Déjà autonome en légumes depuis quatre ans, je travaille passionnément depuis des années sur ma quête d’autonomie en fruits frais et ce petit rêve, qui me semblait au départ un peu utopique, se rapproche doucement de la réalité… ☺️
Les fruitiers, je trouve cela un peu fascinant : car quoi de plus gourmand qu’un beau jardin débordant de baies et de fruits délicieux, mûrs à point… et gratuits 😇 ! Or si certains fruitiers sont vraiment très simples à réussir et ne donnent absolument aucun souci (sujet d’un prochain article 😉), la culture des fruits quasi incontournables comme les pommes, les abricots, les pêches, les cerises etc. est parfois plus délicate. J’ai donc envie de partager avec vous tout ce que j’ai appris ces dernières années en testant un tas de choses, et en épluchant aussi pas mal de bouquins sur l’arboriculture bio. Je précise que ma série d’article sur les fruitiers sera échelonnée sur l’année, et entrecoupée d’autres plus axés sur le potager, la cuisine des récoltes ou le petit élevage, bien entendu, car ici rien ne change sauf le fait que je vais peut-être pouvoir vous écrire plus souvent si la souscription continue à porter de bons fruits 😉 (je ferai un point là-dessus bientôt, en attendant mon fils et webmaster est en train de contacter ceux d’entre vous qui ont voulu donner, mais n’ont pas pu suite à un bug technique : merci d’ailleurs à ceux qui me l’ont signalé si vite ! Si vous avez la moindre question à ce sujet, écrivez-nous sur la boîte de contact du blog).









Aujourd’hui, quitte à surprendre un peu -car cela fait bizarre de parler de maladie avant même d’évoquer le choix des variétés, la plantation, la taille, la prévention, etc.- nous allons voir comment soigner un arbre fruitier malade car c’est en hiver, et particulièrement dans la période entourant le débourrement des bourgeons (donc là maintenant, en février !), que la plupart des soins naturels sont les plus efficaces. Voici donc un premier article sur le badigeon, il y en aura un autre sur les pulvérisations dès la semaine prochaine car ses deux techniques se complètent si l’on veut traiter l’arbre dans son ensemble.
Évidemment, nous sommes bien d’accord : le rêve de tout permaculteur serait de ne cultiver que des fruitiers robustes, poussant et fructifiant à foison sans la moindre maladie. C’est pour cela que de mon côté, j’ai adopté cet hiver dans mon jardin plusieurs nouveaux fruitiers un peu « farfelus » dont je vous reparlerai 😊 et qui semblent cocher toutes ces cases… Mais j’ai « hérité » de quelques vieux arbres qui étaient là avant moi, et auxquels je suis assez attachée (deux cerisiers, un très vieux pommier Reinette Blanche et une sorte de mirabellier hâtif). J’ai aussi planté dès mon arrivée dans ce jardin cinq autres pommiers, après avoir pris conseil auprès d’un arboriculteur du pays : un « Royal Gala », deux « Braeburn » et deux « Belle de Boskoop ». Si c’était à refaire je sélectionnerais des variétés plus adaptées à la culture en bio, mais à l’époque je ne savais pas et maintenant qu’ils sont là, déployant leurs grandes ramures et croulant courageusement sous les fruits malgré leurs maladies (on y arrive), j’ai une sorte de tendresse pour ces braves arbres que j’ai vu pousser et je n’arrive pas à envisager de les sacrifier pour les remplacer par d’autres moins sensibles.
J’ai aussi planté en 2022 trois abricotiers et deux pêchers, qui sont tombés intensément malades dès l’année suivant leur adoption : les abricotiers ont des branches entières qui flétrissent chaque année, les pêchers sont ravagés par la cloque ; ils avaient pourtant été plantés dans les meilleures conditions…
Pour faire un point « santé » rapide sur les gros fruitiers de mon jardin : mes pommiers doivent lutter contre la moniliose (surtout le vieux « Reinette »), le carpocapse, la tavelure, un chancre (sur un des pommiers Boskoop, mais mes soins ont réussi à le stopper) et un peu d’oïdium. Mes poiriers, mon plaqueminier et mes pruniers sont en forme, sauf le vieux mirabellier dont le tronc est attaqué par un champignon lignivore : là aussi mes soins ont fait régresser son évolution, mais il est difficile de l’éradiquer totalement. Mes deux cerisiers étaient en parfaite santé, mais l’effroyable orage de grêle en mai 2023 + l’été très pluvieux de l’an passé en ont eu raison et ils ont attrapé la « criblure du cerisier », une maladie cryptogamique qui troue les feuilles et détruit la récolte en grande partie.
Tout cela pour vous déculpabiliser 😊 : car vous trouverez plein de gens pour vous expliquer le contraire mais dans la vraie vie, on a beau faire « tout ce qu’il faut » pour que son jardin soit résilient et se porte bien, les choses ne vont pas toujours comme on l’espèrerait. Et le jardinier, loin d’être le « coupable » qu’on pointe du doigt, est au contraire l’ami attentionné qui va panser les plaies et aider ses amies les plantes sur la voie de la guérison, autant que cela est possible. C’est en tout cas ainsi que je vois les choses…
Depuis 5 ou 6 ans que je soigne mes pommiers, je suis émerveillée des résultats obtenus : nous mangeons encore, en février, nos pommes stockées à la cave mi-octobre tant les récoltes sont belles et saines. Toutes les maladies qui les épuisaient et détruisaient les pommes il y a quelques années ont régressé, presque disparu. Quant aux pêchers et abricotiers, je ne les soigne que depuis cet hiver et n’ai donc aucun recul : je vous donnerai des nouvelles cette année.


