Ceux d’entre vous qui me suivent sur Saines Gourmandises connaissent déjà mon amour des belles roses. Évidemment, la notion de « beauté » est variable selon les goûts de chaque jardinier, et cela est bien normal… Mais seules les roses au charme un peu désuet, déployant leurs gros jupons froufroutant aux teintes tendres et harmonieuses, savent susciter en moi cette douce émotion. Ah, si vous saviez combien je suis touchée par ces roses généreuses aux innombrables pétales, qui semblent incliner la tête avec grâce au passage du jardinier. Elles nous grisent de leur parfum sucré, les mignonnes, et semblent déployer des trésors de poésie rien que pour nous retenir quelques instants auprès d’elles. Une petite contrariété, un peu de spleen passager? Plongez donc votre nez dans les frais pétales d’une grosse rose, tel un enfant se réfugiant dans les jupes de sa maman… le traitement, pourtant bien simple, est d’une efficacité radicale 🙂
Comme je l’expliquais dans mon dernier ouvrage, les jardiniers bio se persuadent souvent à tort que de telles merveilles sont un peu trop gourmandes, délicates, capricieuses, pour figurer en bonne place dans un jardin assez « sobre » et totalement naturel. L’expérience m’ayant prouvé le contraire, je suis heureuse de partager avec vous certains petits « trucs » qui pourraient bien vous faire voir la vie… en roses 😉
– Mais déjà, parlons un peu de mon climat : J’habite un plateau de semi-montagne (650 à 700m), à mi-chemin entre Grenoble et Valence. Est-ce à cause de cette situation particulière ? Ce climat semble comme hésiter à longueur d’année entre l’influence des Alpes et celle de la Provence… Ici, tout peut arriver : 22°C début janvier et -18 en février, 45 à l’ombre en juillet et 5 malheureux petits degrés au matin quelques jours plus tard, trois mois sans une goutte de pluie puis deux mois de déluge, les marmottes côtoyant les cigales, les edelweiss presque à un vol papillon des champs de lavande… Bref, vous l’aurez compris, nous sommes ici bien loin de la légendaire douceur de la Loire ! Et pourtant, mon jardin se pare d’une assez jolie collection de roses. Il y a donc bon espoir pour la plupart d’entre vous 😉
– Vous avez été déçus par les rosiers ? Moi aussi ! Je ne compte même plus le nombre de ces pauvres gugusses épineux aux petits noms charmants, arborant telle une fière bannière de grosses étiquettes bien prometteuses, imprimées de roses aguichantes : Plantés en grandes pompes dans mon jardin, ils ont été arrachés quelques mois ou années plus tard à l’état de semi-squelette.
Vous voyez, je suis moi aussi – enfin du moins, j’ai été- une tueuse de rosiers. Mais je suis têtue 😉
– J’ai découvert au fil du temps plein de trucs pour traiter les rosiers : bouille bordelaise, souffre, petit lait, huile essentielle de menthe (ou de sarriette, ou d’origan…), savon noir, bacillus subtilis, bicarbonate de sodium (ou, mieux encore, bicarbonate de potassium), etc. Si cela vous intéresse, je pourrai un jour tout vous raconter en détail : ces soins naturels sont très efficaces sur les maladies et ravageurs des rosiers (tâches noires, oïdium, pucerons, méligèthes …) et je les ai utilisés par le passé. Sauf que là, j’en ai un peu par dessus la tête. Passer une partie de la belle saison avec un bidon de 15l sur le dos pour asperger mes pauvres roses de bouillies blanchâtres, ou bleuâtres, ou jaunâtres, sentant le soufre, le savon, le fromage, les huiles essentielles… ça manque de charme j’avoue. Je préfère réserver mon peu de patience (et de motivation à l’idée de m’asperger de la tête au pied par la même occasion d’une senteur « oeuf pourri ») pour soigner mes légumes et mes fruitiers si besoin. Depuis environ 4 ou 5 ans, je ne traite donc plus du tout mes rosiers. Ils sont pourtant bien beaux ;), et pas beaucoup plus malades qu’avant…
Et c’est là que j’en arrive à ces quelques observations qui pourront peut-être vous aider, et pourquoi pas, même, vous réconcilier avec les rosiers ;).

