussi ma chère Pat, merci pour ton gentil message !

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  8. Coucou Marie,
    Ça fait des années que j’utilise la teinture mère de calendula et j’ai eu un mal fou à en trouver au printemps d’ailleurs. Grâce à toi je la ferai la prochaine fois. Plein de bises, j’espère qu’avec l’été ta petite santé va aussi bien que possible.

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    • Merci ma chère Pandore 🙂
      Je suis si lassée d’accumuler les surmenages depuis des années… mais l’été fait du bien, tout ralentit, quel bonheur ! J’ai l’impression de mieux respirer ^^
      Plein de bises

      Répondre
  9. coucou Marie,

    Merci beaucoup pour ces eux recettes. JE n’ai plus de calendula pour le moment, mais je vais garder précieusement ta recette car chaque année, au mois de avril/mai/juin, mon jardin en est rempli. elles se ressèment toutes seules et c’est tellement beau.
    JE testerai donc l’an prochain sauf si en automne, elles refleurissent comme l’an dernier.
    et si tu as d’autres recettes comme avec la lavande et autre fleurs, je suis preneuse 😉
    Merci encore et bonne journée
    bises

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  10. Bonjour merci pour cet article j’aime fabriquer moi même toutes sortes de choses et nous aimons particulièrement les HÉ. J’essaierai Volontiers ces 2 préparions. Notre dernière fille est en passe de devenir naturopathe et nous partageons entièrement ta vision de cette esprit d’autonomie. La nature nous donne tant pour un peu que l’on s’intéresse à elle. Bonne journée.

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  11. Merci Marie pour ces recettes, je planterai des soucis au printemps prochain. En attendant, j’utilise en massage un peu d’huile d’arnica + 2 gouttes d’HE de Gaulthérie pour les douleurs musculaires et ça marche bien. Une autre recette miracle anti-cellulite : 120 ml d’huile de Calophylle + 3 gouttes d’HE de Cyste ladanifère + citron ou pamplemousse + géranium rosa. Très efficace 🙂 Bonne également pour la circulation sanguine et la sécheresse.

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    • Moi, pour la cellulite j’ai abandonné la partie ^^
      Là ce n’est plus de la cellulite mais bien 3cm de lard gras que j’ai sur les hanches, et je crois qu’aucune huile essentielle n’en viendra à bout ^^

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  12. Bonjour Marie!
    Merci beaucoup pour ces recettes (et tous vos articles!), c’est toujours un plaisir de vous lire. Moi aussi, je fais du baume au calendula depuis quelques années avec une recette où on laisse macérer des fleurs séchées (pour éviter le moisi) dans de l’huile de colza vierge dans un bocal dans une fenêtre ensoleillée pendant 3 semaines. (Je suis Allemande et j’habite en Suède, donc pas d’huile d’olive de bonne qualité ici…) Votre recette va plus vite et je vais l’essaier.
    Le baume et les sticks à lèvres (quand on prend un peu plus de cire, cela donne une consistence plus dure) sont très appréciés et j’ai beaucoup de demandes d’amies et de connaissances. Au début j’ai acheté des petits bocaux/sticks en plastique sur internet. Puis je me suis dit que c’est fou d’acheter des trucs en plastique fabriqués à l’autre bout du monde alors que tout le monde a plein de petits bocaux/sticks vides à la maison qui sont jetés à la poubelle. J’ai donc demandé aux gens de les garder et de me les donner et ça marche super bien.

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    • Oui, j’ai oublié de le préciser mais mes petits pots cosmétiques en verre opaque je les lave et les réutilise 🙂
      Sinon, ce serait trop bête ^^
      Merci pour ton gentil message Christina !

      Répondre
  13. Bonsoir, jai fais de l’huile de calendula avec juste des fleurs de soucis sechees et l’huile d’olive . Généralement je l’utilise pour des baumes à lèvres et aussi à appliquer juste comme ça. En tout cas merci la nature . Merci à vous pour cette recette que j’essaierai. Merci pour vos articles très riche et qui donne envie…

    Répondre
  14. Bonjour,

    Sujet très intéressant et site très sympathique.

    Un point reste assez nébuleux pour moi.
    La cire d’abeille, à priori, fond à partir de 63°, sur différents sites, il est indiqué que les plantes des macérats huileux perdent d’efficacité au-dessus de 40°…
    Comment faites-vous pour trouver le juste milieu et obtenir un liquide bien mélangé avant la mise en pots.

    Merci d’avance,
    Dominique

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    • La pommade de calendula a toujours été chauffée au delà de 40°C, alors je pense que cela ne pose aucun souci pour son efficacité.
      Bon week-end Domonique !

      Marie

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  15. Bonjour Marie,
    Ça c’est amusant, je tombe sur votre article juste après avoir fait moi-même du macérât de souci et aussi du baume…aussi version Maria Trében! Et on a remplacé le saindoux nous aussi mais par un mélange beurre de karité/huile olive/cire/huile coco. C’est ce qu’on utilise comme base pour faire notre baume du tigre maison (mon mari est praticien de médecine chinoise).
    J’en profite pour vous féliciter et vous remercier. Visiteuse épisodique de votre blog, j’adore vos photos, votte approche si saine et votre vitalité contagieuse. Le reportage fait par Olivier était super, et celui de Brian avait la qualité d’être vraiment long; quand je pars bosser 15 jours ailleurs que chez moi, je regarde toujours des visites de potager, et… ça fait du bien !!! Le mien me manque déjà après une demi-journée !!!
    Continuez ainsi et bravo pour tout!!
    Amitiés
    Caroline

    Répondre
  16. Bonjour Marie,

    Je découvre ton article, et le lis avec bonheur !
    J’ai toujours été intéressée par la Santé Naturelle et je vois de plus en plus d’information à ce sujet et maintenant que je suis en retraite (Jubilacion en Espagnol, c’est quand même plus joli à l’oreille !!) j’ai beaucoup plus de temps pour approfondir le sujet
    Le livre de Maria Treben « La santé à la pharmacie du Bon Dieu » est mon livre de chevet et est plein d’information
    D’ailleurs j’aimerais perfectionner ma connaissance des simples
    Le printemps approche et dans mes premiers objectifs, il y a le semis de soucis , aussi merci pour tous tes conseils de préparation, je pense que je vais tenter le saindoux , il y a quelques magasin de producteurs locaux qui devraient en avoir, je suis en Ardèche
    les autres avis sont aussi bien intéressants car chacun y va de ses expériences et références
    Belle journée
    Mika

    Répondre