Les secrets de la grande famille Choux : épisode 2, réussir leur culture…

Suite du premier épisode, à lire en premier pour ceux qui l’auraient raté ;).

Il y a bien longtemps, les choux faisaient partie des légumes que j’aimais le moins : je n’ai pas planté beaucoup de choux dans mon premier potager, et il n’y avait presque jamais de choux dans mes paniers du marché…

Aujourd’hui, gros retournement de situation puisque je suis particulièrement connue dans le milieu du jardinage pour la taille et la variété incroyables des choux de mon potager !

Mais que s’est-il donc passé entre temps ? ^^

J’ai juste découvert combien la famille « Choux » est vaste, combien elle contient de pépites (les choux les plus connus n’étant pas les plus savoureux, loin de là!), combien ces légumes sont beaux, capitaux pour l’autonomie en hiver, et quel incroyable « super aliment » le chou représente pour notre santé.

Mais côté culture, je sais que vous galérez parfois un peu… comme moi au début, en toute franchise 😉

Je partage donc ici toutes les petites astuces qui peuvent vraiment vous aider et croyez-moi : pour réussir la culture des choux, il suffit de connaître quelques petites indiscrétions sur leur vie privée… mais aussi celle de leurs ravageurs !

Le chou asiatique « tah-tsaï », un cultivar dont je suis fana… sauf que j’ai raté le semis cette année ^^

Les choux aiment prendre des douches

D’origine celtique, les choux raffolent de la pluie, des embruns, de la brume, de la bruine, du brouillard, des averses… enfin bref, vous voyez le topo (toute ressemblance entre un chou et un jardinier breton ne serait que purement fortuite).

L’eau ouvre les stomates de leurs feuilles, ce qui les aide à respirer, à bien se développer. Vous avez un potager provençal et vos choux de Milan peinent à atteindre la taille d’un chou de Bruxelles ? Alors plantez-les à l’ombre, et arrosez-les en pluie fine une fois par jour le soir en période de canicule… rien que cette petite astuce change vraiment tout !

Dans mon potager, les seuls légumes que j’arrose en été sur les feuilles, et bien se sont eux (pour le reste, c’est tuyau microporeux sous le paillage).

Les choux sont de grands gourmands

Si vous ne réussissez pas les choux, c’est peut-être parce que vous les mettez trop au régime. Car hormis le chou de Bruxelles (l’ascète belge de la famille), les choux sont plutôt de bons vivants : et dans leurs banquets quotidiens, ils aiment trouver un sol riche nourri quelques mois plus tôt avec du fumier, ou amendé d’au moins une demi-brouette de compost au mètre carré lors de la plantation. Sinon, ils boudent, un peu comme Obélix quand il n’y a pas de sangliers au menu.

Attention toutefois : ils sont plus « gourmets » que gourmands, car en vrai les choux ne se nourrissent pas de n’importe quoi. Si vous les gavez trop de fumier frais (mais vraiment trop, car un peu, ça passe) alors ils vont certes devenir gigantesques mais leurs feuilles trop tendres, trop sucrées, trop fragiles, se feront littéralement défoncer par les pucerons…  

Presque 4kg pour ce joli « Gros des vertus » récolté cet automne…

Les choux sont très chatouilleux des orteils 

Ils aiment donc les cacher sous d’épais paillages au foin, afin que le soleil d’été ne les asticote pas trop (et quand ce facétieux soleil se cache en automne, savez-vous ce que font les choux ? Ils « mangent » leur couverture au fur et à mesure qu’elle se décompose en hiver !).

Le calcium est leur potion magique

Ce que les choux aiment aussi -beaucoup !- c’est le calcium. Ils en ont besoin comme les Schtroumpfs de salsepareille, Popeye d’épinards, ou les italiens de pâtes al dente.