Secret N°1 : Choisir les bons rosiers (et c’est là que je vous parle aussi du fameux label ADR©)
Quand on dit « choisir les bons rosiers », il s’agit déjà que la variété soit bien adaptée à son futur emplacement : certains rosiers, en effet, peuvent prospérer en pot, d’autres non. Certains aiment l’ombre, d’autres non. Certains supportent une exposition brûlante sur un mur plein sud, d’autres non. Certains sont plus adaptés au sud (supportant allègrement la sécheresse et la canicule), d’autres se porteront bien mieux en Bretagne (roses résistant mieux à la pluie, ceci étant dit sans vouloir titiller les bretons ^^).
Mais cela ne fait pas tout : pour mettre toutes les chances du bon côté, il faut trouver des rosiers solides.
L’ADR® est un label allemand qui est attribué uniquement aux rosiers les plus vigoureux et florifères, testés en conditions de cultures « extrêmes », sans aucun soin, et qui ont su prouver leur résistance aux maladies, au froid et aux parasites. Chez moi, tous les rosiers ADR sont increvables : « Magic Meillandécor », « Lyne Renaud », « Astronomia », « Yann Arthus Bertrand », « Lavender Dream », « Joie de Vivre », « Larissa » et « Topolina » n’en sont que quelques exemples).
En dehors de cela, j’ai eu des surprises extraordinaires avec les rosiers anglais David Austin (qui n’ont pourtant pas ce fameux label) mais à condition de les commander directement en Angleterre (ce que l’on ne peut hélas plus faire depuis le Brexit) ou du moins chez des rosiéristes français très sérieux car si vous croisez un rosier David Austin dans un supermarché, il ne donnera probablement rien de bien extraordinaire. J’ai fait le test en plantant deux rosiers « Boscobel » dans des conditions similaires : celui provenant des pépinières Austin est actuellement dix fois plus beau (c’est-à-dire couvert de roses de mai à octobre) que sa pâle copie, laquelle se contente de vivoter en émettant une pauvre rose de temps en temps juste histoire de dire « hep, je suis là hein, t’as vu je fais des fleurs alors m’arrache pas encore » ^^. Ils ont été plantés à 3 m d’écart, même sol, même exposition, mêmes plantes compagnes…
Kordes est un autre créateur très intéressant, produisant des rosiers généralement très (très !) résistants. Ce sont les Bruce Willis des jardins, ceux que je plante en situation désespérée et qui arrivent quand même à survivre, voire à épater tout le monde, voire à faire rougir, ou plutôt rosir de honte les autres rosiers plus « gâtés ».
Secret N°2 : La pépinière
Outre parfois un mauvais choix de variété, les rosiers qui sont morts chez moi avaient pour la plupart été achetés en soldes ou en « réclame » dans des supermarchés ou jardineries, ou sur des sites en ligne pas forcément formidables.
Pour être très sincère, et répondre d’avance à vos questions, à part David Austin – topissime!-, j’ai eu aussi de très bonnes expériences avec le site Pétales de Roses, et des expériences généralement bonnes avec Promesses de Fleurs et Georges Delbard (article NON sponso, je précise). Mon retour est un tantinet plus nuancé (même s’il y avait de très bons rosiers dans le lot) concernant Meilland Richardier et Guillot : j’y ai essuyé quelques déceptions, mais peut-être n’ai-je pas eu de chance. Cela mériterait de faire de nouveaux essais car dans le lot il y a eu des moribonds mais aussi quelques pépites extraordinaires (« Lyne Renaud », « Marie Curie » et « Yann Arthus Bertrand » entre autres chez Meilland, et « Paul Bocuse » chez Guillot : des merveilles !).
