Limaces au potager ? Des stratégies de lutte naturelle…

Nous sommes fin mai, et à priori je devrais être en train d’admirer un potager entièrement planté, paillé, fleuri, arborant déjà fièrement ces mini tomates, concombres, courgettes et poivrons qui sont autant de promesses et semblent nous dire « Bientôt, bientôt, ce sera l’été et tu pourras nous cueillir… »

On en est loin. Très loin.

J’ai tourné une petite vidéo pour résumer, en quelques secondes, tout ce que j’ai fait ces six dernières semaines au potager (édit du 23 mai : on ne peut pas y accéder sans tomber sur une pub à la noix et je ne sais pas pourquoi… faudrait vraiment que j’arrête de faire le blaireau qui ne comprend rien aux « subtilités » d’Instagram)

Bref, vous l’aurez compris : pas grand chose hormis regarder tomber la pluie… Et c’est qu’il fait froid en plus ! Mes plants sont donc tout chétifs, tout riquiquis sur leur « charrette pouponnière », et l’on peut vraiment parler sans exagération d’un gros mois de retard sur les autres années. Mais il y a bien une chose, quand même, qui prospère à fond au potager grâce la pluie, ce sont les limaces (et manque de bol, on ne peut les accommoder ni en salades, ni en soupes, ni en poêlées).

Pour vous aider à imaginer un peu la tristesse de la chose {là, son des violons s’il vous plaît} voici un petit reportage sur l’histoire de Lulu la Laitue. Ça va vous tirer des larmes, alors âmes sensibles s’abstenir.

Elle s’ennuyait ferme depuis 2 ans dans son sachet, la minuscule graine blonde, se souvenant des jours heureux lorsqu’elle n’était qu’une petite fleur jaune dans un beau jardin d’été… « Youpi !!! C’est enfin mon tour » s’est-elle écriée un petit matin de mars, atterrissant dans un godet de terreau moelleux. La petite graine a tout donné pour lever. Et sortant de terre sa première micro-pousse, elle a jeté les yeux sur le monde alentour : une grosse charrette remplie de bébés plants, un joli jardin, des oiseaux qui chantaient partout… « Cool ! a dit la petite graine, ça s’annonce bien ».

Mais, ayant poursuivi son effort jusqu’à former deux toutes petits oreilles de lapin, elle a  eu terriblement soif… puis terriblement froid (« En quelle saison sommes-nous, zut, j’ai dû me planter ! »). Et bien non, c’était bien le printemps. Le début du printemps 2021, incroyablement sec et d’un froid de pingouin.

Puis, en avril et mai, des cataractes d’eau lui sont tombées sur la tronche. Pas seulement un jour ou deux… mais 40 jours de suite, en fait. Une fois passée la joie de la première pluie, la petite plante a dit « Ah, c’était cool mais là j’ai plus soif ! ». Rien à faire, il a fallu continuer de boire (et aussi apprendre la brasse-coulée dans son godet). Malgré tout, elle s’est obstinée à pousser : pas bien vite certes (sans soleil c’est compliqué) mais c’est une warrior notre petite salade !

Puis est venu, enfin, LE grand jour de son installation au jardin. Toutes les petites salades ne vivent que pour ce moment ! Elle s’est retrouvée entre Germaine la laitue Romaine, Françoise la batavia Grenobloise, Alice la blette de Nice, Léon l’Oignon, Arlette la Roquette et Mitchou le Chou (décidément, il y a bien du monde dans ce potager). Ahhh, ces premières heures de pure félicité… Les doux rayons du soleil perçant les nuages pour caresser les feuilles délicates… La brise toute douce, qui faisait dodeliner les petites têtes feuillues sur une mélodie silencieuse…

Et puis de gros nuages noirs se sont avancés. « Zut, encore de la pluie » s’est exclamée Lulu. « Mmmouais, et ça encore c’est si on a de la chance » s’est exclamé Dédé le Cerisier (bien plus expérimenté). Des petits glaçons blessants se sont alors abattus sur les feuilles tendres, criblant les jeunes plants de toutes parts. « Tenez bon, criait Dédé, je vous protège de ma ramure ».  Et c’était vrai : brave cerisier, il opposait réellement à la grêle un rempart de son corps, abritant Lulu, Françoise, Germaine et tous les autres. C’était affreux : des morceaux de feuilles déchiquetés, des petites cerises vertes s’abattaient au sol sous les yeux horrifiés des salades {là, bande originale de « Il faut sauver le soldat Ryan »}. Pauvre Dédé, comme il dégustait ! Mais une fois l’averse passée, tout le monde était au rapport… Mitchou ? Présent ! Léon ? Présent ! Alice ? Présente… etc. « Merci Dédé tu nous a tous sauvés. Panse bien tes plaies… ».