En terre acide, non seulement ils ne se développent pas bien, mais de plus ils risquent d’attraper la terrible -et incurable !- hernie du chou. Il s’agit d’une maladie tellurique qui, une fois déclarée, peut infecter n’importe quel chou planté au même endroit pendant de longues années…

Pour prévenir cette catastrophe, on peut soit mettre en place une rotation des cultures d’au moins 4 ans (sur mon tout petit potager c’est impossible) soit amender son sol avec du lithothamne (environ 50g par mètre carré et par an) ou de la dolomie magnésienne (entre 30 et 80g par mètre carré et par an). Ces poudres sont de précieuses ressources naturelles à ne pas gaspiller, mais on en met peu, et un sac dure très très longtemps…

J’aurais aimé trouver une alternative encore plus locale et renouvelable, mais je cherche encore (et non, on ne mange pas assez d’œufs et d’huitres pour amender toutes nos parcelles de choux avec les coquilles broyées ;)).

Pour obtenir de beaux choux, veillez bien à ce que votre sol ne soit pas acide

Ils sont fans de sports d’hiver

Imaginez un potager d’hiver comme pétrifié sous une gangue de fine glace, de hautes silhouettes fantomatiques s’agitant sous les rafales de bise glacée, un sol gelé dur comme du granit… Bienvenue dans mon potager dauphinois de moyenne montagne entre décembre et février ! Malgré les éléments, tous mes choux tiennent le coup : leurs feuilles scintillantes de givre ne bronchent même pas, et je récolte à tours de bras toutes sortes de choux différents…

Sans eux, il serait bien compliqué de rester tout l’hiver autonome en légumes.

Les choux sont un pilier de l’autonomie en légumes l’hiver

Les choux, « quand y’en a plus, y’en a encore »…

Lorsque vous récoltez un chou de Milan, un chou cabus, un chou chinois… laissez soigneusement le trognon en terre avec les quelques feuilles coriaces du tour (que de toute façon, vous n’auriez pas mangé) : le chou refera alors de jeunes pousses, pas aussi imposantes que le chou pommé initial que vous venez de couper, mais très tendres et tout à fait délicieuses.

Idem avec le brocoli : une fois leur grosse pomme centrale prélevée en été ou en automne il ne faut surtout pas arracher les pieds car un seul petit rang de 5 à 6 spécimens vous donnera encore plusieurs passoires pleines de petits « jets » de brocolis : il suffit de prélever les jeunes fleurettes à l’aisselle des feuilles avant que les pieds ne rentrent en dormition pour l’hiver*.

Et je ne vous parle même pas du printemps, où tous les choux pourtant « récoltés » quelques semaines plus tôt se mettent à produire de fin février à fin avril plein de feuilles ultra tendres et de jeunes pousses florales (si fondantes et sucrées quand on les ramasse encore en boutons, avant leur floraison)…

Si vous cherchiez qui pouvait assurer la fameuse « soudure » entre les derniers légumes d’hiver et les premiers primeurs et bien ce sont les pousses de choux : qu’on les appelle « broutes », « tanous », « grenons » ou « asperges du pauvre » selon les régions, les jeunes pousses florales sont un régal de délicatesse. Laissez-en quand même fleurir pour les abeilles 😉

*C’est (entre autres) avec ce genre de petite astuce (ne pas couper ou arracher les choux, les salades, les blettes, etc. mais attendre leur repousse) que j’ai pu doubler voire tripler ma productivité au potager…

Récolte de « jets » de petits brocolis (parfois à peine 2 semaines après la tête principale…)
Formation de nouvelles feuilles tendres en octobre sur une trogne, après avoir récolté début septembre un gros chou rouge… elles seront parfaites braisées ou en salade.
Jeunes pousses florales de divers choux, récoltées en mars

Les choux sont magnifiques toute l’année… mais ne loupez surtout pas le bouquet final !

Avec leurs grandes feuilles frisottées, cloquées, brillantes, veloutées, bleutées, rosées, violines ou d’un délicat vert anis selon les variétés, les choux sont les plus beaux légumes du potager. Mais si vous ne mangez pas toutes les broutes au printemps (voir plus haut ;)) alors avril sera assurément le clou du spectacle !