L’un des soins que j’applique chaque année sur mes pommiers, et que je vais donc étendre aux abricotiers, pêchers et cerisiers, c’est le badigeon des troncs et des branches charpentières, un procédé peu répandu et pourtant très important pour la santé des arbres sensibles.
Il existe principalement trois sortes de badigeons arboricoles :
1- Le fameux « blanc arboricole » conventionnel, assez caustique, qui « brûle » et n’est pas conseillé par les arboriculteurs biologiques.
2-Le badigeon de soin type « Onguent de St Fiacre » et toutes ses variantes, destiné à renforcer la vigueur d’un arbre non malade : constitués d’ingrédients riches en minéraux (argile, éventuellement poudre de lave basaltique ou lithothamne) et en micro-organismes vivants (bouse de vache élevée dans les prés, petit lait cru, purins de plantes…) ils sont un véritable « masque de beauté » pour l’écorce des arbres : année après année les troncs sont plus lisses, plus sains, et l’arbre en meilleure santé car bien que cela soit un peu mystérieux, il semble savoir absorber une partie de son badigeon (surtout chez les jeunes troncs encore garnies de leurs lenticelles). Ce type de badigeon est aussi une très bonne prévention contre les chancres et les champignons lignivores, car les micro-organismes « occupent l’espace » et ne laissent pas de place aux organismes pathogènes. Cela fonctionne aussi contre certaines « ravageurs » qui hivernent dans les replis de l’écorce avant de se ruer imbécilement sur les fruits dès la belle saison venue. Ces badigeons de soin, fortifiants et préventifs, s’appliquent soit à l’automne, soit au contraire en période de pleine pousse (printemps) pour être mieux assimilés, j’y reviendrai donc dans un autre article.
3-Le badigeon de traitement, pour panser et « désinfecter » les plaies des arbres malades, blessés, devant lutter contre des chancres, des champignons, des maladies bactériennes ou cryptogamiques. Ces badigeons s’appliquent en hiver, de novembre à mars, c’est-à-dire maintenant 😊, et c’est donc sur eux que nous allons nous attarder.

Recette du badigeon de traitement
Très actif pour les arbres devant lutter contre des attaques cryptogamiques et bactériennes : oïdium, cloque, moniliose, tavelure, criblure du cerisier, chancres…
1/ Verser 10l d’eau dans un seau de 20l (pour faciliter le mélange ultérieur)
2/Ajouter 6kg d’argile verte concassée (moins chère que celle en poudre), la laisser couler sans mélanger.
3/Ajouter 125g* de bouillie bordelaise et 75g de soufre en poudre, laisser couler.
4/Laisser reposer au moins 2H, au mieux une nuit.
5/Délayer au fouet 10ml d’huile essentielle d’origan compact (à la fois très antifongique et anti-bactérienne) dans 30ml de teinture mère de propolis (facultatif, car très active mais onéreuse). Ajouter 10ml d’huile colza, 2 c. à soupe de savon noir, mélanger de nouveau pour bien disperser les HE.
6/Ajouter dans le seau, puis mélanger le tout très soigneusement : la mixture doit avoir une consistance lisse et fluide de peinture acrylique, très agréable à appliquer.
C’est tout !
*125g pour les pommiers, poiriers, cerisiers, et jusqu’à 250g pour les abricotiers et pêchers (pour 10l d’eau) : si l’on était en prévention on pourrait utiliser des doses moindres mais s’il s’agit de lutter contre des maladies « costaudes » et il ne faut pas sous doser au risque que le traitement ne soit inefficace.









Comment appliquer ce badigeon ?
Après avoir brossé les écorces afin de retirer un maximum de lichen et de mousse (une « corvée » qu’on ne fait généralement qu’une fois, car les badigeons rendent les troncs de plus en plus lisses et sains à mesure des années), il suffit de « peindre » généreusement les troncs et grosses branches charpentières avec un pinceau de tapissier ou une balayette, en insistant bien pour remplir chaque fente, trou ou anfractuosité. On peut aussi apporter avec soi un pinceau plus petit, voire coudé (spécial radiateurs), ce qui permet de mieux atteindre certains creux et replis.
Après cela, il faudra encore peaufiner le travail en pulvérisant les branchages avec un mélange à l’argile kaolinite calcinée, je vous en parle dans le prochain article 😉

Et voici, en bonus, quelques notes un peu « en vrac »mais qui ont leur importance :
- Idéalement, le badigeon de traitement doit être appliqué de novembre à fin février.