La nuit tomba sur cette scène d’une rare violence, et Lulu s’endormit en soupirant.

Mais dans l’ombre, l’ennemi approchait {là, musique des « Dents de le mer »}… le plus redoutable, le plus perfide, celui qui s’avance aux heures noires d’où défaille tout espoir (hin hin hin).

Ce fut un effroyable hurlement de Germaine la Romaine qui éveilla Lulu. Que se passait-il ? Germaine, Germaiiine ?!!! Mais déjà, Germaine ne répondait plus. Françoise la Grenobloise balbutia alors, d’une voix étranglée par la terreur : « Les limaaaaaces !!! »

Ce fut une belle panique.

Fuyoooons ! Et oui mais où ? Quand on a les pieds dans la terre, c’est ballot…

Insidieusement, les monstres gluants se rapprochaient dans un affreux bruit de succion, ouvrant de larges bouches aux mandibules acérées, mordant dans l’ombre (nota : histoire interdite aux moins de 16 ans), ne laissant que blessures, déchirures, balafres et estafilades dont certains ne se relèveraient jamais. Déjà, il ne restait plus de Germaine qu’un petit trognon tout englué de bave. Françoise, lourdement blessée, ressemblait vaguement à un vieux filet de pêche aux crabes. Alice la blette de Nice, Arlette la Roquette et Mitchou le Chou tentaient de se réconforter en constatant que l’ennemi semblait les délaisser. « On reviendra vers vous quand on aura fait la peau des salades, des concombres, des capucines et des courgettes » menacèrent les limaces. Et elles ajoutèrent « Gnark gnark gnark ! ».

Lulu sentit s’approcher, dans le noir, un de ces monstres gluants. Elle fût frôlée par un œil humide et cruel, grotesquement perché au bout d’une sorte d’antenne. Elle en frémissait de toutes ses petites feuilles. « Mon heure est venue, adieu monde cruel » pensa-t-elle affolée. Déjà, la large bouche s’ouvrait, tel un gouffre de l’Enfer… et hop, la limace fut tirée en arrière par une langue élastique. En un quart de seconde elle fut avalée, engloutie. Et Lulu, se retrouva face à un gros crapaud placide, super moche mais gentil. « Merci », souffla Lulu. « De rien, les limaces c’est mon péché mignon, hé hé ! » s’écria le crapaud. Et il repartit par petits bonds maladroits, le gourmand, continuer ses agapes.

Les petites limaces grises, les pires ! (Je me rends compte que j’ai déjà fait des photos plus appétissantes dans ma vie ;))

« Repliiiiiiii ! » hurla le chef de la bande, un gros limaçon borgne avec un bandeau sur l’œil.

Au petit matin, Germaine n’était plus, et avec elle, bien d’autres bébés salades manquaient à l’appel. Tout le monde savait que Zorro le Crapaud (c’était son nom) ne suffirait pas à la tâche, et que tôt ou tard, Lulu serait mordue… voire dévorée sans autre forme de procès.

Le jour qui suivit, tendant une oreille curieuse, Lulu entendit les légumes évoquer en soupirant le mythe des quatre guerriers légendaires : Bernard, Abélard, Adhémar et Fragonard les Canards, quatre frères indiens ayant vaillamment lutté contre les hardes limaçonnes lors de l’été précédent. Mais Coui*lon le Beauceron – se trompant d’ennemi – les avait pourchassés, et nos héros avaient dû s’exiler vers d’autres contrées…

Pragmatiquement, on ne pouvait donc plus compter que sur Zorro le Crapaud, parfois un tout petit peu épaulé par Simon le hérisson (quand il passait dans le coin). Bref, pas de quoi se la jouer très optimiste sur l’avenir.

« C’est une véritable course contre la montre, il faut pousser, pousser, plus vite, toujours plus vite avant que les limaces ne vous anéantissent car elles ne s’attaquent qu’aux enfants et aux faibles » conseilla Juliette la Rougette, qui venait de Montpellier (laquelle avait déjà atteint un diamètre fort respectable). « La lutte sera terrible. Mais vous pourrez compter sur l’aide du jardiner… ».

Et c’est là que j’arrive dans l’histoire.