Imaginez de gigantesques gypsophiles d’un jaune lumineux, ondulant doucement sous le moindre souffle de vent et répandant un parfum sucré d’une incroyable délicatesse. Essayez de visualiser la joyeuse danse des abeilles dans le soleil de printemps, évoquant comme de petites étincelles d’or bourdonnant sans répit autour des grandes fleurs légères… C’est le chant du cygne de nos aimables choux, qui ne quitteront le potager qu’après nous avoir offert, en plus d’une nourriture précieuse, ce généreux feu d’artifice final…

Si vous ne produisez pas vos graines, il sera alors temps d’arracher, juste après la défloraison, les pieds de vos choux : solides comme de petits troncs d’arbres, les trognes seront idéalement passées au broyeur puis mises au compost… compost qui, un jour, alimentera la vie de nouveaux choux.

Chou kale en fleurs
Mon potager en avril, avec en fond des choux fleuris

Nous ne sommes pas les seuls à vouloir les boulotter…

Vous avez appris à aimer les choux ?

Hélas, vous n’êtes pas les seuls…

Et vos choux, il va falloir les disputer aux pigeons, piérides, altises, pucerons, limaces, lapins de garenne, noctuelles, oiseaux, rats, campagnols, chevreuils (lorsqu’on habite comme moi près d’une forêt) et même à vos poules, oies et canards si vous avez le malheur de mal refermer la barrière du potager (et oui, ça sent le vécu).

Voici quelques stratégies, sachant que pour être 100% honnête, même avec ça vous n’êtes pas assuré de remporter toutes les batailles 😉 : voyez plutôt ça comme une sorte de guérilla, nouez votre bandeau à la façon de Rambo si ça vous tente et armez-vous… de patience ^^.