Bref, je suis loin d’avoir testé tous les rosiéristes, et bien certaine qu’il y a beaucoup d’autres bonnes adresses ! N’hésitez pas à partager les vôtres en commentaires 😉

Secret N°3 : Ne pas y regarder de trop près ^^
Oui, mes rosiers ont de petites tâches noires ou jaunâtres sur les feuilles, oui, ils ont des pucerons, et quelques mélighètes échappées des champs de colza alentours leur boulottent les pétales… Mais si l’on n’y regarde pas de trop près, cela ne les empêche pas d’avoir dans l’ensemble des fleurs extraordinaires, un port gracieux et une santé de fer. Alors, à choisir entre des petites tâches noires sans rien faire et de grosses tâches blanchâtres qui empestent la bouillie au souffre (ou au cuivre, ou au petit lait) en s’enquiquinant toute la belle saison avec un pulvérisateur en guise de sac à dos, moi, je préfère laisser faire 😉
Concernant les pucerons, je me contente d’attendre machiavéliquement que les auxiliaires s’en chargent… Car là où il y a de la bouffe (un buffet open bar de pucerons à volonté !) vous pouvez être sûrs que des coccinelles ou autres vont se radiner. A condition qu’un humain un peu ballot n’ait pas entre-temps aspergé leur délicieux banquet de savon noir, quand ce n’est pire …
Secret N°4 : Les plantes compagnes
Tous mes rosiers sont associés dans les massifs à de sympathiques plantes vivaces : menthe bergamote (elle fait de jolies fleurs mauves), népétas « Six Hills Giant », géraniums « Rozanne » ou « Brookside », perovskias, valériane, sauges, gauras… Outre le parfum très aromatique de certaines fleurs ou feuillages qui éloignent assez efficacement les ravageurs, ces plantes habillent joliment les branches de rosiers parfois un peu dénudées par le marsonia ou autre. Elles se hissent même parfois assez haut, sans pour autant créer de concurrence car leur système racinaire est généralement bien plus superficiel que celui des rosiers. Cette gracieuse association de couleurs et de formes, si agréable à l’œil (j’affectionne tout particulièrement les fleurs légères qui créent comme une brume vaporeuse autour des roses), est super efficace pour « camoufler » les petits défauts des rosiers non traités !
Ces vivaces ont un autre intérêt : elles couvrent le sol, gardant le pied des rosiers bien au frais ; ils en raffolent.
Secret N°5 : Soigner la plantation
Mieux vaut acheter en automne des rosiers à racines nues (de bonnes variétés et chez un bon rosiériste donc, pour ceux qui ont suivi ;)), retailler légèrement les racines, et planter dans un grand trou en rajoutant de la corne broyée, un bon engrais bio spécial rosier, et quelques pelletées d’Or brun. J’ai aussi parfois utilisé des mycorhizes : ce sont des champignons (sous forme d’une poudre à rajouter à la plantation) qui créent une symbiose avec les racines, leur offrant les meilleures conditions possibles à leur bon développement. C’est particulièrement important si vous devez planter un rosier à l’emplacement d’un ancien rosier…

Pour peaufiner l’installation au jardin d’un nouveau rosier, je façonne à la plantation une bonne cuvette (qui optimisera l’arrosage)… et je paille le pied au printemps.
J’ai déjà planté des rosiers totalement à l’ombre, ou à côté de grands arbustes offrant une trop forte concurrence ; le résultat n’a jamais été à la hauteur de mes espérances… L’exposition plein soleil est souvent conseillée pour les rosiers, mais chez moi ils sont bien plus beaux à mi-ombre, ou exposés à l’est (voire à l’ouest) plutôt que plein sud : car au soleil brûlant, les roses se fanent en quelques heures (exception faite des petites roses simples ou semi-doubles de type églantine, qui supportent en général beaucoup mieux le plein soleil que les grosses roses opulentes de type anciennes).