Je sens bien que je ne dois pas décevoir, mais franchement… que faire ? Je me sens comme dans un de ces films d’action où le héros se retrouve tout seul avec un couteau suisse (ayant juste les options « cuillère », « ouvre-boîte » et « cure-dent ») face à une véritable armée de racaille équipée de mitraillettes. Car des limaces, des petites limaces grises (les pires !) il y en a partout : sous chaque dalle, chaque pierre, sous chaque feuille de salade de mon jardin. Et elles attaquent la nuit, quand moi je dors…

Alors je fais quoi en pratique, pour sauver Lulu et ses copines ?

Ambroise le bébé Pontoise, bien protégé des limaces par la petite astuce que je vous explique juste en dessous 😉

Certains jardiniers très utop… très optimistes ont une solution de la mort qui tue contre les limaces : « Adoptez un orvet au jardin » affirment-ils, repus de satisfaction après avoir dégoté une si géniale solution. Alors, si tant est que j’aie le cœur assez bien accroché pour lâcher un simili-serpent dans mon jardin, je voudrais juste savoir : Où qu’y sont les centres d’adoption pour orvets ? Parce qu’au rayon animalerie de Villaverde ils n’en avaient pas, promis. Et ils n’avaient pas non plus de grive musicienne ni de staphylin odorant, ces prétendus super-bouffeurs de limaces. Tant pis.

Il paraît que contre les limaces, on peut aussi adopter une taupe. Mais les ennemis de nos ennemis n’étant pas forcément nos amis, on va donc continuer à se démerd… débrouiller avec Zorro le crapaud et Simon le hérisson. Toutefois, la lutte risque d’être trop inégale pour que je m’en contente.

Il y a aussi ceux qui vous vendent du rêve : des bijoux pour salades. De jolis petits colliers en cuivre, que les limaces semblent détester (en tout cas il paraît) au point de faire demi-tour. Et oui mais au prix desdits colliers, je fais comment moi, avec mes 150 salades de printemps ? Je contracte un emprunt sur 25 ans ? J’ai plus vite fait d’acheter mes salades au magasin bio du coin, et pour le prix je peux même rajouter du champagne dans la dernière eau de rinçage.

Il y a aussi les petits génies qui vous proposent de noyer les limaces dans une bassine de bière. Pourquoi pas. Il paraît qu’elles s’y précipitent imbécilement et n’y noient dans la joie et l’ivresse. Ça, j’avoue ne pas avoir essayé parce que ça me fait de la peine… pour la bière ;). Faudrait pas que cette histoire coûte plus cher en bière qu’en salades mais un jour je tenterai, promis, parce que c’est le seul moyen de savoir.

On lit aussi parfois qu’il « suffit » de déposer une barrière de cendres tout autour de chaque salade. Mais là je me heurte à plusieurs obstacles car il faut renouveler cette barrière de cendre après chaque pluie (gargl ! j’ose même pas imaginer s’il fallait faire ça en ce moment), et le tout sans dépasser la dose fatidique « d’une poignée par mètre carré » au-delà de laquelle le sol ferait une overdose de cendre. Vous voulez que je vous dise : mathématiquement, c’est irréalisable.

Par contre, voici ce qui fonctionne assez bien chez moi : ce n’est pas miraculeux, mais ça a sauvé Lulu et les autres après que le tout début de saison ait été une hécatombe de jeunes plants !

1/ Déposer sur le sol des planches de bois, et les relever tous les matins pour porter au poules le fruit de la « cueillette » (car les limaces s’y réfugient à tous les coups). Cette méthode débarrasse déjà de pas mal de limaces. Mais ce n’est pas suffisant cette année où il pleut vraiment beaucoup ! (On me chuchote dans l’oreillette que les poules « plussoient » cette méthode et aimeraient que l’article s’arrête là. Toutefois l’objectivité me pousse à continuer sans céder aux pressions).

2/ Déposer au milieu du potager plein de déchets verts bien « appétissants » : car vous vous souvenez ce qu’a dit Juliette la Rougette ? Les limaces s’attaquent surtout aux jeunes et aux faibles (c’est pour cela que lorsque vous cueillez une grosse salade bien dodue et en pleine forme, elle abrite souvent sous ses feuilles plusieurs petites limaces grises sans être pour autant grignotée). Or, quoi de plus appétissant pour les limaces que les sarclures bien tendres et bien fraîches que l’on « récolte » à tours de bras dès que l’on s’occupe de nettoyer un jardin au printemps ? Feuilles de salades ou de choux en provenance des vieux légumes d’hiver, mauvaises herbes arrachées entre les rangs ou en bordure, épluchures, tout cela est jeté en tas au milieu des planches de légumes, pour faire diversion…

Est-ce que mon potager ressemble pour autant à une sorte de dépotoir géant en ce moment ?