- La meilleure argile pour les badigeons semble être la montmorillonite : très gonflante, riche en silice et bien équilibrée en autres minéraux (magnésium, fer, potassium, cuivre, zinc, sélénium, cobalt, manganèse, etc.) elle résiste bien aux lessivages, craquèle peu, et présente un haut pouvoir fixateur pour les autres éléments du badigeon. Mais comme elle est plus onéreuse, on peut se contenter l’argile verte illite ou bentonite. La recette que je vous ai donnée permets d’obtenir une consistance un peu liquide de type « pâte à crêpes » car j’aime qu’elle puisse rentrer facilement dans les moindres petits trous ou fentes du bois. Si vous voulez quelque chose de plus épais, mettez 8kg d’argile au lieu de 6. À noter aussi que selon les variétés ou les marques d’argile, la préparation sera plus ou moins épaisse…
- Cette recette de badigeon contient des produits très efficaces et utilisables en agriculture biologique, mais « costauds » et ayant hélas un certain impact sur l’environnement (huile essentielle et cuivre) : il permet de sauver de beaux arbres productifs -c’est pour cela qu’il a son intérêt-, mais ne doit pas être utilisé en prévention sur des arbres sains, ce serait comme « prendre un canon pour tuer une mouche ». Mes poiriers, pruniers et autres arbres en bonne santé reçoivent un badigeon de type « Saint Fiacre » (et quant aux fruitiers très robustes et jamais malades comme le plaqueminier, les amélanchiers, les kiwis, etc. ils ne reçoivent rien du tout 😂).
- Je sais que la bouillie bordelaise dans la liste d’ingrédients a dû faire froncer les sourcils à certains d’entre vous : or, utilisé avec bon sens et parcimonie, le cuivre est un composant naturel très efficace (difficile de s’en passer en arboriculture bio) que la vie du sol arrive à bien métaboliser sans risque de saturation. C’est surtout dans les domaines viticoles que cela pose souci, car la fréquence des traitements est très élevée, sans commune mesure avec un usage domestique raisonné. En passant un badigeon par an (et encore !), il n’y a semble-t-il pas de souci (voir mes sources, plus bas).
- Il existe de nombreuses huiles essentielles très actives en arboriculture, certaines efficaces sur les maladies cryptogamiques, d’autres sur les maladies bactériennes, d’autres sur les insectes xylophages, d’autres enfin contre la fumagine, les pucerons, etc. C’est un sujet passionnant, qui fera l’objet d’un autre article. Là j’ai choisi l’origan compact qui sent délicieusement bon (ça ne gâche rien…) et dont le chémotype indique une haute teneur en carvacrol (substance antifongique ET antibactérienne, aussi présente dans les HE de thym serpolet et de sarriette des montagnes). Pour lutter contre les maladies du verger, on peut utiliser une synergie de trois huiles, c’est encore plus efficace sauf si elles ont le même chémotype car dans ce cas elles feraient « doublon ». Voici un exemple : pour lutter contre une attaque cryptogamique comme la cloque du pêcher, mieux vaudrait par exemple associer origan/ail/palmarosa (lesquelles sont toutes des HE antifongiques mais grâce à des substances différentes) plutôt qu’origan/sarriette/serpolet qui ont un chémotype proche à dominante carvacrol. Attention toutefois, je préfère vous prévenir que l’HE d’ail empeste littéralement tout le quartier 🙈…
- Les arbres anciens sont comme de gentils vieux garçons, ils vivent plus heureux quand on ne bouleverse pas leurs habitudes : c’est pour cela qu’il faut y aller mollo avec la taille, la fertilisation… par contre ils aiment bien que l’on panse leurs bobos en douceur avec du badigeon 🙂
- Ne pas mélanger, dans le même badigeon, un élément riche en micro-organismes (comme la bouse de vache ou le petit lait) avec des éléments anti-bactériens comme du cuivre, une huile essentielle ou de la propolis car cela serait contre-productif.
- Enfilez des gants, des lunettes, des bottes, de même qu’une blouse par-dessus votre manteau : car le badigeon éclabousse, et vous allez rentrer à la maison comme si vous veniez de repeindre le plafond de votre salle à manger en vert turquoise ! C’est une très jolie couleur (je suis fan !), mais pas en mouchetage sur mes cheveux et mes pulls ^^
- Les gants et les lunettes sont importants pour ne pas se blesser avec les petites branches parfois un peu « farceuses ».
- De même, l’usage d’un gros bonnet bien épais conjugue l’intérêt d’être protégé du froid avec celui de ne pas voir 36 chandelles lorsque vous allez vous assommer avec les branches basses (vécu…).
- Pour les grosses plaies (des arbres, pas de votre crâne… grâce au bonnet du coup) ou les endroits attaqués par les champignons et les chancres, on peut poser un cataplasme : il suffit, après avoir bien rempli les creux et généreusement badigeonné la zone, de détremper une bande de tissu avec du mélange, puis d’entourer ladite bande autour de l’arbre en faisant plusieurs tours afin que le cataplasme reste humide longtemps. Avec ce système, j’ai stoppé un très vilain chancre sur un pommier, et un dangereux champignon lignivore sur un prunier.
- Enfin, je trouve à cette activité de badigeonnage quelque chose de très « zen » et satisfaisant 😊. Prendre soin de ces gros arbres en soignant doucement chaque crevasse, chaque plaie, c’est un peu émouvant (est-ce que je parle à mes arbres pendant que je leur peint les doigts de pieds ? Oui 😇).