Secret N°6 : L’entretien
Concernant l’arrosage, un bon arrosoir de 10l une fois par semaine la première année, et juste deux ou trois bons arrosages au pied dans l’été quand ils sont adultes (en cas de sécheresse prolongée) seront suffisants, en prenant garde de ne pas mouiller le feuillage. En arrosant peu souvent, mais abondamment, on encourage les rosiers à émettre de profondes racines : cela les rend donc plus forts, plus aptes à supporter le stress hydrique d’une éventuelle sécheresse.
J’offre chaque printemps un bon festin à mes rosiers : fumier pailleux au pied (nota : ne jamais enfouir le fumier), une poignée d’engrais bio spécial rosiers, deux poignées de cendre de bois pour la potasse. En matière de « nourriture », point trop n’en faut, car un excès d’azote à l’automne ou en début de printemps c’est l’invasion de pucerons à coup sûr dès les premiers beaux jours !
Enfin, j’effectue une petite taille un peu « intuitive » début mars (sans trop me prendre la tête) et c’est tout ;). Ces quelques soins, mes braves rosiers me le rendent au centuple…















Avec ce printemps si froid et pluvieux, mes roses ont un petit mois de retard par rapport à l’an dernier… J’ai donc illustré cet article avec les plus précoces (écloses à peine cette semaine) mais bientôt d’autres s’épanouiront. Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir d’autres petites merveilles d’élégance et de poésie 🙂
D’ici là, je vous souhaite un doux week-end… Moi, je vais remettre le nez dans mes roses dès demain matin. En espérant ne pas faire comme le capitaine Haddock ! (Petite allusion que seuls les personnes très cultivées pourront comprendre : il faut en effet avoir lu « Les bijoux de la Castafiore » ^^).
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Bonjour Marie,
Tout d’abord je vous remercie chaleureusement pour tous les contenus que vous nous offrez ici et sur Instagram, je suis une fervente admiratrice !!! Je me suis aussi offert votre livre et toutes les pages ou presque sont étiquetées tellement il regorge de bons conseils 🙂 Je vous écris car cette année, après le potager, je me lance dans les rosiers. Les racines nues commencent à être disponibles chez David Austin mais je trouve que c’est un peu trop tôt pour les planter non ? Peut-on les conserver un peu à la maison avant de les mettre en terre ? Ou alors faut-il les commander vraiment à la dernière minute, au risque qu’ils soient en rupture de stock (sniiiif) ? Je vous remercie par avance pour votre réponse
Le mieux, c’est vraiment de les commander entre mi-octobre et mi-décembre, effectivement 🙂
Bonne soirée Patricia 🙂
Bonjour Marie,
Comment ne pas s’émerveiller devant ces photos et ton écriture magnifique qui nous transporte dans un havre de paix coloré et parfumé 🙂
Je pratique aussi la permaculture, un début de syntropie aussi mais les roses, ah les roses… au pied des mes vignes contre le mur elles rivalisent de beauté et de parfum. Des vieilles et non pas anciennes, plantées par mes parents et des plus récentes ( amandine chanel entre autre) que je bouture pour étoffer le buisson. Je les bichonne cette année et vais y apporter tes conseils. Peut être me laisser tenter par une Austin ou le beau « sourire d’Isabelle » qui me ravit. Merci encore
Merci pour cet article et ces photos magnifiques. je suis émue par tant de beauté.