Oui ^^

Mais cela détourne l’attention des limaces, bien trop occupées à se goinfrer de ces végétaux faibles pour s’intéresser aux jeunes plants.

Cependant, comme elles auront forcément terminé un jour ce plantureux repas, et que je ne peux pas passer ma vie à « élever » des limaces au milieu de mes planches de légumes*, je rajoute au milieu des déchets quelques granulés de Ferramol, un anti-limaces à base de fer utilisable en bio. Alors je vois d’ici les « purs et durs » me tomber sur le râble. « Hein, quoi, comment ?!!! Ben bravo la soit disant permacultrice ! Dans un jardin parfaitement bio on ne met rien, absolument RIEN ! Un jardin doit savoir se défendre tout seul, sans aucun produit phyto ». (Nota : je ne sais pas si ça il le sait, le jardin).

Ce à quoi je leur répondrai qu’un colibri, à force de faire « sa petite part » ça peut aussi se taper un burn-out du tonnerre de Brest parce que faire des « petites parts » à tire-larigot, ça revient au final à assurer une beaucoup trop grosse part ! Une instagrammeuse (dont je n’ai pas retrouvé la story, vraiment désolée) appelle ça « le surmenage du colibri » : à force de suivre des objectifs trop exigeants ou trop nombreux « pour sauver la planète » en se mettant une pression monstre, on finit souvent par péter un câble.

Je laisse donc aux héros de la planète le soin de ramasser les petites limaces grises chaque nuit avec une lampe frontale et une pince à épiler. Moi je ne suis pas un héros. La nuit, je dors, déjà pas assez longtemps à mon goût, mais profondément.

… Et d’autant plus tranquille si je sais que ces saletés de limaces sont en train de se goinfrer de déchets et de Ferramol en fichant la paix à mes si précieux bébés légumes.

*à noter que si l’on met les granulés de Ferramol SANS le petit tas de déchets verts au milieu des planches, ça marche moins bien, car les limaces vont bouloter encore pas mal de jeunes plants (une bouchée de Ferramol, une bouchée de laitue, une bouchée de Ferramol, une bouchée de feuille de concombre…) avant de rendre l’âme.

*Dans le dernier « 4 Saisons du jardin bio » vous trouverez une méthode originale et assez innovante pour lutter contre les limaces, consistant à cultiver un engrais vert que l’on couche sur le sol (mais que l’on ne fauche pas). Je n’ai pas encore testé, mais ça semble prometteur et je vais essayer l’an prochain. Vous me direz si vous testez ? Ou si vous trouvez d’autres solutions efficaces ? Merci d’avance pour Lulu et ses copines 😉

Et comme dans un bon Western, les salades, sauvées d’une horde de bandits, s’éloignent vers leur destinée au soleil couchant… THE END ^^.

Toc ! Toc ! Voilà les news...

Toc Toc ! Voilà les news

Insérez votre adresse électronique pour être tenu au courant des dernières nouvelles

Nous ne spammons pas !
Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Laisser un commentaire

132 réflexions au sujet de “Limaces au potager ? Des stratégies de lutte naturelle…”

  1. Eh bien Marie si tu en a assez de la cuisine et du jardinage, tu es prête pour l’écriture . Cela fait une très jolie histoire. Je connaissait le livre Mireille l’abeille ou Gaston le bourdon , je pense que Lulu la laitue serait un best-seller 👏

    Répondre
  2. Alors… la bière, j’ai essayé. Ça marche SU-PER-BIEN !!, et même mieux que le ferramol dont on m’a dit une fois que c’est appêtant, et que donc, cela les attire avant de les éliminer, donc il y en a plus… !
    Cela me semble vrai.
    J’achète donc la bière la moins chère, elles ne sont pas regardantes et j’en mets de petits bols près des salades et des dahlias dont elles raffolent aussi!
    Au passage, je surveille la gent masculine de la maison qui s’attaque à mes cannettes qd ils sont en manque…

    Répondre
    • Si c’est vous qui me le conseillez Pascale, je veux bien essayer 🙂
      Je vous dirai !
      Je vous souhaite un beau week-end de la Pentecôte !
      Marie