Sources :
Soigner les plantes par les huiles essentielles et les huiles végétales, par Eric Petiot
Des médecines douces pour vos fruitiers, de Jean-Luc Petit
Le verger bio, arbres et arbustes, de Alain Pontoppidan
Je prépare mes potions pour le jardin, de Brigitte Lapouge-Dejean et Serge Lapouje
Bonjour Marie,
Merci pour cet article passionnant! Est il vraiment trop tard pour appliquer ce badigeon? J’ai bien lu que tu as noté « novembre à fin février » Le temps que je me procure tous les ingrédients et qu’il fasse enfin beau, je comptais m’y mettre aujourd’hui… 😅
Très bonne journée, et longue vie à ce merveilleux blog de permaculture!!!
Bonjour Anne-Catherine,
Je pense sincèrement que c’est encore bon, vas-y 🙂
Bon week-end de peinture ^^
Marie
Bonjour Marie,
Merci de tous ces bons conseils.
Je ne sais pas reconnaître toutes ces maladies et autres calamités dont vous parlez… Mes pommiers ont été plantés il y a 2 ans seulement : j’imagine qu’il y a des chances qu’il n’ait rien attrapé encore ? Un badigeon de Saint Fiacre pourrait suffire ?
Bonne journée.
Oui, tant qu’un arbre n’est pas malade c’est le top 🙂
Vous pourrez le faire cet automne Pauline.
Bon week-end à vous,
Marie
Bonjour Marie
Merci beaucoup pour cette recette ! Penses tu que je puisse l’utiliser pour le tronc d’un olivier également ?
Laurence
Je n’ai jamais essayé, et comme je ne connais pas bien la culture des oliviers je ne saurais dire 🙂
Désolée, et bon week-end à vous Laurence !
Marie
Soins des arbres fruitiers, vignes, arbustes à baie
Après la récolte des fruits et la chute des feuilles, l’automne ( et la fin de l’hiver ) est la période appropriée pour les soins des arbres fruitiers, en préventif et efficaces sur le long terme.
Le badigeon des troncs et charpentières des arbres fruitiers, la pulvérisation après la chute des feuilles de la vigne et de l’ensemble de la ramure des fruitiers sont des mesures indispensables pour assurer la santé et l’équilibre de l’appareil végétatif.
On distingue trois mélanges à vocation différente, dont la consistance varie en fonction de l’usage :
Le badigeon épais pour le tronc et les charpentières, avec une brosse
L’enduit à pulvériser, plus liquide
L’enduit épais pour la cicatrisation des plaies de taille
Composition
Bouse de vache, sans paille
Argile (kaolin) à délayer au préalable dans de l’eau pour en faire une sorte de pâte à crêpes
Petit-lait ou lait écrémé
On peut ajouter de la décoction de prêle, des minéraux divers (cendres de bois, lithothamne, basalte, permanganate de potassium pour combattre les mousses et silicate de zinc pour combattre les lichens.
Attention ne pas mélanger permanganate de potassium et silicate de zinc
Oui, merci beaucoup, je connais aussi ces badigeons type « de St Fiacre » qui sont si revigorants pour les arbres (j’en ai d’ailleurs parlé dans le livre « Mon fabuleux jardin en permaculture ») et je pensais en faire un article cet automne.
C’est vraiment très gentil à vous d’avoir pris le temps de détailler tout cela !
Je vous souhaite un très bon week-end,
Marie
Bonjour Marie
Merci pour cet article très complet qui m’a motivé pour essayer de sauver un petit cerisier qui a un chancre au niveau de la greffe en bas de son tronc. Je lui ai donc mis un cataplasme avec badigeon. Combien de temps faut-il le laisser ?
Belle journée à vous
Anne
Jusqu’à l’automne prochain, où vous pourrez le renouveler sans souci Anne 🙂
Bonjour, je trouve cet article très intéressant, je cherche à acheter l’argile verte, mais je ne vois nulle part des quantité qui me permette d’en avoir 6 kilos… Combien d’arbres pouvez-vous traiter avec les quantités que vous indiquez? Je pense que si j’ai moins d’arbres, je dois pouvoir adapter les quantité pour que ça corresponde à mes besoins.
Avec un seau de badigeon je fais plusieurs arbres mais les écorces sont assez lisses, cela économise le produit. Il m’est vraiment difficile d’évaluer combien de fruitiers vous pourrez « peindre » sans connaître leur taille et l’état de leur écorce, c’est le souci. Le mieux serait de commencer avec un seau, quitte à en refaire si besoin 😉
Bon week-end Cécile !
Marie
Bonjour,
Merci pour toutes vos explications c’est un plaisir de vous lire.
Nous avons acquis depuis deux ans un jardin où vit un cerisier de 50 ans. Tout le monde nous dit autour de nous qu’il est « fichu », son feuillage n’est pas très dense, mais son ombrage est correct. Il a des champignons. Pourtant il donne des cerises. Pensez-vous qu’il soit utile de lui prodiguer un des soins que vous évoquez ?
Merci
Oh oui, surtout s’il souffre de champignons : en le soignant vous lui gagnerez plusieurs années de vie, et c’est autant de bonnes régalades pour vous à la saison des cerises 🙂
Bonne soirée à vous,
Marie
Bonjour et merci mais je m’étonne de la présence de l’argile près des huiles essentielles. Est-ce que l’argile n’absorbe pas l’effet des huiles essentielles ?