Je découvre avec bonheur ce site passionnant. Amatrice de jardin, mais désormais trop fatiguée pour en faire beaucoup, je suis ravie de pouvoir rêver dans le vôtre. Merci…
Merci pour ce si gentil petit mot, et bienvenue à vous Corinne 🙂
Chère Marie, cela fait deux ans que je garde sous le coude votre sublime article comme la seule valeur sûre le jour où je me lancerai pour mes première roses. J’ai enfin un jardin et cet automne je me lance en me reposant que sur vos conseils, merci pour tout !!! Vous parlez à deux reprises d’engrais bio spécial rosier, avez vous une marque à conseiller ?
Celui vendu chez David Austin est top, mais sinon on trouve du bon engrais bio pour rosiers un peu partout maintenant 🙂
Je vous souhaite de bien vous faire plaisir cet automne 😉
Bonjour Marie,
Je me décide enfin à vous laisser un commentaire !
Merci beaucoup de tout ce que vous nous partagez avec passion.
Vous m’avez donné envie de jardiner (je n’y connais rien et je manque de temps)
Notre jardin ne contenait quasiment pas de fleurs (ni aucun fruitier)
Alors je me lance petit à petit.
La terre ne semble pas bonne du tout et étant en ville c’est compliqué de trouver la matière première pour réaliser de belles lasagnes comme les vôtres.
J’ai planté l’hiver dernier un rosier Winchester Cathedral et l’hiver précédent un Gentle Hermione venant de chez Promesse de fleur
J’espère avoir bientôt un petit buisson de roses (les vôtres me font rêver)
Ce printemps j’ai aussi planté des petits fruits (groseilles cassis) je croise les doigts.
Je vais essayer de compléter au fur et à mesure.
Bel été et encore merci !
Je vous souhaite beaucoup de bonheur avec votre jardin Anne-Laure 🙂
Pour être très sincère, Winchester Cathédral et Gentle Hermione ne se sont pas plus chez moi. Vous me direz s’ils sont beaux chez vous?
Je vous souhaite aussi un bel été !
Bonjour Marie, je vous ai découverte avec l’émission qui vous a laissée « un peu mitigée » mais surtout votre site, aujourd’hui même, grâce à une de vos admiratrices dans le forum de Nicolas du « potager durable ».
Merci pour vos articles et vos splendides photos. J’ai un peu tendance à délaisser les roses pour mon potager « du paresseux » en ce moment, mais lire cet article me remotive.
Je vais de ce pas découvrir vos livres.
Encore merci pour ce que vous faites.
Quel gentil message Anne-Marie, je suis très touchée, et je vous souhaite la bienvenue ici 🙂
bonjour, j’ai plusieurs grimpants de chez DAVID AUSTIN crow princess margareta en fleuraison maintenant ton orangee :sur mon autre arche new dawm ,plein de boutons , fleuraison bientot sur une autre arche allegro de chez MEILLAND RICHARDIER en attente de fleuraison puis un autre grimpant david hockney de chez MEILLAND RICHARDIER, pour l’automne j’ai commande quatre grimpants pour ma gloriette frau eva schubert variete tres ancienne couleur rose blanc fleuraison de juin au gelee ne se degarnie pas du pied avec mes salutationsGilbert ps region de metz en Lorraine
Cela doit être magnifique ! Profitez bien de toutes vos belles roses 🙂
Bon week-end à vous Michael,
Marie
Je m abonne à ce beau blog car je suis une passionnée de jardins.merci et belle soirée
C’est moi qui vous remercie pour ce gentil message, et j’en profite pour vous souhaiter la bienvenue sur mon blog 🙂
Bonne soirée à vous,
Marie
Bonjour Marie,
J’ai découvert votre article il y a peu de temps et cela a été le déclic pour commander chez David Austin, je lorgnais sur plusieurs de ses roses depuis un moment … j’ai appelé le site pour avoir des conseils car je vis près d’Avignon et voulais être sûre qu’ils pourraient résister aux grosses chaleurs. J’ai été très bien accueillie et orientée, et j’ai appris par la même occasion que David Austin a des sites de production en Belgique et Hollande depuis le Brexit pour pouvoir livrer leur clientèle européenne (et sans droits de douane).