  • Les pigeons : ils raffolent littéralement des feuilles de choux, mais si vous n’avez pas de pigeonnier à proximité les dégâts resteront limités. En revanche, si vous élevez des pigeons en liberté il faudra protéger les choux d’un filet, car la « mission » N°1 de tout pigeon lâché dans le potager consiste à baffrer un max de feuilles de choux jusqu’à s’en faire gonfler le jabot. Moi j’élève mes 3 couples de pigeons dans une très grande volière, et je leur donne les feuilles de choux coriaces que nous ne consommons pas : et quand ils se jettent dessus, même le coq recule prudemment ^^
  • Les piérides : si vous apercevez de gracieux papillons blancs voletant autour de vos choux… courez acheter en jardinerie des petits sachets de bacillus thuringiensis ! Ce micro-organisme naturel totalement inoffensif pour l’homme et les animaux (sauf les chenilles ;)) est à délayer dans l’eau puis à pulvériser sur les feuilles de choux dès que ces « gracieux » papillons blancs auront donné naissance à des milliers de petites chenilles poilues occupées à dévorer vos choux à la vitesse de l’éclair. Et oui, ça fait un peu de peine pour ces pauvres piérides (le BT leur coupe l’appétit dès la première application) mais à vous de choisir entre manger de bons légumes bio du jardin ou vous casser le dos à les planter pour que ce soit une horde d’asticots poilus qui les boulottent à votre place (avec les piérides, ça peut aller très vite !). Deux conseils importants : on ne pulvérise pas le BT en plein soleil (plutôt le soir), et on attend que les chenilles aient éclos avant d’agir car il n’a aucune action préventive. Or en traitant trop souvent pour rien, on risque de détruire d’autres chenilles très importantes pour l’écosystème, ou en voie de disparition comme la merveilleuse chenille du Machaon. Que les âmes sensibles se rassurent : même en pulvérisant un peu de bacillus thuringiensis (je ne l’utilise que 2 ou 3 fois maximum par été) votre jardin sera encore bien assez peuplé de piérides…
  • Les altises : Ce sont de minuscules coléoptères, dont le job héréditaire consiste à se la jouer « poinçonneur des Lilas » (sauf que là, ils poinçonnent plutôt les choux, jusqu’à en faire de la dentelle). Chez moi, les altises ne sont pas un gros souci car comme j’arrose les feuilles en été (voir plus haut) et qu’ils détestent ça (les altises aiment la sécheresse), je cohabite sans souci avec eux. Les feuilles de certains choux, navets ou radis ont bien quelques petits trous, mais comme cela ne ralentit pas leur croissance (et que les altises ne laissent pas de trucs dégoûtants sur leur passage, telles les « bouses » de limace ou de certaines chenilles), je supporte ;). Si toutefois les altises vous posaient un gros souci, utilisez par exemple une pulvérisation au savon noir, huile de colza et huile essentielle de menthe, ou encore une macération de tanaisie, ça marche plutôt bien (comme cet article est déjà assez long, je vous donnerai des recettes de « potion » dans un autre article). On peut aussi planter de la moutarde « bouc émissaire » en bordure du potager : les altises en raffolent tellement qu’ils oublieront un peu les choux…
  • Les pucerons : Ils ne posent réellement souci que lorsqu’ils sont très nombreux, et cela n’arrive que lorsque les choux sont nourris de matière trop azotée (voir plus haut) et/ou trop arrosés. On peut alors les pulvériser avec un mélange de savon noir, huile de colza, huile essentielle de menthe et lavandin, mais il existe d’autres huiles essentielles ou macérations insectifuges, j’en reparlerai dans ce fameux autre article sur les potions à venir un de ces jours ;). Chez moi, je ne traite pas contre les pucerons, car même s’ils peuvent un peu ralentir la croissance du chou, ils disparaissent généralement d’eux-mêmes en hiver quand je récolte. Idem avec les aleurodes.
  • Les limaces : voir cet ancien article
  • Les lapins de garenne : ils m’ont posé gros souci, car avec cette forêt de 7500ha aux portes de mon potager, j’ai pas mal de vie sauvage tout autour (cela a aussi beaucoup d’avantages :)). Comme les lapins de garenne ne craignent aucune clôture (contrairement aux chevreuils qu’une simple ganivelle arrête facilement), j’ai cherché des solutions et il en a deux : soit poser des pièges inoffensifs (appelés aussi « boîte à fauve », avec un système de trappe permettant juste de capturer le lapin pour le déménager plus loin dans la forêt), soit répandre du sang séché autour les légumes que les lapins aiment particulièrement… oui, je sais, ça a un côté un peu vampire mais l’odeur du sang séché est un répulsif très efficace. C’est aussi un très bon engrais bio vendu en jardinerie pour sa richesse en azote, et le potager en profitera (mais attention de bien respecter les doses, afin de ne pas apporter trop d’azote d’un coup).
  • Les noctuelles défoliatrices : là il s’agit d’un grave problème, car je peux me tromper mais ces chenilles me semblent moins sensibles au BT que les piérides… Les noctuelles agissent la nuit quand le jardinier dort sur ses deux oreilles, et laissent sur les choux de larges trous évoquant les dégâts de limaces ou d’escargots. Je ne connais pas, à cette heure, de recette miracle (si vous en avez, je suis preneuse !) mais les quelques fois où j’ai eu des attaques de noctuelles le problème s’est réglé « tout seul ». Je soupçonne qu’une brave bêbête nocturne de mon potager ait tout simplement rajouté quelques noctuelles à son menu. Ce bienfaiteur de l’ombre a toute ma reconnaissance ^^.
  • Les rats (et leurs cousins les mulots) : j’en ai beaucoup dans mon jardin, pour deux raisons : nous sommes entourés de champs de céréales, et j’ai des poules (or quand on a des poules on a des rats, lesquels mangent la nuit ce que les poules ont laissé au sol). Comme les lapins, je les piège. Mais pour être honnête, pas toujours avec des pièges non vulnérants. Car bien que je ne sois pas du tout horrifiée par la vue d’un rat ou d’un mulot (j’en ai pourtant qui sont presque gros comme des lapins !) ces rongeurs sont un véritable fléau et peuvent apporter, même si c’est rare, des maladies aux êtres humains ou autres animaux de compagnie. Je sais (et je comprends, sans m’en offusquer) que cela puisse choquer certaines personnes, mais entre les rats et nous, la lutte n’est pas amicale…
  • Les campagnols (ou « rats taupiers ») : ce sont des rats sous-terrains, qui mangent les légumes par-dessous et peuvent ruiner des rangs entiers (donc des mois de travail) en seulement quelques jours. En permaculture (dans nos sols vivants, meubles et paillés), le lutte contre le campagnol est tellement compliquée que cela fera l’occasion d’un article spécial.
  • Les poules, oies et canards : Il suffit de ne pas être trop dans la lune, et de bien refermer la barrière à chaque fois… pas comme les enfants Chioca 😉