      Répondre
      • Je confirme que la bière marche super bien mais je crois qu’elle attire aussi les limaces de chez mes voisins, il en vient par dizaines….Et il faut un pot avec couvercle (et une ouverture sous le couvercle sinon la pluie dilue la bière, tout déborde et ça ne fonctionne plus si bien

        Répondre
        • Outre ce problème que la bière invite les limaces à deux kilomètres à la ronde, il y a surtout le fait qu’elle tue bien d’autres espèces (utiles)… Le problème de la bière, c’est que ça marche un peu trop bien…
          Merci pour cet article Marie! Les limaces sont mon éternel désespoir. Je n’ose plus essayer de faire un potager…

          Répondre
        • Si en plus il faut bourrer la gueule de toutes les limaces du quartier, alors ça devient compliqué ^^
          Bon week-end à toi Cassiope !
          Marie

          Répondre
  3. Charmante histoire pour d’affreuses bestioles que je déteste, et mes plantes encore plus . Porte protéger les hostas, dont elles sont particulièrement friandes, j’en ai mis certains en pot , et ceux qui sont en pleine terre , sont entourés avec un paillis de fougères. Au potager, je mets chaque nouveau petit plant dans une bouteille plastique , coupée des deux côtés et bien enfoncée dans la terre . Et quand , enfin, je libère le bébé salade ou chou, un peu de Ferramol au pied. Merci beaucoup Marie pour ce joli conte , et ce livre rempli de bons conseils.

    Répondre
    • Est-ce que les fougères sont efficaces? Ça m’intéresse, vu la forêt que j’ai à côté 🙂
      Merci Elisabeth !

      Répondre
      • Il nous a semblé que c’était efficace , surtout quand elles sont fraîches. De plus , avec ces canicules et sécheresses, la terre était restée plus humide .

        Répondre
      • Bonjour,

        Je me permets de rejoindre le commentaires de FERRY Elisabeth. J’ai testé les fougères et elles semblent être efficaces lorsqu’elles sont fraiches, mais au bout d’un moment les limaces passent quand même au travers et dévore tout. La meilleure solution que j’ai trouvé (après avoir bataillé pendant des mois et des mois), reste en effet, les bouteille en plastique coupées des deux côtés, enfoncées dans la terre. On libère ensuite les salades quand elles sont trop grosses et on serre les fesses jusqu’à la récolte ^^

        Bonne journée, et longue vie à Lulu et ses copines 🙂

        Répondre
        • Le souci, c’est que je plante environ 150 laitues chaque printemps, sans compter les choux, les blettes, les courges, aïe aïe aïe… Il me faut un moyen plus réalisable, car cultiver des légumes pour 8 ou 9 personnes, c’est quasiment du maraîchage ^^
          Bon week-end Jade !
          Marie

          Répondre
  4. Coucou Marie
    Quel beau conte courageuse Lulu et ces limaces c’est vrai que le temps les fait apparaître chez nous on en a pas trop pour l’instant dans le jardin merci pour les astuces. c’est toujours du plus à savoir pour le jardin naturel.
    En ce moment nous avons de belles salades mais il pleut aussi et elles n’ont plus soif. Et pour les tomates la pluie commence à être de trop ? qu’en penses-tu ? merci pour ton conseil
    Je t’embrasse très très fort
    Jacqueline

    Répondre
    • Ah oui, les tomates ont bu tout leur saoûl là ^^
      Un peu de soleil ferait beaucoup de bien à tout le monde 😉
      Beau week-end à toi Jacqueline,
      Marie

      Répondre
  5. Bonjour,
    Ici pas trop de soucis avec les limaces, mais avec les gros bourgognes que m’ a rapporté mon fils du limousin!!!! Je n’ai pas d’idée pour les limaces§§, mais j’imagine ta rage de voir partir ton travail dans leur estomac.
    Bon week end de Pentecôte Marie et bisous

    Répondre
    • Ce que je vais dire est affreux (pardon) mais au moins les escargots de Bourgogne ça se boulotte… contrairement aux limaces 😉
      Bon week-end à toi Mélette,
      Marie

      Répondre
  6. j ai un peu abandonné la lutte mais pas l histoire
    rien planté encore cette année j ai les fraisiers des bois et surveille mes pommes
    et merci , merci pour cette délicieuse histoires de salades et autres occupants
    je me suis régalée craquante a souhait une pointe d huile d olive c est si vivant!
    je prends la route avec un sourire au coin des levres malgré ma pluie qui nous menace
    merci Marie , bisous et bon we

    Répondre
  7. Tu as un vraiment talent de conteuse. Quel bonheur, mais quel bonheur de te lire. Je vais raconter tes astuces à ma soeur qui s’occupe du potager familial en Bretagne.
    Des bises aussi pluvieuses de Guyane, en même temps c’est normal, c’est la saison des pluies.
    Merci et belle journée à toutes tes copines potagères.