J’ai donc accueilli Boscobel, Emily Brontë et Gabriel Oak qui ont été plantés aujourd’hui, j’ai hâte de composer d’aussi jolis bouquets que les vôtres !
Merci pour vos articles, toujours un plaisir,
Anne
Boscobel est une pure merveille, mais je ne connais pas les deux autres, ils doivent être très récents… Normalement, vous devriez avoir des roses dès le printemps prochain !
Bon week-end à vous Anne 🙂
Marie
Bonjour et merci pour cet article fort utile que je trouve après avoir lu votre livre. Vos photos sont très belles et font envie. J’ai une question concernant Bathsheba : les photos de chez Austin montrent une fleur avec un cœur franchement orange je trouve; rien à voir avec la couleur sur vos photos. La couleur réelle est donc une teinte douce entre le crème, l’abricot et le pêche ?
Concernant promesses de fleurs, j’y ai commandé un rosier Austin, cela veut dire que ce n’est pas Austin qui l’a produit ? Mince alors, je croyais que ça venait bien de chez Austin via un simple intermédiaire en France ! J’espère qu’il va pousser. C’est le rosier Olivia Rose
C’est le rosier le plus changeant que l’on puisse imaginer, chaque fleur est différente, et évolue en passant par plein de couleurs ! C’est pour cela que je lui trouve un charme fou…
Chez Promesses de Fleurs les rosiers sont un peu moins développés quand ils arrivent chez nous que si on les commande directement chez Austin. Mais avec de bons soins, ils se rattrapent bien. Chez moi, j’en ai planté des deux provenances, et il est vrai que ceux achetés sur le site « David Austin » semblent encore plus robustes. En tout cas c’est mon expérience, même si j’aime beaucoup « Promesses de Fleurs » par ailleurs.
Olivia Rose est très beau tu verras 🙂
Bonne après-midi à toi Aurélie,
Marie
Bonjour Marie,
Je viens de lire ton article dans le dernier numéro hors série de 4 Saisons. Je suis sous le charme de tes rosiers, moi aussi je suis une passionnée de roses mais le climat varois n’est pas idéal. Les étés sont vraiment trop chaud. Je plante uniquement des rosiers ADR, et à ce propos je voulais partager avec toi un rosiériste allemand-KORDES ROSEN
Ils ont énormément des rosiers ADR, des rosiers anciens, d’une qualité irréprochable.
Je te le conseille vraiment.
Sinon ce serait chouette d’avoir tes articles dans le 4 Saisons.
Amicalement
Bonjour Monika,
Oui oui, j’en parle aussi des Kordes dans mon article (à moins que cela n’ait été coupé faute de place? En tout cas en rédigeant mon article j’en avais parlé, j’en suis sûre !) car certains de mes rosiers « chouchou » viennent de ce rosiériste 🙂
Effectivement, pour avoir habité le Var quelques temps, on n’a pas du tout le même climat 😉
Bien amicalement aussi,
Marie
Bonjour,
Ça y est les pépinières David Austin ont créé un site européen. https://eu.davidaustinroses.com/
Comme ils le précisent, la version française a des tournures un peu spéciales, mais c’est compréhensible.
Moi je vais devoir attendre, comme je suis assistante maternelle, je recherche des rosiers sans épines et ils n’en ont plus en stock cette année.
Voilà ce sera peut-être utile à d’autres.
Bonne journée
Neko
Un immense merci pour cette info, c’est formidable 🙂
Belle soirée à toi Neko !
Marie
Bonjour à tous, merci pour toutes ces infos sur les magnifiques roses écloses !
Je cherche des rosiers David Austin mais c’est très rares en France semble-t-il. Connaissez-vous la pépinière Dima ? Quelqu’un a-t-il commandé chez eux ? J’ai un jardin de ville et je voudrais des roses bien particulières… Belle journée. Pascale
Avant, c’était tout simple, on commandait chez David Austin. Et puis le Brexit est passé par là…
Dima, je ne connais pas encore, désolée.