La superbe chenille du Machaon, de plus en plus rare, et de surcroît inoffensive pour nos légumes. Il serait vraiment trop dommage d’en faire une victime collatérale lors de notre lutte contre les piérides…
Je le fais chaque année et oui, il me semble bien que ce ne soit pas une légende : planter des cosmos au milieu des choux protège un peu contre les piérides.

Et juste pour le plaisir, je vous remets une petite photo de mon potager où les choux de toutes sortes apportent tant de beauté… 🙂

Toc ! Toc ! Voilà les news...

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48 réflexions au sujet de “Les secrets de la grande famille Choux : épisode 2, réussir leur culture…”

  1. Coucou Marie
    Merci pour ton article très intéressant et j’en apprends sur les choux que je ne connais pas en totalité. Il y en a tant que tu nous décris avec plein de conseils et petites astuces.
    Ils sont très beaux majestueux et très bons pour la santé.
    Bonne récolte.
    Et encore merci.
    Je t’embrasse très fort.
    ❤️❤️❤️🙏🙏🙏
    Jacqueline

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  2. Bonjour Marie merci mille fois pour ce partage de tes précieux conseils potagers , cela me donne vraiment l’envie de multiplier mes plantations et surtout cela me conforte dans mes actions contre tous ces petits vilains prédateurs 😱😱😱 j’ai mis 6 mois à comprendre qui mangeait les feuilles de mes légumes (noctuelles defoliatrices!!!qui ont dévoré 15jeunes plants de blettes et autant de salades😡),Et j’ai agi ( peut être tardivement ?) Avec le BT et j’ai constaté une amélioration , j’ai repris courage et replanté. Par contre mes cosmos ont rendu l’âme 😭 et ne protègent plus personne ! Sur ces paroles je vais m’empresser de prendre des notes pour mémoire dans mon agenda du jardinier et à très vite pour la suite des choux, très belle journée ☀️

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    • Ah ben ça alors… qu’est-ce qui a bien pu tuer tes cosmos? J’ai toujours eu l’impression qu’ils étaient quasi invulnérables ^^

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  3. Merci Marie pour ces judicieux conseils.
    Mes choux sont parfois transformés en dentelles mais je pense que ce sont les limaces et mini escargots. Je les ramasse et les donne aux poules, qui trouvent qu’il n’y en a pas assez.
    Mais les choux survivent c’est le principal.
    Amitiés.

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  4. Merci de toutes ces précisions. Je crois bien que j’ai encore foiré ma culture pour ce 2 e hiver . Altises noctuelles limaces c’est un défilé.
    En plus terre acide … qq campagnols mais j’ai des passages de chats. un hérisson s’est installé depuis peu mais je crois bien qu’il roupille tranquille Alors je vais plancher pour l’hiver prochain ! 🤪

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  5. Ah moi j’ai découvert que les chevreuils sont fans de blette, mais aussi des feuilles de rhubarbe ^^ J’ai déplacé deux pieds de rhubarbe récemment et les ai mis à côté du poulailler, et les ai vus se déplumer. Je pensais que c’était les poules (mais elles auraient sacrément tendu le cou à travers le grillage !) et puis un jour, on a vu les chevreuils à l’œuvre 😉 Mais ils ne touchent pas aux bâtons par contre, ouf !