    Répondre
  8. Merci Marie pour cette belle histoire. Pour ma part, je protège mes hostas, tagètes, dahlias, fraisiers, avec du Ferramol… car chez moi pas de canards, les crapauds se cachent et le hérisson a un peu de mal à venir en raison de la configuration du terrain… Cependant, la maraichère bio à qui j’achète des légumes sur la marché, m’a dit récemment que la bourrache était efficace, elle en a plein son jardin, et pas de limaces… Autre truc que j’ai entendu de la part de Thierry Denis, pépiniériste très connu dans le Morvan pour ses plantes vivaces résistantes au climat ; accessoirement intervenant tous les samedis su RTL, sans compter le différents prix qu’il rafle aux foires aux plantes de Saint-Jean de Beauregard ou Chantilly (ex-Courson). Son site http://www.jardindumorvan.com. Jeter un coup d’oeil à ses descriptions est un vrai régal. Pas encore au niveau de la littérature de Marie… mais intéressant. Le seul que je connaisse à indiquer si les plantes aiment la concurrence des racines ou pas (bon, d’accord, je ne connais pas tout le monde…). Il commence la lutte contre les limaces dès le mois de février, quand les petites limaces sortent de l’œuf, ainsi peu de survivantes et le jardinier et tranquille. Je n’ai pas encore essayé, ni l’une ni l’autre de ces deux méthodes. Mais je les mets à l’agenda de l’année prochaine ;-))

    Répondre
    • C’est Thierry Denis , à qui j’achète depuis longtemps mes hostas et vivaces qui m’a conseillé le Ferramol. C’est vrai qu’il vaut mieux les exterminer dès le départ , mais ce mois de mai particulièrement pluvieux est exceptionnel

      Répondre
  9. Encore un excellent article !
    Merci pour toutes ces explications, ton témoignage sincère ♥
    Tu es plus tenace que moi, je me souviens d’un jour où j’ai acheté 6 plants de salade, pour essayer… installées au bord du potager… et plop, plop, plop, disparues, les uns après les autres, même le bol de bière installé à la première disparition n’a rien fait (à part attraper 2 grosses limaces), j’ai laissé tomber…

    Répondre
    • Moi je compte par centaines les salades que je me suis fait dévorer ces dernières années… mais je suis obstinée, tu n’as même pas idée à quel point ^^
      Beau week-end à toi Sophie,
      Marie

      Répondre
  10. Bonjour,
    Moi, j’en ai presque pleuré un matin, après avoir choyé mes semis si longtemps, les voir anéantis en une nuit, c’est dur…Les hérissons ne viennent désespérément pas…Du coup, action : J’achète la bière la moins chère (0,50 euros le demi litre) et je laisse de petits récipients enterrés au ras du sol. Elles s’y vautrent, c’est cruel mais je n’en peux plus et les enfants adorent cette soupe de sorcière !Merci pour vos idées

    Répondre
  11. coucou Marie,

    quel joli conte pour toutes celles qui te suivent. Qd mon fils était petit, je lui lisais es livres style léon le bourdon, lulu la luciole….Il en raffolait. et ton histoire est semblable à ces contes pour enfants sauf que c’est pour des adultes et des jardiniers. c’est très agréable à lire, vraiment!
    Ici, j’ai tout essayé sauf la bière. Mais cette année, j’en ai eu tellement marre de voir mes plants partir dans leur estomac, que j’ai aussi mis ces petites granules bleues. Je n’aime pas trop, mais je veux aussi manger ce que je plante. Je veux bien partager, mais il y a des limites, hein!?
    Bon, j’espère que le temps va s’améliorer par chez toi et que tu vas pouvoir planter enfin.
    Passe un bon week-end.
    A tout bientôt pour une nouvelle aventure dans ton potager ou jardin.
    bises

    Répondre
    • Du coup, cette semaine j’ai tout planté sous la pluie ^^
      J’en avais marre d’attendre, je n’en pouvais plus !
      Beau week-end à toi Cendrillon 🙂