J’espère sincèrement que tu trouveras les rosiers de tes rêves Pascale,
Marie
Bonsoir Marie
Oh quel magnifique article.
Les roses anciennes sont celles que je préfère. Je viens de lire votre livre et je tenais à vous remercier pour tous les conseils que vous partagez généreusement.
Catherine
C’est moi qui vous remercie pour ce si gentil message Catherine. Je partage tout cela avec beaucoup de plaisir en tout cas 🙂
Belle journée à vous,
Marie
Merci Marie,
par Ici, je me sens comme dans un jardin , à voir ses roses exceptionnelles, çà me redonne le moral ; (parce que mes cookies ne sont pas craquelés….)(histoire de bavarder un peu)
à+
Merci Azalée 🙂
Belle soirée à toi,
Marie
Rahh, je découvre qu’on ne peut pas commander chez David Austen en ce moment. Pourvu que ça ne dure pas, j’ai tout un projet dans la tête.
pour apporter ma pierre il y a des roses qui soutiennent bien l’ombre – j’ai justement demandé conseil sur le site David Austen. Ce pauvre rosier a bien souffert, deux passages de débroussailleuse – j’ai du mettre un grillage, mais 3 ans après la plantation il grimpe sur 2m50 et porte une quinzaine de roses. Il n’est pas sous des arbres mais sur un mur au nord.
Moi non plus je ne traite pas. Par contre je nettoie les bourgeons et les tiges avec un sopalin quand il y a vraiment trop de pucerons – je regarde bien avant pour ne pas tuer une larve de coccinelle. j’ai par contre laissé les fameuses chenilles parce qu’il y avait un nid de mésange tout près – effectivement la semaine suivante le rosier était libéré de toutes les petites bestioles.
Les mésanges sont des aides fabuleuses au jardin ! Et puis, elles sont si jolies… 🙂
Oui mais…chez moi il y a vraiment beaucoup de pucerons, et je ne vois pas de coccinelles…je laisse faire?
Je trouvais que le savon noir, ça marchait bien
Fait comme tu penses Eve, ici on n’est pas là pour juger, et de toute façon, le savon noir n’est pas très dangereux. C’est juste que sans, c’est encore mieux car comme tout produit de traitement, il bouscule un peu la nature quand même. Moi mes rosiers supportent bien les pucerons au printemps, voilà pourquoi je les laisse tranquilles. Mais tu en as peut-être encore plus que moi 😉
Bon week-end à toi Eve,
Marie
Merci Marie ! Quels talents (oui, avec un « s »). J’ai acheté ton dernier livre sur la permaculture et la cuisine et j’en savoure chaque ligne. Mais arrivant au chapitre « hiver » je suis prise de nostalgie par anticipation : je vais être triste de ne plus avoir de merveilleuses photos et de splendides textes à découvrir quand j’aurais fini de le lire !!! Heureusement qu’il y a les blogs !!! Merci encore !
Je suis très touchée Isa Bel, merci 🙂
Oui, c’est aussi parce que j’étais trop triste d’écrire le dernier mot de ce livre que mon fiston m’a fait ce blog. Merci à lui, il est tellement gentil 🙂
Comme ça l’aventure continue !
Bon week-end à vous
Marie
c’est ma mission de septembre car ici que des vieux rosiers de plus de 30 ans tout rachitique… moi qui avait un superbe pierre de ronsard vaporeux à souhait là suis toute triste… mais l’année prochaine y’aura tout plein de roses vaporeuses de toutes les couleurs!! Merci Marie pour ces photos et ces conseils
Tu me diras sur quels rosiers tu as craqué? 🙂
Tu n’es pas obligée hein, c’est juste moi qui suis une horrible curieuse ^^
Des bises 🙂
Marie