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    • Ils sont « fans » de tout, en fait, les chevreuils ^^
      Chez moi tout le jardin est entouré d’une solide clôture, et de plus un berger beauceron patrouille tout autour, alors je suis peinard 😉

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  6. Merci de ces bons conseils de votre humour et de votre sens pratique avec ce brin de poésie dans tout ce que vous faites.Pour ma part je vais reprendre pas à pas les conseils sur la faune qui semble prendre mon potager pour un garde manger,surtout les chevreuils.bonne continuation

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  7. Bonjour Marie,
    Merci pour les conseils. C’est toujours un plaisir de te lire tes écrits plein de fantaisie et de poésie. Bien sûr, comme de nombreux jardiniers, je vais prendre des notes parce qu’on adore les choux mais j’ai beaucoup de mal avec cette culture. Quand sèmes tu les choux ? et quand mets tu les jeunes plants en pleine terre au potager ? J’ai modifié plusieurs fois les périodes mais je pense que je me « plante ».
    Merci encore, tu es une source d’inspiration.
    Christine

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  8. La pluie (en abondance !) et le gel ont eu raison d’eux à mon grand désespoir, ils étaient magnifiques j’avais même été obligée de les tuteurer puis ils ont noirci et ont plié 😱 quand je vois les tiens sur les photos je suis verte de jalousie 😜 les oeillets d’Inde ont subi le même sort ! Je replanterai au printemps ❤️ très belle soirée au coin du feu avec une bonne soupe aux choux😂

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  9. Bonsoir Marie. Malgré ces scrogneugneux de campagnols ( c’est la culture que je réussi le mieux !!), tu m’as convaincue d’essayer à nouveau de planter des choux. Et un grand merci pour ces si jolies photos qui nous régalent aussi.

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  10. Dès que j’ai vu le titre je me suis lancée avec impatience dans la lecture de cet article et je ne suis pas déçue ! Merci pour tous ces excellents conseils de culture de la famille choux, ainsi que pour les recommandations de variétés dans le dernier article. Je confirme que les jeunes jets de choux en boutons au printemps sont un délice. Je les préfère aux asperges ! Si vos lecteurs/trices pouvaient voter pour le sujet d’un prochain article, je voterais immédiatement pour celui consacré à la lutte contre les rats taupiers. J’ai pratiquement tout essayé, mais ils gagnent toujours. Adieu panais, carottes, chicorées, poireaux, pommes de terre….

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    • Pour que je fasse un article sur le rat taupier, il faudrait que je trouve entre temps de bonnes solutions à proposer. Là, je peux éventuellement proposer un article sur la lutte, pas forcément sur la réussite de l’éradication ^^
      Quelle plaie !
      Là ils viennent de défoncer un rang de 10m de chicorées « pain de sucre », je suis dégoûtée…

      Répondre
  11. Bonjour Marie.
    Encore une fois tu viens d’illuminer ma journée . Je suis tellement contente de savoir (ta réponse dans le précédent article) que je peux mélanger les variétés de choux que j’ai hâte d’arriver à la saison des semis . Enfin j’ai aussi hâte d’y arriver parce que là , je suis immobilisée jusqu’au 03 janvier par une botte de marche suite à une fracture de la malléole … je crois que ça te rappelle quelques souvenirs, n’est-ce pas ? En tout cas, l’avantage c’est que je peux lire et re-lire tes conseils de jardinage, rêver devant les photos de ton potager, et donc, prendre mon mal en patience . Pour ça aussi , Marie , mille mercis.
    Grâce à toi, j’apprends aussi à ne pas me mettre de freins, et à oser ne pas suivre à la lettre toutes les injonctions qu’on lit à droite et à gauche, mais plutôt faire mes propres expériences .
    Moi aussi, je me suis « armée » de mon agenda du jardinier pour y prendre un max de notes
    Bisous Marie

    Répondre
  12. Bonjour Marie un grand merci pour cet article très intéressant !
    Une petite question…où avez-vous acheté ce fauteuil magnifique qui apparaît sur la dernière photo ?