      Répondre
      • coucou ça m’est déjà arrivée entre l’an dernier et cette année d’être sous la pluie au potager. Une capuche et hop c’est parti! Mes enfants me disaient « maman tu ne rentres pas? » 🙂
        au moins, tes plants profiteront de l’eau du ciel et cela leur fera un plus grand bien.
        bon lundi
        bises

        Répondre
  12. Olala Lulu a du avoir peur!!! Alors oui la bière ça fonctionne super bien mais il faut AUSSI la changer régulièrement et puis c’est ragoutant de vider le truc rempli de cadavres de limaces j’ai fait ça une année BEURK!
    ici j’utilise aussi le coup des déchets et des grains bleus… tant pis c’est le seul truc que je mets et le seul moyen que j’ai trouvé… parce que bon quand même elles sont agaçantes ces limaces! Merci Marie pour ces jolies photos. et oui je dis oui le burn out du colibri existe bel et bien… Tu sais les fois où tu te dis tiens y’a ça à faire et ça et ça et ça etc…. et bah t’es sur la voie du BOC…. on le frôle tous un jour ou l’autre quand on veut bien faire pour la planète et pour nous. Courage et vive tes jolies contes.

    Répondre
  13. Merci Marie pour cette belle histoire. On va pouvoir la raconter aux enfants avant de s’endormir….J’adorrre
    Et où est donc passé le petit hérisson, vous nous tenez en haleine et toc plus de nouvelles, l’avez-vous retrouvé ??? Je pense qu’il a été bien vite restituer à la nature…
    Très bonne fin de semaine, et à la nouvelle aventure !!!
    Cordialement.

    Répondre
    • Oui oui, dès le lendemain il était reparti dans la forêt 🙂
      Pourvu qu’il ait retrouvé son nid, et sa famille (s’il en a une).

      Répondre
  14. Bonjour Marie,
    Je mets des coquilles d’oeufs écrasées autour de mes salades. ça fonctionne plutôt bien. Il semblerait que les limaces et autres « baveux » se blessent en traversant. Pas besoin de renouveler la pose après chaque averse comme la cendre.
    Bon courage

    Répondre
      • j’ai essayé l’an dernier les oeufs et ici, on en mange beaucoup! cela n’a pas été efficace. J’ai des minuscules escargots en forme de cône qui se cachent sous la terre et ressortent là où sont les plantes :/

        Répondre
        • J’ai testé aussi mais il y a toujoirs un chat pu un merle qui viennevt gratter la terre et envoient tout voler, au moindre trou, c’est la ruée

          Répondre
  15. J’ai rarement autant ri en lisant un article, merci !

    Ceci dit après des années de paillage permanent avec ce que j’avais sous la main, j’ai été envahie de baveux. Et rien n’y a fait, pas même les déchets verts pour les détourner 🙁

    J’essaierai a nouveau maintenant que j’ai laissé tout a poil et utilisé les techniques de votre excellent livre, mais ppffff, ces petites limaces grises plus les fourmis, c’est l’enfer ! Même dans le chassis…

    Bon courage a nous !

    Répondre
      • pour les fourmis, adopte des chats fourmilier 🙂
        Les miens me les mangent. Ils grattent mm là où sont les nids pour les exciter. du coup elles sortent en panique et hop, ils se font un festin 🙂

        Répondre
  16. Comme tu racontes bien les drames qui se jouent dans nos jardins 😄. En île de France c’est la même chose J’ai utilisé toute ma cendre autour des petits plants. C’est vrai que mes nombreuses planches retournées révèlent plein de ces petits bestioles. Mais pas là pour les retourner tous les jours. Alors j’ai aussi mis des granulés parce que motivée après la lecture de ton livre j’ai planté et semé des tas de petites friandises qui peinent à pousser avec ce mois de mars qui n’en finit pas Chaque année n’est jamais la même. Ainsi va la vie au potager 😅

    Répondre
  17. Et mon stock de coquilles d’œufs pilées a fondu comme neige au soleil… la pluie a tendance à tout étaler à force ..sinon une forêt de fougères à dispo ??? 😂

    Répondre
      • L’an passé, j’ai eu peu de limaces en tapissant le sol de feuilles de fougères, je vais retenter cette année mais pour l’instant tous les plants sont dans la serre, il n’arrête pas de pleuvoir et pour couronner le tout, v’la t’y pas que nous avons un chevreuil qui vient prendre ses repas dans notre jardin, il affectionne tout particulièrement les pieds de fraises des bois et les framboisiers, je ne parle même pas des branches basses des pommiers et poiriers. Quelle galère.