Non, au contraire ! En médecine naturelle on utilise souvent les deux ensemble (pour des cataplasmes par exemple) tant l’argile est un chouette support pour utiliser les huiles essentielles de façon thérapeutique. En jardinage, elle aide à « fixer » les HE sur les végétaux (sans cela, elles serraient trop volatiles), et sa douceur permet d’atténuer le côté parfois un peu caustique des huiles essentielles sur les feuillages 🙂
Bonne soirée à vous Véronique,
Marie
Je garde les recettes pour notre retraite en Bretagne.
Merci pour ces précieux conseils.
Belle journée Marie.
Merci Totoche, belle journée à toi aussi 🙂
Marie
Bonjour Marie
J’étais justement dans la démarche de m’occuper de mes fruitiers malades de cloque ou tavelure.
J’ai déjà tout les produits que j’utilise déjà pour les tomates. J’ai dévalisé mon mag la vie claire en argile concassée. J’avais 2 questions à l’approche de mon we car c’est le seul moment où je suis dans ma campagne d’île de France. Ce mélange peut il se garder un peu ? Je présume qu’il faut attendre une période de temps sec ou qq heures suffisent ? Nôtre belle semaine de soleil se termine hélas. Merci de tes réponses Catherine
Il m’est arrivé de le conserver 2 ou 3 semaines dans mon cabanon de jardin qui est très frais, du moins en hiver :). Et pour ce qui est de l’application, l’idéal serait que ton badigeon ait le temps de sécher avant une pluie mais ce n’est obligatoire, fais au mieux.
Bonne après-midi Catherine !
Marie
coucou marie,
voici un lien où tu peux acheter de la propolis 50ml à 5€…
https://www.newpharma.fr/ladrome/847476/ladrome-extrait-de-propolis-bio-flacon-50ml.html
bises
Oh, super, je vais aller voir ça ! Merci 🙂
Bonjour Marie,
Merci pour ce partage de connaissances et d’expérience !
Le badigeon de traitement peut-il selon toi être utilisé sur un vieil arbre dont l’écorce pèle littéralement en larges bandes, un mandarinier qui fructifie encore avec vigueur mais a beaucoup de mal face aux températures sahariennes de la Côte d’Azur l’été ?
Je crains de lui faire plus de mal que de bien : c’est typiquement le « vieux garçon » que tu évoques dans ton article, pusqu’il a la soixantaine… Je lui avais, il ya quelques années, fait un collier de glu pour éviter que les fourmis ne partent à l’assaut de ses zones fragiles, mais cela s’est révélé une mauvaise idée (éclatement de l’écorce suite aux fortes chaleurs…).
Bonne semaine !
Je ne saurais hélas pas dire, car je ne connais pas très bien les mandariniers : les miens sont tout jeunes, ici ce n’est pas tout à fait le pays idéal pour eux 🙂
J’espère que tu arriveras à le sauver : en tout cas, il me semble qu’un onguent de St Fiacre lui ferait du bien, mais à vérifier !
Bonne après-midi Marie Catherine,
Marie
Je suis ravie de vous soutenir Marie !
Vos articles m’aident beaucoup à mieux comprendre mon mini jardin de curé.
Je vais essayer de sauver un nectarinier planté il y a 8 ans et qui est chaque année ravagé par la cloque. J’avais entrepris une euthanasie ferme (toutes les branches coupées sauf le tronc) dans l’idée de reconvertir celui-ci en porte-butternut, mais il a protesté l’année suivante par la pousse échevelée de plusieurs rameaux et l’offrande de nectarines touchées par la cloque mais délicieuses.
Il mérite une dernière chance, que je lui accorde grâce à vous !
Bonne journée Marie
Ah ah, je suis très touchée d’avoir pu obtenir la « grâce » de ce petit nectarinier ^^
J’espère qu’il arrêtera de faire le zigoto, et vous donnera de bons fruits 😉
Bonne journée à vous aussi Annie,
Marie
Bonjour Marie, j’ai entendu dire qu’un badigeon de cendre était efficace pour les pommiers, puis je en rajouter dans le badigeon de traitement, pour avoir une patte un peu plus épaisse ?
Oui, il existe des recettes de badigeon à la cendre ! Moi je n’ai pas essayé, mais cela se tente, vous avez raison !
Bonne journée à vous Nicole,
Marie
RE coucou Marie,
en notant tes précieux conseils, une idée me vient: est ce que le traitement /badigeon 3 fonctionne aussi pour les vignes?
et est ce que tu aurais appris à tailler correctement les arbres fruitiers (abricotiers…)
merci
Oui, pour les vignes c’est tout indiqué aussi !
Et non, je ne suis pas trop spécialiste de la taille : avec mon époux, on taille un peu au « feeling » et je suis sûre qu’on pourrait beaucoup s’améliorer ^^
coucou Marie,
Mais quel article! waouh! Je suis impressionnée de toutes les connaissances que tu as acquises
. et te dis mille fois merci de nous les partager.
J’ai très peu d’arbres fruitiers, (oliviers, 1 abricotier qui ne m’a quasi rien donné en 20 ans) un noyer (impossible de manger les noix) un noisetier (qui me donne beaucoup pour mon plus grand bonheur), beaucoup de petits fruits (j espère récolter beaucoup cette année). J’ai planté cet hiver des amélanchiers, un plaqueminier, un olivier de bohême, des vignes, un pommier (pomme rouge à l’intérieur) suite à ton article 🙂 donc ils sont jeunes. Mais vu que mon abricotier ne me donne rien, je pense que je vais tester ton badigeon. sur les autres, ce sera st fiacre.