    Répondre
  13. Bonjour, merci pour tout ces bons conseils. Les choux ce n’est pas mon fort mais je ne vais pas baisser les bras et appliquer toutes ces recommandations parce que effectivement, c’est difficile de faire sans. J’a déjà pris note des variétés sympas que j’aimerai planter. J’ai aussi constaté que je m’y prenais trop tard pour semer et planter mes plants. J’ai fait l’acquisition cette année de filets anti insectes et cela a bien fonctionné pour les choux chinois…C’est une pratique que je veux étendre. Même si pour les choux ce n’est valable qu’un temps. Dans l’optique de l’article de la lutte contre les campagnols, j’ai réussi à empêcher le « mien » ( j’en ai un seul!) d’entrer au potager grâce à l’épandage de cheveux humains…J’avais lu ce truc sur internet et ma foi, ca a l’air de marcher! A bientôt.

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    • Quel chance ! Moi j’en ai des colonies… je pense que chaque campagnol doit engendrer 734 rejetons par an ^^
      Si je n’en avais qu’un seul, on pourrait sûrement mieux s’entendre 😉

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  14. Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article qui donne vraiment envie de planter des choux et pas seulement les chou vert rouge ou blanc plus connus mais tellement moins intéressant question diversité ! Nous avons un potager en Bretagne ou les pierides on ravagés nos choux romanesco et les limaces nos chou kale et noir toscan… Quel agacement après tant de soins dans les semis… Concernant ces ravageurs (et noctuelle également) j’ai appris qu’un mélange D’HE de tanaisie + menthe poivrée + savon noir + eau suffisait pour beaucoup de types de chenilles defolitrices. Concernant la macération de tanaisie, les infusions seraient plus efficace (voir le site intéressant de breizh purin de plantes qui est un producteur d’extrait fermenté qui donne aussi des conseils). Par ailleurs j’ai moi aussi un sol acide par manque d’argile et j’utilise plutôt du sable de basalte car apparemment il comporte un grand ensemble d’oligo élément pour le sol et notamment du calcium. Quel tuteur utilise tu pour les très grands choux qui atteigne ta taille ? Je ne savais pas non plus pour l’association avec les cosmos j’essaierai l’année prochaine surtout que ça rend très beau (Ps bravo pour les magnifiques photos !)

    Répondre
    • Merci beaucoup d’avoir partagé ces précisions sur les HE Esther !
      Pour te répondre : je tuteure mes choux avec des piquets de châtaigniers d’1m70 🙂

      Répondre
  15. Bonjour Marie,
    Merci pour vos partages. J’ai vu que pour vous contacter il fallait laisser un commentaire alors voilà, j’aimerais vous proposer une intervention pour la 2eme édition du sommet en ligne « L’Amour des plantes ». Serait-il possible que nous en discutions ? Merci d’avance 🙂

    Répondre
  16. Merci pour tous ces conseils que je vais bien appliquer à la prochaine saison. J’ai appris plein de choses ! Pour la piéride, est-ce qu’un filet deployé sur les choux pourrait être suffisant ? Je me réjouis d’avoir vos conseils de lutte contre les rats taupiers. Ils pullulent ici. C’est une calamité !

    Répondre
    • Je n’ai jamais testé les filets parce que je trouve cela moche, mais un jour je serai peut-être obligée de faire avec 🙂
      Pour les rats taupiers, je peux expliquer comment je lutte, pas forcément comment je réussis ^^
      Bon week-end à vous

      Répondre
  17. Bonjour, merci pour tous ces précieux conseils. Tu parles de coquille d’œuf et d’huitre broyés pour aider les choux ? Peux-tu m’en dire plus ?
    Je te remercie pour tous ces conseils, informations et variétés de choux.
    Bonne journée

    Répondre
  18. Quelles photos magnifiques Marie! J’ai beaucoup à apprendre sur la culture des choux, mais je reconnais que mes efforts surhumains pour sauver mes kales des altises valaient la peine. Tu me donnes envie d’en essayer d’autres. Prends bien soin de ta santé avec ou sans « bracelet électronique », je t’embrasse