        Répondre
        • Ce n’est pas facile de faire la part des choses de toute cette faune qu’on essaie de préserver aux alentours ☺️
          Que dire des lapins qui se réfugient dans le verger lors des moissons , des oiseaux qui affectionnent les p’tits plants tout tendres et qui déterrent tout à la recherche des vers .. des lézards qui sèment .. la zizanie ainsi que les campagnols .. j’ai développé tout un arsenal à base de grillages de toute sorte avec renfort de palette sur les carrés pour protéger les fraises des merles, les petits pois des pigeons .. malgré tout cela mes petits plants de blettes plantés et protégés ont été dévastés à chaque endroit de leur plantation. Je nai que des trous béants. Malgré le tunnel de grillage à poule. Je m’interroge ? Lézard ou campagnol ? En attendant le potager ressemble plus à une zone militaire désaffectée ☺️

          Répondre
          • Je dirais campagnol, car je ne crois pas que les lézards mangent des blettes 🙂

        • Chez moi c’est bien clôturé, mais je vois régulièrement des chevreuils juste derrière le grillage 😉
          Bon courage Lili 🙂

          Répondre
  18. Talent de conteuse extraordinaire! Ici, malgré une pluie de fou, pas trop de limaces au jardin… pour la simple raison qu’il a fait tellement froid que les salades sont encore repiquées dans la serre! Mais même dans la serre, j’ai trouvé de beaux spécimens… par où rentrent-elles, que diable!

    Répondre
  19. Merci pour ce récit qui me parlent tellement!
    Les limaces, c’est une grande histoire à multiples rebondissements ! Ma parcelle (en jardin communal) est envahie, c’est ingérable !
    J’ai essayé quasi toutes les astuces proposées hormis la bière (cendre, coquille d’oeufs, etc…) mais j’entends encore les limaces rigoler.
    Je pratique aussi le tas de déchets, ça limite vaguement la casse et surtout ça les centralise pour la récolte en vue d’élimination. Mais ça n’a pas empêché les quelques tomates que j’avais planté en test de se faire dévoré dans le 1/4h (constaté sur place avant même que je sois repartie…), ainsi que 2 beaux pieds de concombre, la quasi intégralité des salades, la roquette, la liste est longue et ce magnifique temps n’aide pas.
    J’ai retiré mon paillage pour ce début de printemps, désespérée l’an dernier de l’envahissement dessous. Je le remettrais quand les chaleurs se décideront à arriver.
    L’an dernier, j’avais craqué et fini par mettre du ferramol. Comme tu dis, l’épuisement et le découragement guette à être trop exigeant dans nos engagements.
    Cette année, elles sont mêmes venues dévorer mes semis tranquillement installés dans ma mini serre sur la terrasse, à devenir dingue!
    Mais bon, je persévère et replanté et ressème encore et encore malgré des moments de ras-le-bol.

    Répondre
    • Aïe, j’ai mal pour toi ! J’avoue qu’ici, c’est un peu moins catastrophique…
      Bon courage Camille 🙂
      Marie

      Répondre
  20. Oh Marie, quelle belle histoire en la lisant je pensais à un livre pour enfant où l’on pourrait avoir de jolies illustrations de toutes ces petits bébés salade , Alice, Arlette, Lulu. Germaine et comme il est brave Dédé le cerisier. Bref tout ça pour dire que cette histoire est joliment racontée. Bravo, une façon de dédramatiser ce que nous fait vivre Dame Nature en ce moment. Mon jardin est petit mais je n’ai encore rien repiqué. Quant à la vidéo et bien rien à dire. Idem chez nous et en ce moment la 18h37 vendredi 21 mai il pleut. Ce soir feu de foyer pour se réchauffer. Bisous Marie et courage et belle fin de semaine, on peut toujours espérer 😉

    Répondre
    • Ça serait terrifiant pour des enfants ^^
      Ou alors, il faudrait prévoir dans le scénario de faire repousser Germaine 😉
      Des bises Jacky,
      Marie

      Répondre
  21. Même combat dans mon petit jardin ! Mêmes solutions j’ai fini par la grenaille bleue hier après que les tatsoï plantés la veille se soient presque tous faits boulotter joyeusement malgré les barrières de coquilles d’œufs… disposée avec le compostage de surface pour tromper l’ennemi ! Ça devrait permettre aux jeunes plants de grandir. J’ai testé l’an dernier la bière je crois que toutes n’y sont pas sensibles le résultat n’était pas probant !

    Répondre