PEtite question: sur tes 1500m2, il y a aussi ta maison? si oui, mais où mets tu tous tes arbres? car pour mettre 60 arbres fruitiers, (et je suppose que tu as d’autres styles d’arbres non fruitiers), je ne sais comment tu fais. sans compter que tu as aussi tes potagers, et tes animaux dessus. Je serais bien curieuse de savoir comment tu as agencé tout ce petit monde végétal et animal.
J’aimerais en mettre, ne serait ce que la moitié sur mes 1000m2 (maison dessus aussi), mais je ne sais pas comment faire? car cela prend de la place et de l’ensoleillement pour lees légumes et nous mm aussi. déjà que j’ai 3 très grands arbres qui nous font de l’ombre très appréciable l’été.
merci beaucoup Marie pour cet article très riche.
Prends soin de toi. et beau et doux dimanche
bises
Tu vas voir ;), deux de mes filles sont justement en train de dessiner mon jardin vue d’avion, à l’échelle et avec tous les fruitiers ! Si elles arrivent à terminer ça aujourd’hui je posterai le dessin demain 😉
Car oui, 1500M2 c’est maison ET auvent agricole (grand comme la maison…) compris !
On peut glisser des fruitiers partout au milieu des massifs, de la pelouse, des clôtures, des haies, contre la maison (palissés par exemple) : des petits, des moyens, et même des « grands » du moment qu’ils sont greffés sur des porte-greffes fuseau, donc moins hauts même une fois adultes.
Plein de bises ma chère Cendrillon 🙂
Marie
coucou MArie,
oh chouette! Hâte de voir ce dessin pour m’en inspirer. car depuis ton article, tu m’as donné envie de planter des arbres fruitiers. 🙂 déjà qu’avec tes amélanchiers, j’en ai planté 4 ou 5 je sais plus exactement. 🙂 et aussi le pommier du kazaskhan 🙂 Mais en mm temps, je veux en planter, mais quand je vois ce fameux dérèglement climatique, je ne sais pas si pommier poirier…arriveront à vivre. entre les maladies, le trop d’eau ou pas assez d’eau, jsp si ils seront résistants comme les très vieux arbres que l’on planter il y a 15/20 ans voire plus.
et ces arbres fruitiers fuseau, on peut les planter aussi sous de très très grands arbres qui ont à leur pied des massifs de fleurs rosiers….?
Hâte de lire ton article et tous les autres aussi.
bon, je vais donc faire ce traitement pour mes vignes.
qd on a du lichen sur les troncs, ce traitement est valable?
merci encore chère marie
bises
Oui oui, mieux vaut brosser le lichen, du moins ce qu’on peut enlever (sans s’acharner non plus ^^).
Est-ce que tu as vu que j’ai posté un nouvel article avec un bonus rien que pour toi ? 😉
coucou Marie
oui je viens de le lire attentivement et de scruter et essayer d’enregistrer des noms d’arbres pour m’en inspirer. MAis il y en a tellement.
Je vais imprimer ton plan et le lire relire observer reobserver et essayer d’en rajouter d’autres mm si j’appréhende un peu avec certains arbres comme pommiers poiriers pruniers. J’avais un nectarinier et il est mort 🙁 Je l’ai remplace par un pommier aux pommes rouges que j’ai acheté au jardin d’amelanche suite à ton article. 🙂 J’espère qu’il tiendra.
si tu a s des noms de poiriers résistants et aux bons gouts de poires, je suis preneuse. et c’est quoi ces histoires de porte grèffes? IL y a tellement de choses à prendre en compte pour tous ces arbres.
tes vignes est ce que tu les as mis avec des amélanchiers ou autres? ou tu les fais grimper sur une cloture ou arbre?
J’ai encore une partie derrière ma maison où je pourrais en mettre, mais c’est plein mistral et en plus j’ai de charmants voisins qui ne se gênent pas de jeter de la javel pour tuer mes murier/ronces qui le dérangent 🙁 donc je t’avoue que j’hésite un peu à en mettre. d’ailleurs c’est un coin où j’avais commencé il y a une vingtaine d’année, mais justement à cause de ce genre de pb, j’ai tout stoppé et c’est sauvage maintenant et je n’y vais mm pas. :/
bon je vais cogiter un peu ces prochains jours. ah oui, tu n’as pas de vers dans tes cerises?
merci beaucoup Marie et merci à tes deux filles.
vous êtes adorables et de très belles personnes, vraiment.
merci infiniment
beau et doux week-end
bises
Pour répondre déjà à certaines de tes questions :
-Je te conseille le poirier Guyot, assez estival (il produit en août/septembre) au goût dément !
-La question du porte-greffe est très importante, cela conditionne la façon dont certains fruitiers vont s’adapter (ou pas…) aux conditions de ton jardin : sol, climat, pluviosité, etc.
-Mes vignes grimpent soit sur les clôtures, soit sur des treilles ou tonnelles. Ce sont pour les plupart des « Isabelle », une variété qui ne connaît aucune maladie…
-Pour tes voisins jeteurs de javel et tueurs de mûriers, je n’ai hélas pas de solution… pas de solution courtoise en tout cas ! Tu pourrais par exemple élever 2 cochons et 10 pintades le temps d’une saison contre leur clôture, cela leur apprendrait à aimer la non-odeur et le silence de tes plantations la saison suivante ^^
Des bises aussi 🙂
coucou Marie,
Je vais regarder pour le guyot. Merci
et pour mes voisins très sympas, ils risqueraient de me tuer mes amis dindons ou cochons :/ Mais cela aurait pu être une idée.