    Répondre
    • Merci ma bien chère Pandore… depuis le temps, c’est fou mais j’ai vraiment l’impression de te connaître 🙂
      Je t’embrasse aussi bien fort !
      Marie

      Répondre
      • Qui sait peut-être un jour j’aurai la chance de te remercier en vrai de tous tes innombrables conseils et splendides découvertes 😘

        Répondre
  19. Bonsoir chère Marie, comme j adore manier les chiffres et les dosages, je me suis intéressée aux besoins de calcium des choux. On trouve que leurs besoins tournent autour de 2. 2 a 2.4kg/t,soit pour un chou de 2kg (c’est deja un beau chou de milan non) aux alentours de 5g de calcium. Une coquille d oeuf correspond a 1g de calcium. Donc il faut environ 5 coquilles par chou. Est ce atteignable avec votre consommation et production d oeuf ? . 😉 Bonne soirée.

    Répondre
    • Chère Pascale,
      Déjà, un immense merci pour ce calcul ! Le seul souci, c’est qu’un chou ne va probablement pas assimiler tout le calcium d’une coquille d’oeuf. Il faudrait donc tester cela sur des générations (comme l’ont fait nos ancêtres paysans) pour savoir exactement combien apporter de coquilles pour que tout soit optimal, mais le jeu en vaut probablement la chandelle 🙂
      Bonne journée à vous,
      Marie

      Répondre
  20. Bonsoir, Lorsque je tente de m’inscrire à votre blog, voilà ce qui s’affiche :
    « Une erreur s’est produite lorsque l’e-mail de confirmation de votre abonnement a été envoyé. Veuillez contacter la personne propriétaire du site. » Meilleures salutations. J.Z.

    Répondre
    • Et oui hélas, j’ai actuellement un problème sur le site, mon webmaster s’en occupe…
      J’espère que vous pourrez finir par vous inscrire.
      Merci en tout cas 🙂

      Répondre
  21. Bonjour Marie,

    Je découvre ces derniers jours votre travail. J’en ai eu connaissance par la chaîne l’ArchiPelle. J’apprécie votre sincérité et votre humilité et suis admirative de ce que vous avez accompli. Je partage votre point de vue sur la question de la consommation de viande et je trouve courageux de l’expliquer ainsi car c’est une question qui devient tabou dans certains milieux, voire suscite des querelles.

    Pour en revenir à nos choux, j’ai une sensibilité du côlon qui rend difficile pour moi la consommation de certains aliments (notamment les choux). Pourtant, je les aime et en cultive quand même un peu dans mon potager. J’ai une double-question pour votre double-casquette : 1) y aurait-il des variétés plus faciles à digérer que d’autres ? 2) auriez-vous des conseils culinaires concernant la préparation des choux pour améliorer leur digestion (à part de les faire blanchir) ? J’espère ne pas reposer des questions auxquelles vous auriez déjà répondu ailleurs sur vos blogs… Je vous remercie d’avance pour votre réponse ainsi que pour vos partages d’expériences.

    Laura

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    • Je vous comprends très bien Laura. Étant moi-même assez sensible du colon je trouve que le Noir Toscan et les kales en général, bien cuits, se digèrent mieux que les choux de Milan ou de Bruxelles par exemple.
      Concernant la cuisson, je n’ai hélas pas d’astuce miracle à vous proposer, si ce n’est d’utiliser un peu de sarriette et de carvi…
      Prenez bien soin de vous !

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  22. bonjour, merci vraiment pour vos précieux conseils. Cette année je vais planter plein de choux ! ou trouvez vous les semences ? Dans mon cas les choux sont attaqués par des gendarmes jaunes et rouges, très dévastateurs avez vous aussi le problème?
    merci

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    • Pour les graines, j’en achète à différents endroits dont « Ferme de Ste Marthe », « Promesses de Fleurs », « Semailles », « La semence Bio », etc…
      Et oui, j’ai aussi un peu de ces gendarmes jaunes et rouges (je pense que ce sont des punaises?) mais chez moi les dégâts sont assez limités.
      Bon courage Joachin 🙂

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