MErci encore à toutes les trois
bises et beau lundi
Bonsoir Marie,
Merci pour vos contenus toujours si enrichissants.
Vous m’inspirez beaucoup.
J ai 6 arbres fruitiers et quelques framboisier, cassissier, grosailler.
Est que 20L ne serait il pas un peu trop pour tout ce petit monde?
Est que ce que vous pourriez me dire combien d’arbre environ peut on badigeonner avec 20L, histoire de faire un ratio raisonnable. J ai horreur du gaspillage et pas sur d’arriver à donner la potion magique aux voisins.
Je vous remercie pour vos lumières.
C’est difficile à dire, car tout dépend si les écorces de vos arbres sont lisses (on économise alors beaucoup de produit) ou au contraire constellées de mille fentes, trous, chancres, anfractuosités… dans le pire des cas, s’il vous en reste un peu vous pouvez le passer sur les grosses branches 🙂
Bon week-end à vous Emilie,
Marie
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
Vous êtes vraiment formidable.
Passez un bon week-end.
Bonjour, avec ces quantités pour le badigeon, vous faites combien d’arbres environ ? Merci. Claire
J’en fais 5 gros, mais les écorces sont assez lisses car c’est leur 5ème année de badigeon 🙂
Bonne journée à vous Claire,
Marie
Wahou, quel article !!! Merci Marie pour toutes ces explications passionnantes, vos connaissances sont immenses, c’est du bonheur à lire.
Nous avons perdu cette année notre pommier et notre abricotier….
Je vais bichonner le prunier, le pêcher, le nectarinier et le poirier qui n’s jamais grossi en 4 ans, nous l’avons déplacé fin novembre. J’espère qu’un badigeon va l’aider
Merci merci pour tous ces précieux conseils.
Bien à vous, merveilleuse jardinière. Béatrice
Ah mince, de quoi sont-ils morts à votre avis?
Quelle tristesse de perdre un arbre fruitier !
Pour le petit poirier paresseux, il lui faut un badigeon de St Fiacre + une bonne cuvette garnie de mycorhizes (pour aider les racines de l’arbre à mieux puiser l’eau et les nutriments), d’une pelle de compost ou d’Or Brun (pour booster la vie du sol), d’un peu d’engrais bio pour fruitiers, d’une poignée de cendre (pour la potasse), de 200g de poudre de basalte (pour la silice), et un d’arrosoir de 10l tous les 15 jours jusqu’en septembre. Avec ça, il va péter le feu ^^
Des bises à vous aussi Béatrice,
Marie
Merci pour cet article et ceux à venir qur le verger (un vrai défiperso plus que le.potager !!) ,je me sens moins seule …je.me bats depuis 5 ans contre le carpocapse de vieux pommiers installés avant que j arrive . je baissais les bras j avoue devant ces vieux fruitiers et les dégâts de la sécheresse sur les jeunes fruitiers que j ai planté mais ton article m a reboosté je vais aller badigeonner !! Mille.merci .
Tu verras, avec les arbres il faut être patients, tout est beaucoup plus long… la pousse, le rythme de production, et même l’efficacité des traitements ! Mais on arrive souvent à les soigner, il faut juste s’armer de confiance… et de persévérance 🙂
Bon badigeon ^^
Marie
Coucou Marie
Un grand merci pour ton message et toutes tes explications sur le soin à apporter aux arbres.
‘nous avons du mal à avoir des abricotiers. Très fragiles chez nous.
Les pêchers ça dépend des années.
Pour les pommiers et les poiriers on fait comme toi mais il nous manquait tes bons conseils.
Nous allons les suivre.
Pour avoir de bons fruits.
Bon week-end
Je t’embrasse très fort
Jacqueline
Et oui, cela devient de plus en plus compliqué de faire pousser des abricotiers en bio, ils sont vraiment ravagés par les maladies… quel dommage, c’est un fruit tellement délicieux !
Je t’embrasse aussi <3
Marie
Ah! Mais quel bonheur de vous lire et surtout d’au sujet des arbres fruitiers. Merci mille fois.
Je m’en vais de ce pas badigeonner !
Et j’attends avec impatience la suite de vos conseils.
À bientôt et bien amicalement
Merci chère Brune pour votre gentil message, je vous souhaite un bon atelier peinture au milieu du jardin ^^
Marie
Merci pour ce belle article complétant parfaitement ma lecture en cours du livre » mon fabuleux jardin en permaculture » .! Je me demandais justement ce que ça avait donné tt ça ! Nous avons aussi un grand verger de jeunes arbres plantés il y a 6ans ( 11 pommiers variés, trois pruniers et cerisiers, je ne sais combien de pêches de vigne, deux magnifiques abricotiers du Béarn, et un misérable pêché de Monein et deux pauvres poiriers qui se soutiennent avec un cognassier…dans un état piteux suite au ravages de nos oies appréciant l’écorce des jeunes arbres semble t il) voilà de quoi s’occuper 😅
Bref, et mieux vaut prévenir que guérir et faire ce qu’il faut pour que ça produise, j’aime vos recettes au naturel. Merci
Merci pour ce belle article complétant parfaitement ma lecture en cours du livre » mon fabuleux jardin en permaculture » .! Je me demandais justement ce que ça avait donné tt ça ! Nous avons aussi un grand verger de jeunes arbres plantés il y a 6ans ( 11 pommiers variés, trois pruniers et cerisiers, je ne sais combien de pêches de vigne, deux magnifiques abricotiers du Béarn, et un misérable pêché de Monein et deux pauvres poiriers qui se soutiennent avec un cognassier…dans un état piteux suite au ravages de nos oies appréciant l’écorce des jeunes arbres semble t il) voilà de quoi s’occuper 😅
Bref, et mieux vaut prévenir que guérir et faire ce qu’il faut pour que ça produise, j’aime vos recettes au naturel. Merci
C’est moi qui vous remercie Jeanne 🙂
Est-ce que vos abricotiers sont sains? Il semble que de plus en plus de jardiniers soient en galère pour produire des abricots…
Bien chaleureusement,
Marie
Je n’ai pas d’arbres fruitiers mais j’ai lu passionnément votre article qui m’a appris plein de choses. Merci pour toute cette poésie du soin des arbres.
Oh, merci beaucoup Virginie pour votre charmant message qui me touche beaucoup !
Marie
Hello Marie!
C’est super intéressant! Cette année je vais pour la première fois tester les pulvérisations de décoction d’ail / purin de prêle pour soigner notamment un cognassier qui accumule les maladies (moniliose, rouille…) avec des récoltes qui s’en ressentent (il doit aussi composer avec les mouches et les carpocapses, et unr terre trop calcaire). J’aimerais savoir si les badigeons que tu proposes sont dangereux pour la faune vivant et se déplaçant sur les branches et troncs, je pense notamment à certains oiseaux comme le grimpereau des jardins qui se nourrit de ce qu’il trouve sur tronc et branches, dans les creux, sous l’écorce etc. J’aime avoir des fruits mais pas au détriment de la faune que j’ai déjà eu du mal à faire revenir dans un jardin qui était assez désert quand on a acheté le bien.
Merci pour tes précieux conseils, je me garde tout ça sous le coude! PS: est-ce qu’il faut badigeonner en dehors des périodes de pluie, gel…?
Bon week-end! 🙂
Pour répondre à ta (très) bonne question, ces badigeons sont répulsifs contre les insectes qui nuisent au bois, mais n’auraient aucun effet toxique direct sur les oiseaux… même si sincèrement, on ne leur a pas forcément demandé leur avis, c’est pour cela que je n’utilise ces badigeons que sur les arbres vraiment malades.
Les badigeons de type « onguent de St Fiacre » sont, eux, d’une innocuité totale.
Et oui, tu as raison, j’aurais dû le préciser mais il faut badigeonner en dehors des périodes de gel et de pluie, c’est important.
Bonne journée à toi Estelle !
Marie
Merci infiniment pour ta réponse. Je suis dans le Var, je me demande si les badigeons ne seront pas un peu justes car certains arbres sont sur le point de fleurir et ils ne sont pas tous ultra malades à part le cognassier (du coup le St Fiacre conviendra sûrement mieux mais j’ai pas de bouses sous la main LOL, peut-on utiliser du compost à la place?), donc je prévois pour l’an prochain, ce qui me laisse le temps de m’équiper car il me manque tout ou presque !!! J’en profite pour te remercier aussi pour le livre que tu avais sorti sur ton jardin qui est également fort utile, j’essaie un bout de lasagne cette année, en espérant que nos températures caniculaires ne viennent pas perturber tout ça et ailleurs je ferai la méthode du foin (je tente la méthode de Didier Helmstetter).
Ah et super l’idée de financement participatif, j’y apporterai mon p’tit caillou dès que possible. À bientôt et encore merci!
Ma pauvre Estelle, oui, je sais combien c’est dur le jardinage près de la Côte d’Azur…
Le badigeon de St Fiacre renforcera tes arbres à coup sûr : et à défaut de bouse (il n’y a pas beaucoup de vaches dans le Var ^^) tu peux utiliser de l’Or Brun 🙂
Des bises, et merci pour ton gentil message <3
Marie
bonsoir Marie,
bravo et grand merci , après les recettes pour protéger notre potager ,vient celle pour le verger ,et franchement ,j’en suis ravie . comme à l’accoutumée , tout est bien pensé et bien écrit , encore merci !!
Tu utilises quel pulvérisateur ? dès que j’ajoute de l’argile ,le mien ne veux plus rien savoir .
à quand le prochain livre sur le jardinage !??
un très bonne soirée
Le mien est de marque Einhell, je l’aime beaucoup mais il est vrai qu’il ne faut pas forcer sur les dosages d’argile ^^
Merci beaucoup pour ton gentil message Ghislaine (et, psst.. la sortie du prochain livre jardin c’est pour ce printemps ;)).
Marie
bonjour Marie
déjà un vendu avant sa sortie . merci pour l’info au sujet du pulvérisateur ,j’ai lu qu’il y avait différentes buses ,je vais cet après midi à la coopérative , si j’ai des infos ,je pourrais les transmettre si tu es ok
une très bonne journée ,à toi et continue de nous émerveiller!!